On se souvient tous du jour où Moncef Marzouki, élus avec 7000 voix prélevées sur le quota islamiste, a prêté serment devant ce qu’ils appellent l’Assemblée nationale constituante, une trouvaille de l’extrême-gauche tunisienne qui a été mise en musique par Iyadh Ben Achour, Sadok Belaïd et d’autres juristes « révolutionnaires » qui, sous l’ancien régime, n’osaient ouvrir leur bouche que chez leur dentiste.
On se souvient tous de ce mardi 13 décembre 2011, où Moncef Marzouki, que Rached Ghannouchi a désigné au palais de Carthage, a été applaudi par 217 « élus du peuple » aux anges, à l’idée du salaire qu’ils vont toucher, et par les renégats qui ont vendu leur âme à l’oncle Sam, au frère Hamad et au cousin David : Rachid Ammar, Iyadh Ben Achour, Kamel Jendoubi, Kamel Laâbidi, Mustapha Kamel Nabli, Othman Battikh, Abdesselem Jerad, Abdelfattah Amor et d’autres nouvelles figures dirigeantes des 140 partis politiques.
Parmi cette auguste assemblée suzeraine, à laquelle ne manquait que le Proconsul Jacob Walles, une infime minorité au sein d’Ennahda et du CPR était au courant de l’acte illégal que venait de commettre celui qui n’aurait jamais dû devenir président, si provisoire soit-il. C’était le 6 décembre 2011, que le tribunal de première instance de Grombalia, sous le chantage de Mohamed Abbou et Samir Ben Amor, a rendu un jugement attestant, post mortem, que la mère de Moncef Marzouki est bel et bien de nationalité tunisienne. Pourquoi sous le chantage? Parce que le juge en question, un certain H.G, est un juge à la réputation de corrompu depuis l’ancien régime. Mais le plus grave n’est pas là.
Selon l’article 40 de la Constitution tunisienne version 2009, « Peut se porter candidat à la présidence de la République tous tunisiens jouissant exclusivement de la nationalité tunisienne, de religion musulmane, de père, de mère, de grands pères paternels et maternels tunisiens, demeurés tous de nationalité tunisienne sans discontinuité ». Est-ce en raison de cet article parfaitement clair de la Constitution tunisienne que Moncef Marzouki a précipitamment procédé à la rectification de son acte de naissance, plus exactement à la mention « mère de nationalité tunisienne » ?
Si on lit bien cet acte de naissance dont Tunisie-Secret a pu obtenir une copie en octobre dernier (ci-joint le document scanné), dans la rubrique Observations, en bas de l’acte, à la suite de deux observations relatives à son mariage puis à son divorce, il est indiqué ce qui suit : « Par jugement en rectification émanant du tribunal de première instance de Grombalia, le 6 décembre 2011, sous le numéro 80180, l’acte présent a été modifié comme suite : la nationalité de la mère du titulaire de cet acte de naissance est bien tunisienne ».
La question est dès lors la suivante : pourquoi donc Moncef Marzouki a-t-il éprouvé le besoin de rectifier son acte de naissance une semaine avant de prêter serment, le 13 décembre 2011 ? En quoi cela était-il important et urgent de préciser que sa mère, décédée depuis plusieurs années, était de nationalité tunisienne ? La fameuse ISIE, qui a joué un rôle déterminant dans l'exécution de la stratégie américaine de mettre au pouvoir les islamistes, était-elle au courant de cet acte de naissance arrangé? Kamel Jendoubi, qui a relevé plusieurs dépassements et irrégularités lors de la mascarades électorales du 23 octobre 2011 et qui a laissé faire, a t-il sciemment validé la candidature de son ami Marzouki ? Nous posons ces questions et c’est aux journalistes tunisiens de continuer l’investigation. Il est assez facile en Tunisie de tirer l'acte de naissance de quelqu'un.
S’il s’avère, comme nous le pensons, que la mère de Moncef Marzouki était de nationalité marocaine, ce dernier aura des comptes à rendre devant les fameux « élus du peuple », qui sont eux-mêmes justiciables pour l'argent qu'ils perçoivent depuis la fin de leur mandant (23 octobre 2012), et même devant la Justice « transitionnelle » qu'il promet à ses ennemis ! Sans affirmer quoique ce soit, nous avons de fortes présomptions qu'il s'est passé quelque chose de grave et d’illégale. Le peuple a le droit de connaître la vérité. Dans quelques semaines, les Tunisiens pourraient peut-être se réveiller en apprenant que leur ex-président était un sujet de son altesse royale, sa majesté Mohamed VI ! Un délit bien moins grave que la Haute trahison, pour avoir bradé la Tunisie à un autre roitelet, celui du Qatar, pour avoir envoyé au djihad en Syrie de jeunes tunisiens, et pour avoir ouvert les archives de l'Etat tunisien à l'Etat-Télévision du Qatar, Al-Jazeera.
