Pourquoi est-il le deuxième Kahlaoui à tromper son recruteur, Moncef Marzouki ? Parce que ce dernier a déjà commis la bourde de nommer comme premier conseiller à la Présidence un ancien cacique du RCD, Abdallah Kahlaoui. Tunisie-Secret, à l’époque (over-blog), a été le premier à découvrir le pot aux roses, le 19 janvier 2012, en dévoilant à l’opinion tunisienne qu’Abdallah Kahlaoui devait sa carrière à Ben Ali et qu’il était jusqu’au 14 janvier 2011 un haut cadre du RCD. Deux semaines après, pour éviter le scandale, Marzouki a poussé son éphémère conseiller principal à la démission.
Pourquoi cette réplique à Tarek Kahlaoui ?
Le cas de Tarek Kahlaoui est encore plus édifiant. Il est actuellement président de l’Institut des Etudes Stratégiques (choses connue), avec rang de secrétaire d’Etat (chose moins connue), une institution dont le siège est à Carthage Amilcar et qui dépend directement de la présidence de la République. On le voit sur toutes les chaines de télévision, humiliant un tel, vilipendant tel autre, avec une arrogance et une insolence inégalées. Pour être sincère avec nos lecteurs, nous avons voulu publier le présent article il y a déjà plus d’un mois, tout de suite après l’avoir vu sur Hannibal TV calomniant Mezri Haddad, alors qu’il était déjà hors antenne et intervenant à partir de Paris. Mais paradoxalement, c’est lui qui nous a demandé de ne pas attaquer ce « jeune qui ne sait pas ce qu’il dit ». Depuis que nous avons lancé ce site, nous n’avons pas caché à nos lecteurs que, chaque fois que ce philosophe ou d'autres intellectuels honorables sont injustement calomniés, nous les défendrons et particulièrement M.Haddad, parce qu’il a été le premier et le seul tunisien à nous ouvrir les yeux sur le « printemps arabe ». Espérons qu’il ne nous en voudra pas de publier le présent article, parce que cette fois-ci, le dénommé Tarek Kahlaoui s’en est pris à Béji Caïd Essebsi (voir vidéo ci-dessous). Nous n’avons pourtant pas été très tendre avec cet ancien premier ministre, mais avec Tarek Kahlaoui, trop c’est trop. Notre voyou a dépassé les limites de l’indécence.
Cet imposteur n’a jamais été professeur aux Etats-Unis
Avant le 14 janvier 2011, personne ne connaissait ce jeune « révolutionnaire » venu de nul part, qui s’est constitué un CV académique surdimensionné et un parcours politique irréprochable. Agé de 37 ans, il dit avoir été « professeur » à l‘Université Rutgers au New Jersey , après avoir soutenu son diplôme de fin d’étude aux Etats-Unis. C’est évidemment prestigieux, pas tant en raison de la cotation de cette université qui fait partie des quinze universités les moins cotées aux Etats-Unis et la moins sérieuse, mais parce que tout ce qui vient de l’Amérique du Nord, après la « révolution du jasmin », est digne d’intérêt et mérite, de facto, de faire partie de cette nouvelle élite politique tunisienne à la création de laquelle nos «libérateurs » américains ont très largement contribué. Certes, il a fait des études en histoire de l’art, mais d'abord à l'University of Pennsylvania, là où enseigne Jane Sharp, le philosophe de la "révolution sans violence" dont le livre a été la Bible des cyberdissidents arabes que les Américains ont formaté depuis 2004 pour provoquer le "printemps arabe". Tarek Kahlaoui est donc un cyber-collabos de la première génération. C'est par la suite qu'il a terminé ses études à Rutgers University avec une option en archéologie. Mais les profanes doivent savoir qu’aux Etats-Unis, les étudiants en fin d’étude peuvent assister leurs professeurs titulaires quelques heures par semaines, en échange d’une rétribution équivalente à une bourse. Tarek Kahlaoui n’a donc jamais été « Professeur » à Rutgers, mais étudiant-moniteur à l'University of Pennsylvania et ce, jusqu’à la soutenance de son diplôme de fin d'étude en 2009. Les étudiants tunisiens de famille modeste, ce qui est le cas de Tarek, n'ont pas eu la chance de faire leurs études aux Etats-Unis. La question est donc de savoir qui a payé les premières années d'étude de tarek Kahlaoui ? Freedom House, Open Society, ou tout simplement Ennahda ?
