Malgré nos relations fraternelles avec l’Algérie que nous avons toujours défendue ici, arrive un moment où il faut savoir dire à certains dirigeants Algériens, ASSEZ ! Assez de duplicité, assez d’hypocrisie, assez de division du Maghreb en soufflant sur les braises du Sahara Marocain, et assez de double jeu. Nous l’avons clairement dit dans notre édition du 22 janvier dernier, titrée « Bouteflika est-il le protecteur des Frères musulmans tunisiens ? » : « Contrairement au roi du Maroc Mohamed VI qui n’a jamais voulu recevoir le chef des Frères musulmans tunisiens malgré les demandes répétitives de celui-ci, Bouteflika est quasiment devenu le parrain de la mafia islamo-terroriste tunisienne » (1).
Abdelhakim Belhadj exclu par l’Egypte de l’accord inter-libyen
Outre les rencontres publiques incessantes entre Abdelaziz Bouteflika et Rached Ghannouchi, les relations entre les deux hommes sont passées du parrainage d’un mercenaire à l’alliance avec l’islamisme en général, aux dépens des intérêts stratégiques aussi bien de la Tunisie que de l’Algérie. C’est que Rached Ghannouchi n’était pas le seul Frère musulman à avoir été officiellement reçu plusieurs fois à Alger. Ses disciples et frères en secte, les terroristes Ali al-Sallabi et Abdelhakim Belhadj ont eu droit à ce privilège présidentiel. A posteriori, la nébuleuse islamiste a tissé des liens avec les plus hautes autorités algériennes.
Mais avec le dernier accord entre Fayez al-Sarraj et Khalifa Haftar, conclu au Caire mardi 14 février, cette stratégie de la nomenklatura au pouvoir à Alger vient de voler en éclats. Malgré quelques réticences de part et d'autre (Haftar, Sarraj), l’accord en question a été conclu sans le protégé de Ghannouchi et Bouteflika, l’ancien terroriste d’Al-Qaïda Abdelhakim Belhadj, ce qui constitue une véritable gifle au Président algérien qui a lié sa réputation et son destin à cet ancien activiste d’Al-Qaïda ainsi qu’au chef des Frères musulmans locaux, Rached Ghannouchi. En autorisant Rached Ghannouchi de se substituer aux Affaires étrangères algériennes et tunisiennes, par une diplomatie parallèle, qu'espérait Abdelaziz Bouteflika? Saborder les accords interlibyens signés fin 2015 au Maroc, ou les renforcer?
Rétropédalage de la diplomatie algérienne
Ce camouflet n’a pas échappé à la presse. Le 17 février 2017, soit trois jours après la conclusion de l’accord entre Haftar et Sarraj, le site Akher Khabar titrait en arabe : « Les autorités algériennes se sont aperçu de la grave erreur de collaborer avec Rached Ghannouchi ». La veille, sous le titre de « La leçon tunisienne », le quotidien arabophone algérien pourtant proche des islamistes, El-Khabar écrivait : « Plusieurs personnalités tunisiennes du milieu politique, culturel et médiatique ont demandé à leur gouvernement des explications relatives aux rapports entre le gouvernement algérien et le président d’Ennahdha Rached Ghannouchi, notamment au sujet de la question libyenne. Ces Tunisiens estiment que c’était à leur gouvernement et au président Béji Caïd Essebsi d’attirer l’attention des Algériens sur le fait qu’il y avait en Tunisie un gouvernement officiel, un président, un ministre des Affaires étrangères avec lesquels il fallait traiter, et non pas avec le chef d’un parti politique (Ennahdha) ».