Lilia Ben Rejeb
On se souvient tous de ce mardi 13 décembre 2011, où Moncef Marzouki, que Rached Ghannouchi a désigné au palais de Carthage, a été applaudi par 217 « élus du peuple » aux anges, à l’idée du salaire qu’ils vont toucher, et par les renégats qui ont vendu leur âme à l’oncle Sam, au frère Hamad et au cousin David : Rachid Ammar, Iyadh Ben Achour, Kamel Jendoubi, Kamel Laâbidi, Mustapha Kamel Nabli, Othman Battikh, Abdesselem Jerad, Abdelfattah Amor et d’autres nouvelles figures dirigeantes des 140 partis politiques.
Parmi cette auguste assemblée suzeraine, à laquelle ne manquait que le Proconsul Jacob Walles, une infime minorité au sein d’Ennahda et du CPR était au courant de l’acte illégal que venait de commettre celui qui n’aurait jamais dû devenir président, si provisoire soit-il. C’était le 6 décembre 2011, que le tribunal de première instance de Grombalia, sous le chantage de Mohamed Abbou et Samir Ben Amor, a rendu un jugement attestant, post mortem, que la mère de Moncef Marzouki est bel et bien de nationalité tunisienne. Pourquoi sous le chantage? Parce que le juge en question, un certain H.G, est un juge à la réputation de corrompu depuis l’ancien régime. Mais le plus grave n’est pas là.
Selon l’article 40 de la Constitution tunisienne version 2009, « Peut se porter candidat à la présidence de la République tous tunisiens jouissant exclusivement de la nationalité tunisienne, de religion musulmane, de père, de mère, de grands pères paternels et maternels tunisiens, demeurés tous de nationalité tunisienne sans discontinuité ». Est-ce en raison de cet article parfaitement clair de la Constitution tunisienne que Moncef Marzouki a précipitamment procédé à la rectification de son acte de naissance, plus exactement à la mention « mère de nationalité tunisienne » ?
Si on lit bien cet acte de naissance dont Tunisie-Secret a pu obtenir une copie en octobre dernier (ci-joint le document scanné), dans la rubrique Observations, en bas de l’acte, à la suite de deux observations relatives à son mariage puis à son divorce, il est indiqué ce qui suit : « Par jugement en rectification émanant du tribunal de première instance de Grombalia, le 6 décembre 2011, sous le numéro 80180, l’acte présent a été modifié comme suite : la nationalité de la mère du titulaire de cet acte de naissance est bien tunisienne ».
La question est dès lors la suivante : pourquoi donc Moncef Marzouki a-t-il éprouvé le besoin de rectifier son acte de naissance une semaine avant de prêter serment, le 13 décembre 2011 ? En quoi cela était-il important et urgent de préciser que sa mère, décédée depuis plusieurs années, était de nationalité tunisienne ? La fameuse ISIE, qui a joué un rôle déterminant dans l'exécution de la stratégie américaine de mettre au pouvoir les islamistes, était-elle au courant de cet acte de naissance arrangé? Kamel Jendoubi, qui a relevé plusieurs dépassements et irrégularités lors de la mascarades électorales du 23 octobre 2011 et qui a laissé faire, a t-il sciemment validé la candidature de son ami Marzouki ? Nous posons ces questions et c’est aux journalistes tunisiens de continuer l’investigation. Il est assez facile en Tunisie de tirer l'acte de naissance de quelqu'un.
S’il s’avère, comme nous le pensons, que la mère de Moncef Marzouki était de nationalité marocaine, ce dernier aura des comptes à rendre devant les fameux « élus du peuple », qui sont eux-mêmes justiciables pour l'argent qu'ils perçoivent depuis la fin de leur mandant (23 octobre 2012), et même devant la Justice « transitionnelle » qu'il promet à ses ennemis ! Sans affirmer quoique ce soit, nous avons de fortes présomptions qu'il s'est passé quelque chose de grave et d’illégale. Le peuple a le droit de connaître la vérité. Dans quelques semaines, les Tunisiens pourraient peut-être se réveiller en apprenant que leur ex-président était un sujet de son altesse royale, sa majesté Mohamed VI ! Un délit bien moins grave que la Haute trahison, pour avoir bradé la Tunisie à un autre roitelet, celui du Qatar, pour avoir envoyé au djihad en Syrie de jeunes tunisiens, et pour avoir ouvert les archives de l'Etat tunisien à l'Etat-Télévision du Qatar, Al-Jazeera.
Lilia Ben Rejeb
Pour protéger nos sources, nous avons volontairement flouté le numéro de l'acte de naissance, le nom de la municipalité d'où il a été extrait, ainsi que le nom de l'agent municipal qui l'a signé.