Parcours d’un islamiste bien discret et au service du Qatar
Dès septembre 2008, Tarek Kahlaoui a été recruté par la chaine qatarie Al-Jazeera, comme beaucoup d’autres tunisiens sympathisants ou proches d’Ennahda. Tarek Kahlaoui n’a pas été un proche d’Ennahda mais un militant, section Taquiyya, c’est-à-dire ceux qui ne doivent pas se dévoiler pour ne pas avoir des problèmes en Tunisie. C’est son ami Rafik Abdessalem qui est intervenu en sa faveur dans ce recrutement, étant lui-même cadre supérieur de cette chaine inférieur ! Entre islamistes, la solidarité est infaillible. La seule expérience professionnelle de celui qui a été bombardé directeur de l’Institut des Etudes Stratégiques à Carthage, c’est à peine deux années passées au « Centre d’études stratégiques d’Al-Jazeera ». Pour preuve, le document ci-dessous, qui est un article publié dans « La face cachée des révolutions arabes » (éd. Ellipses, 2012), par Taoufik Bourgou (tunisien), maitre de conférence en Science Politique à l’Université de droit Lyon 3- Jean Moulin et Directeur du Centre d’Etudes de la Politique et des Institutions Américaines (CEPIA).
Un scribouillard inféodé à Sakher El-Materi
Parallèlement au boulot qu’il effectuait pour Al-Jazeera, Tarek Kahlaoui pensait à son avenir « politique » et « universitaire » en Tunisie. En janvier 2010, il a eu la « chance » de rencontrer celui qui devait hériter du trône tunisien, Sakher El-Materi. Le tunisien qui le lui a présenté, un certain J.L, dit que Tarek Kahlaoui avait fait ce jour là le siège de l’hôtel Ritz-Carlton, dans le quartier chic de West Bay Lagoon à Doha. Une trace écrite de cette rencontre existe dans le bureau des services de renseignement tunisien au sein de l’ambassade de Tunisie au Qatar. A cette époque, l’héritier du trône avait la cote chez les islamistes tunisiens, se présentant lui-même comme un islamiste light. C’est tout de suite après cette rencontre entre deux jeunes que tout rapproche, y compris la discrète barbichette, que Tarek Kahlaoui a commencé à écrire pour le quotidien Assabah, dont le propriétaire était Sakher El-Materi. Pour ne citer que cet exemple, il a publié dans ce quotidien un article intitulé « Les Arabes ont-ils besoin de Wikileaks ? », une critique contre Wikileaks qui venaient de publier des informations sur le régime tunisien et particulièrement sur Sakher El-Materi, qui ne sentaient pas le jasmin ! Son article est daté du 30 octobre 2010 (http://www.assabah.com.tn/pdf/1288385995_30102010-ASSABAH.pdf )
A titre anecdotique, il signait déjà Tarek Kahlaloui, Professeur d’Histoire du Moyen-Orient à l’Université Rutgers ! Et à titre historique, Tarek Kahlaoui avait demandé à Sakher El-Materi d’intercéder en sa faveur pour se faire embaucher par Mhammad Hassine Fantar, éminent archéologue et titulaire à l’époque de la « Chaire Ben Ali pour le dialogue des religions et des civilisations » ! Pour les curieux, la trace écrite du dossier de candidature de Tarek Kahlaoui existe à l’Université de Tunis-Al-Manar, là où Fantar avait ses locaux.
Pourquoi cette réplique à Tarek Kahlaoui ?
Le cas de Tarek Kahlaoui est encore plus édifiant. Il est actuellement président de l’Institut des Etudes Stratégiques (choses connue), avec rang de secrétaire d’Etat (chose moins connue), une institution dont le siège est à Carthage Amilcar et qui dépend directement de la présidence de la République. On le voit sur toutes les chaines de télévision, humiliant un tel, vilipendant tel autre, avec une arrogance et une insolence inégalées. Pour être sincère avec nos lecteurs, nous avons voulu publier le présent article il y a déjà plus d’un mois, tout de suite après l’avoir vu sur Hannibal TV calomniant Mezri Haddad, alors qu’il était déjà hors antenne et intervenant à partir de Paris. Mais paradoxalement, c’est lui qui nous a demandé de ne pas attaquer ce « jeune qui ne sait pas ce qu’il dit ». Depuis que nous avons lancé ce site, nous n’avons pas caché à nos lecteurs que, chaque fois que ce philosophe ou d'autres intellectuels honorables sont injustement calomniés, nous les défendrons et particulièrement M.Haddad, parce qu’il a été le premier et le seul tunisien à nous ouvrir les yeux sur le « printemps arabe ». Espérons qu’il ne nous en voudra pas de publier le présent article, parce que cette fois-ci, le dénommé Tarek Kahlaoui s’en est pris à Béji Caïd Essebsi (voir vidéo ci-dessous). Nous n’avons pourtant pas été très tendre avec cet ancien premier ministre, mais avec Tarek Kahlaoui, trop c’est trop. Notre voyou a dépassé les limites de l’indécence.