Pour désamorcer les effets politiques et médiatiques de ce camouflet, les Affaires étrangères algériennes ont dénoncé le rôle que cherche à jouer Rached Ghannouchi auprès du gouvernement algérien, particulièrement dans le dossier libyen. C’est du moins ce qu’affirment nos confrères et amis d’Algérie-Patriotique : « En se posant comme un intermédiaire entre l’Algérie et les Frères musulmans libyens, le leader du parti islamiste tunisien Ennahdha, Rached Ghannouchi, cherche-t-il à se faire une publicité gratuite sur le dos de l’Algérie ? Des responsables au ministère algérien des Affaires étrangères en sont convaincus, surtout, affirment-ils, qu’ils n’ont besoin des services de personne pour discuter avec nos frères libyens» (2).
Rencontre secrète entre Ghannouchi, Sallabi et Ahmed Ouyahia
Il n’en demeure pas moins vrai que les relations entre la présidence algérienne et la confrérie des Frères musulmans sont excellentes depuis le début du « printemps » dit arabe. Outre la dernière visite de Ghannouchi à Bouteflika, le 22 janvier dernier, le chef de cabinet de ce dernier, Ahmed Ouyahia, s’est discrètement rendu à tunis, toujours en janvier, pour revoir le chef des Frères musulmans Tunisiens. Lorsque la nouvelle a fuité, Ahmed Ouyahia, qui est également secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), a prétendu que cette rencontre s’inscrivait dans le cadre de ses activités partisanes ! Le site d’information algérien, TSA, s’est alors interrogé, « Pourquoi un échange inter partisan, pour reprendre l’expression de la source diplomatique (algérienne), serait-il tenu secret ? » Et TSA de répondre : « Visiblement, Ahmed Ouyahia était bel et bien à Tunis pour le dossier libyen puisqu’il a eu à rencontrer, entre autres, Ali Al Sallabi, un des principaux leaders islamistes libyens… » (3).
Ne pouvant plus nier l’évidence, Jamel Aoui, le chargé de l’information d’Ennahdha, a confirmé la rencontre entre Ouyahia, Ghannouchi et Sallabi, évoquant une « visite officieuse ». Sur radio Shems FM, il a déclaré que cette « visite a porté sur les intérêts communs des deux pays mais surtout sur le dossier libyen. Cette visite a concordé avec celle du Cheikh Ali Al Sallabi. C’est au domicile de Rached Ghannouchi que tous deux ont été accueillis (…) !
Rached Ghannouchi utilise l’Algérie à des fins islamistes
Selon Algérie-Patriotique, qui cite une source diplomatique algérienne, pour les Affaires étrangères algériennes, « c’est certain, Rached Ghannouchi profite des portes qui lui sont ouvertes en Algérie pour prouver à l’opinion tunisienne qu’il a encore du poids et surtout qu’il est une personnalité incontournable dans les milieux islamistes maghrébins » A notre confrère d’Algérie-Patriotique d’ajouter que Ghannouchi « se démène comme un diable pour prouver que les Frères musulmans représentent au Maghreb un courant d’opinion et une force de frappe dont il n’est pas possible de se passer (…) En fin calculateur, Rached Ghannouchi voit la Libye comme un moyen de rebondir politiquement et de prouver à l’opinion internationale que les Frères musulmans peuvent encore jouer un rôle de force stabilisatrice au Maghreb et plus généralement dans le monde arabe » (voir lien ci-dessous).
Fin janvier dernier, le chef de la secte islamiste tunisienne Ennahdha a même assuré avoir été mandaté par le président Bouteflika pour convaincre les islamistes en Libye « de jouer un rôle positif » pour le règlement de la crise dans ce pays. Ce à quoi la même source diplomatique algérienne, se confiant à TSA, a répliqué : « M. Ghannouchi fait de la politique interne (tunisienne). En Algérie, il n’y a pas de diplomatie parallèle. Pensez-vous que nous avons besoin de Ghannouchi pour discuter avec les parties libyennes ? » (lien ci-dessous).
Fin de non recevoir d’Abdel Fattah Al-Sissi
Selon une information du quotidien arabe Al Qods Al Arabi qui paraît à Londres, Rached Ghannouchi travaillerait en coordination avec Alger et Tunis pour faire rencontrer en Tunisie Fayez Al Saraj, président du Gouvernement de l’accord national (GNA) et Khalifa Haftar, chef des Forces armées du Parlement de Tobrouk, avant un sommet à trois (Bouteflika, Sissi, Essebsi). Nos propres sources indiquent qu’avec l’aval de Bouteflika, Rached Ghannouchi espérait réunir Sarraj, Haftar et Sallabi, le complice d’Abdelhakim Belhadj en Libye. Mais l’Egypte s’y est radicalement opposée, faisant ainsi avorter le plan que Rached Ghannouchi, avec la passivité complice de Béji Caïd Essebsi, a fait avaliser par Bouteflika au mépris des intérêts stratégiques de l’Algérie et du Maghreb en général.
Principal soutien logistique, militaire et diplomatique de Khalifa Haftar, appuyé par la Russie et désormais par la nouvelle administration américaine, Abdel Fattah Al-Sissi ne compte ainsi faire aucune concession aux Frères musulmans, confrérie inscrite par l’Egypte et les Emirats Arabes Unis comme organisation terroriste. C’est l’une des raisons pour lesquelles le dernier accord effectivement conclu entre Haftar et Sarraj, le 14 février dernier, a exclu d’office Belhadj et Sallabi. De sources égyptiennes, cet accord consiste à poursuivre le « nettoyage » de la Libye des djihadistes de Daech et d’Al-Qaïda, ainsi que des mercenaires du Qatar en Libye, les Frères musulmans. L’accord confie à Khalifa Haftar cette mission militaire soutenue par le « Conseil suprême des tribus libyennes » (présidé par Ageli Abdussalam Breni), jusqu’à l’organisation, en 2018, d’élections législatives et présidentielles.
Quant au « Sommet » Algérie-Tunisie-Égypte sur la crise libyenne, qui était prévu en mars prochain, une source diplomatique égyptienne nous a assurée qu’il est désormais caduque et qu’il se limiterai à une réunion informelle des ministres des Affaires étrangères des trois pays. Sauf changement de dernière minute ou volte face algérienne, cette rencontre devrait se tenir le 1er mars prochain à Tunis.
Nebil Ben Yahmed
Liens extérieurs:
Abdelhakim Belhadj exclu par l’Egypte de l’accord inter-libyen
Outre les rencontres publiques incessantes entre Abdelaziz Bouteflika et Rached Ghannouchi, les relations entre les deux hommes sont passées du parrainage d’un mercenaire à l’alliance avec l’islamisme en général, aux dépens des intérêts stratégiques aussi bien de la Tunisie que de l’Algérie. C’est que Rached Ghannouchi n’était pas le seul Frère musulman à avoir été officiellement reçu plusieurs fois à Alger. Ses disciples et frères en secte, les terroristes Ali al-Sallabi et Abdelhakim Belhadj ont eu droit à ce privilège présidentiel. A posteriori, la nébuleuse islamiste a tissé des liens avec les plus hautes autorités algériennes.
Mais avec le dernier accord entre Fayez al-Sarraj et Khalifa Haftar, conclu au Caire mardi 14 février, cette stratégie de la nomenklatura au pouvoir à Alger vient de voler en éclats. Malgré quelques réticences de part et d'autre (Haftar, Sarraj), l’accord en question a été conclu sans le protégé de Ghannouchi et Bouteflika, l’ancien terroriste d’Al-Qaïda Abdelhakim Belhadj, ce qui constitue une véritable gifle au Président algérien qui a lié sa réputation et son destin à cet ancien activiste d’Al-Qaïda ainsi qu’au chef des Frères musulmans locaux, Rached Ghannouchi. En autorisant Rached Ghannouchi de se substituer aux Affaires étrangères algériennes et tunisiennes, par une diplomatie parallèle, qu'espérait Abdelaziz Bouteflika? Saborder les accords interlibyens signés fin 2015 au Maroc, ou les renforcer?