Cet imposteur n’a jamais été professeur aux Etats-Unis
Avant le 14 janvier 2011, personne ne connaissait ce jeune « révolutionnaire » venu de nul part, qui s’est constitué un CV académique surdimensionné et un parcours politique irréprochable. Agé de 37 ans, il dit avoir été « professeur » à l‘Université Rutgers au New Jersey , après avoir soutenu son diplôme de fin d’étude aux Etats-Unis. C’est évidemment prestigieux, pas tant en raison de la cotation de cette université qui fait partie des quinze universités les moins cotées aux Etats-Unis et la moins sérieuse, mais parce que tout ce qui vient de l’Amérique du Nord, après la « révolution du jasmin », est digne d’intérêt et mérite, de facto, de faire partie de cette nouvelle élite politique tunisienne à la création de laquelle nos «libérateurs » américains ont très largement contribué. Certes, il a fait des études en histoire de l’art, mais d'abord à l'University of Pennsylvania, là où enseigne Jane Sharp, le philosophe de la "révolution sans violence" dont le livre a été la Bible des cyberdissidents arabes que les Américains ont formaté depuis 2004 pour provoquer le "printemps arabe". Tarek Kahlaoui est donc un cyber-collabos de la première génération. C'est par la suite qu'il a terminé ses études à Rutgers University avec une option en archéologie. Mais les profanes doivent savoir qu’aux Etats-Unis, les étudiants en fin d’étude peuvent assister leurs professeurs titulaires quelques heures par semaines, en échange d’une rétribution équivalente à une bourse. Tarek Kahlaoui n’a donc jamais été « Professeur » à Rutgers, mais étudiant-moniteur à l'University of Pennsylvania et ce, jusqu’à la soutenance de son diplôme de fin d'étude en 2009. Les étudiants tunisiens de famille modeste, ce qui est le cas de Tarek, n'ont pas eu la chance de faire leurs études aux Etats-Unis. La question est donc de savoir qui a payé les premières années d'étude de tarek Kahlaoui ? Freedom House, Open Society, ou tout simplement Ennahda ?
Parcours d’un islamiste bien discret et au service du Qatar
Dès septembre 2008, Tarek Kahlaoui a été recruté par la chaine qatarie Al-Jazeera, comme beaucoup d’autres tunisiens sympathisants ou proches d’Ennahda. Tarek Kahlaoui n’a pas été un proche d’Ennahda mais un militant, section Taquiyya, c’est-à-dire ceux qui ne doivent pas se dévoiler pour ne pas avoir des problèmes en Tunisie. C’est son ami Rafik Abdessalem qui est intervenu en sa faveur dans ce recrutement, étant lui-même cadre supérieur de cette chaine inférieur ! Entre islamistes, la solidarité est infaillible. La seule expérience professionnelle de celui qui a été bombardé directeur de l’Institut des Etudes Stratégiques à Carthage, c’est à peine deux années passées au « Centre d’études stratégiques d’Al-Jazeera ». Pour preuve, le document ci-dessous, qui est un article publié dans « La face cachée des révolutions arabes » (éd. Ellipses, 2012), par Taoufik Bourgou (tunisien), maitre de conférence en Science Politique à l’Université de droit Lyon 3- Jean Moulin et Directeur du Centre d’Etudes de la Politique et des Institutions Américaines (CEPIA).