Rétropédalage de la diplomatie algérienne
Ce camouflet n’a pas échappé à la presse. Le 17 février 2017, soit trois jours après la conclusion de l’accord entre Haftar et Sarraj, le site Akher Khabar titrait en arabe : « Les autorités algériennes se sont aperçu de la grave erreur de collaborer avec Rached Ghannouchi ». La veille, sous le titre de « La leçon tunisienne », le quotidien arabophone algérien pourtant proche des islamistes, El-Khabar écrivait : « Plusieurs personnalités tunisiennes du milieu politique, culturel et médiatique ont demandé à leur gouvernement des explications relatives aux rapports entre le gouvernement algérien et le président d’Ennahdha Rached Ghannouchi, notamment au sujet de la question libyenne. Ces Tunisiens estiment que c’était à leur gouvernement et au président Béji Caïd Essebsi d’attirer l’attention des Algériens sur le fait qu’il y avait en Tunisie un gouvernement officiel, un président, un ministre des Affaires étrangères avec lesquels il fallait traiter, et non pas avec le chef d’un parti politique (Ennahdha) ».
Pour désamorcer les effets politiques et médiatiques de ce camouflet, les Affaires étrangères algériennes ont dénoncé le rôle que cherche à jouer Rached Ghannouchi auprès du gouvernement algérien, particulièrement dans le dossier libyen. C’est du moins ce qu’affirment nos confrères et amis d’Algérie-Patriotique : « En se posant comme un intermédiaire entre l’Algérie et les Frères musulmans libyens, le leader du parti islamiste tunisien Ennahdha, Rached Ghannouchi, cherche-t-il à se faire une publicité gratuite sur le dos de l’Algérie ? Des responsables au ministère algérien des Affaires étrangères en sont convaincus, surtout, affirment-ils, qu’ils n’ont besoin des services de personne pour discuter avec nos frères libyens» (2).
Rencontre secrète entre Ghannouchi, Sallabi et Ahmed Ouyahia
Il n’en demeure pas moins vrai que les relations entre la présidence algérienne et la confrérie des Frères musulmans sont excellentes depuis le début du « printemps » dit arabe. Outre la dernière visite de Ghannouchi à Bouteflika, le 22 janvier dernier, le chef de cabinet de ce dernier, Ahmed Ouyahia, s’est discrètement rendu à tunis, toujours en janvier, pour revoir le chef des Frères musulmans Tunisiens. Lorsque la nouvelle a fuité, Ahmed Ouyahia, qui est également secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), a prétendu que cette rencontre s’inscrivait dans le cadre de ses activités partisanes ! Le site d’information algérien, TSA, s’est alors interrogé, « Pourquoi un échange inter partisan, pour reprendre l’expression de la source diplomatique (algérienne), serait-il tenu secret ? » Et TSA de répondre : « Visiblement, Ahmed Ouyahia était bel et bien à Tunis pour le dossier libyen puisqu’il a eu à rencontrer, entre autres, Ali Al Sallabi, un des principaux leaders islamistes libyens… » (3).
Ne pouvant plus nier l’évidence, Jamel Aoui, le chargé de l’information d’Ennahdha, a confirmé la rencontre entre Ouyahia, Ghannouchi et Sallabi, évoquant une « visite officieuse ». Sur radio Shems FM, il a déclaré que cette « visite a porté sur les intérêts communs des deux pays mais surtout sur le dossier libyen. Cette visite a concordé avec celle du Cheikh Ali Al Sallabi. C’est au domicile de Rached Ghannouchi que tous deux ont été accueillis (…) !
Rached Ghannouchi utilise l’Algérie à des fins islamistes
Selon Algérie-Patriotique, qui cite une source diplomatique algérienne, pour les Affaires étrangères algériennes, « c’est certain, Rached Ghannouchi profite des portes qui lui sont ouvertes en Algérie pour prouver à l’opinion tunisienne qu’il a encore du poids et surtout qu’il est une personnalité incontournable dans les milieux islamistes maghrébins » A notre confrère d’Algérie-Patriotique d’ajouter que Ghannouchi « se démène comme un diable pour prouver que les Frères musulmans représentent au Maghreb un courant d’opinion et une force de frappe dont il n’est pas possible de se passer (…) En fin calculateur, Rached Ghannouchi voit la Libye comme un moyen de rebondir politiquement et de prouver à l’opinion internationale que les Frères musulmans peuvent encore jouer un rôle de force stabilisatrice au Maghreb et plus généralement dans le monde arabe » (voir lien ci-dessous).
Fin janvier dernier, le chef de la secte islamiste tunisienne Ennahdha a même assuré avoir été mandaté par le président Bouteflika pour convaincre les islamistes en Libye « de jouer un rôle positif » pour le règlement de la crise dans ce pays. Ce à quoi la même source diplomatique algérienne, se confiant à TSA, a répliqué : « M. Ghannouchi fait de la politique interne (tunisienne). En Algérie, il n’y a pas de diplomatie parallèle. Pensez-vous que nous avons besoin de Ghannouchi pour discuter avec les parties libyennes ? » (lien ci-dessous).
Fin de non recevoir d’Abdel Fattah Al-Sissi
Selon une information du quotidien arabe Al Qods Al Arabi qui paraît à Londres, Rached Ghannouchi travaillerait en coordination avec Alger et Tunis pour faire rencontrer en Tunisie Fayez Al Saraj, président du Gouvernement de l’accord national (GNA) et Khalifa Haftar, chef des Forces armées du Parlement de Tobrouk, avant un sommet à trois (Bouteflika, Sissi, Essebsi). Nos propres sources indiquent qu’avec l’aval de Bouteflika, Rached Ghannouchi espérait réunir Sarraj, Haftar et Sallabi, le complice d’Abdelhakim Belhadj en Libye. Mais l’Egypte s’y est radicalement opposée, faisant ainsi avorter le plan que Rached Ghannouchi, avec la passivité complice de Béji Caïd Essebsi, a fait avaliser par Bouteflika au mépris des intérêts stratégiques de l’Algérie et du Maghreb en général.
Principal soutien logistique, militaire et diplomatique de Khalifa Haftar, appuyé par la Russie et désormais par la nouvelle administration américaine, Abdel Fattah Al-Sissi ne compte ainsi faire aucune concession aux Frères musulmans, confrérie inscrite par l’Egypte et les Emirats Arabes Unis comme organisation terroriste. C’est l’une des raisons pour lesquelles le dernier accord effectivement conclu entre Haftar et Sarraj, le 14 février dernier, a exclu d’office Belhadj et Sallabi. De sources égyptiennes, cet accord consiste à poursuivre le « nettoyage » de la Libye des djihadistes de Daech et d’Al-Qaïda, ainsi que des mercenaires du Qatar en Libye, les Frères musulmans. L’accord confie à Khalifa Haftar cette mission militaire soutenue par le « Conseil suprême des tribus libyennes » (présidé par Ageli Abdussalam Breni), jusqu’à l’organisation, en 2018, d’élections législatives et présidentielles.
Quant au « Sommet » Algérie-Tunisie-Égypte sur la crise libyenne, qui était prévu en mars prochain, une source diplomatique égyptienne nous a assurée qu’il est désormais caduque et qu’il se limiterai à une réunion informelle des ministres des Affaires étrangères des trois pays. Sauf changement de dernière minute ou volte face algérienne, cette rencontre devrait se tenir le 1er mars prochain à Tunis.
Nebil Ben Yahmed
Liens extérieurs:
- http://www.tunisie-secret.com/Bouteflika-est-il-le-protecteur-des-Freres-musulmans-tunisiens_a1698.html
- http://www.algeriepatriotique.com/article/une-source-diplomatique-r%C3%A9v%C3%A8le-%C2%ABalger-n%E2%80%99-pas-besoin-du-tunisien-ghannouchi-pour-discuter
- http://www.tsa-algerie.com/20170216/ahmed-ouyahia-face-dilemme-de-double-casquette/