Un scribouillard inféodé à Sakher El-Materi
Parallèlement au boulot qu’il effectuait pour Al-Jazeera, Tarek Kahlaoui pensait à son avenir « politique » et « universitaire » en Tunisie. En janvier 2010, il a eu la « chance » de rencontrer celui qui devait hériter du trône tunisien, Sakher El-Materi. Le tunisien qui le lui a présenté, un certain J.L, dit que Tarek Kahlaoui avait fait ce jour là le siège de l’hôtel Ritz-Carlton, dans le quartier chic de West Bay Lagoon à Doha. Une trace écrite de cette rencontre existe dans le bureau des services de renseignement tunisien au sein de l’ambassade de Tunisie au Qatar. A cette époque, l’héritier du trône avait la cote chez les islamistes tunisiens, se présentant lui-même comme un islamiste light. C’est tout de suite après cette rencontre entre deux jeunes que tout rapproche, y compris la discrète barbichette, que Tarek Kahlaoui a commencé à écrire pour le quotidien Assabah, dont le propriétaire était Sakher El-Materi. Pour ne citer que cet exemple, il a publié dans ce quotidien un article intitulé « Les Arabes ont-ils besoin de Wikileaks ? », une critique contre Wikileaks qui venaient de publier des informations sur le régime tunisien et particulièrement sur Sakher El-Materi, qui ne sentaient pas le jasmin ! Son article est daté du 30 octobre 2010 (http://www.assabah.com.tn/pdf/1288385995_30102010-ASSABAH.pdf )
A titre anecdotique, il signait déjà Tarek Kahlaloui, Professeur d’Histoire du Moyen-Orient à l’Université Rutgers ! Et à titre historique, Tarek Kahlaoui avait demandé à Sakher El-Materi d’intercéder en sa faveur pour se faire embaucher par Mhammad Hassine Fantar, éminent archéologue et titulaire à l’époque de la « Chaire Ben Ali pour le dialogue des religions et des civilisations » ! Pour les curieux, la trace écrite du dossier de candidature de Tarek Kahlaoui existe à l’Université de Tunis-Al-Manar, là où Fantar avait ses locaux.
Un opportuniste recyclé chez Moncef Marzouki
Dès le 15 janvier 2011, comme beaucoup d’autres khoubsistes, Tarek Kahlaoui s’est mis à « militer » sur facebook. Il est vrai qu’en bon adepte de la Taquiyya, il était déjà présent dans les réseaux sociaux, mais il ne signait jamais de son vrai nom, préférant utiliser le pseudonyme de Tahar Laswad, même si les articles qu’il publiait n’étaient pas proprement dit politiques, encore moins critiques à l’égard de Ben Ali. Un mois après la chute du régime, il est devenu l’une des figures emblématiques de la « révolution du jasmin » et du « printemps arabe » en général, puisqu’il ne se contentait pas de stigmatiser l’ancienne élite politique et intellectuelle tunisienne, mais appelait violemment à la chute des régimes libyen, algérien, égyptiens, syriens et même marocain. Par tactique concertée avec Ennahda qui était de toute façon certaine de gagner, Tarek Kahlaoui s’est présenté aux élections du 23 octobre 2011 avec une liste indépendante pour attirer les jeunes pas très en phase avec l’islamisme. Il s’est présenté à Ben Arous en tant que tête de liste de la « Voix des Jeunes ». Essuyant un échec cuisant avec un score de 0,2%, soit 545 voix obtenues, il a immédiatement rejoint le CPR de Moncef Marzouki, l’allié historique d’Ennahda. C’est à partir de ce moment là que commence son ascension jusqu’à sa nomination, le 17 mai 2012, à la tête de l’Institut des Etudes Stratégiques, un poste directement rattaché à a présidence et qui nécessite des qualifications universitaires adéquates et au moins une dizaine de publications académiques. Selon des rumeurs que Tarek Kahlaoui laisse volontairement courir, c’est Ahmed Kahlaoui, un ancien syndicaliste de l’enseignement secondaire converti au baathisme, qui aurait convaincu son ami de longue date Moncef Marzouki d’aider ce jeune « haute compétence ». Et pour cause: Tarek Kahlaoui est le fils d'Ahmed Kahlaoui, ex-enseignant d'arabe dans un lycée de Radès, syndicaliste et baathiste, au parcours militant parfaitement honorable, y compris sous le régime de Ben Ali.
Des personnalités académiques s’étaient élevées contre cette nomination
La polémique a commencé dans Business News du 22 juillet 2012, avec une pétition signée par de respectables universitaires tunisiens exerçant en Tunisie à l’étranger et scandalisés de voir une telle incompétence à la tête de l’Institut des Etudes Stratégiques, ainsi d’ailleurs que son nouveau staff tout aussi médiocre que lui. Ils dénonçaient le copinage et le favoritisme partisan dont avait fait preuve Marzouki en nommant un membre du CPR à la tête de cette Institut. Plutôt que d’écouter ces universitaires aux motivations patriotiques et scientifiques, Moncef Marzouki a maintenu à son poste son jeune protégé au prix des intérêts supérieurs du pays. Mieux encore, l’incompétent en question s’est permis d’attaquer violemment nos confrères de Business News, sur sa page facebook et sur son blog, là où il publiait autrefois ses « études hautement universitaires ». Arrogance et insolence qui lui ont valu cette réplique de Business News : « Après la révolution, le militant directeur-secrétaire d’Etat s’est réinventé un CV et une biographie et réussit à leurrer son président et quelques militants sincères du CPR. Mais ce type de tromperies ne marche pas avec les universitaires chevronnés qui n’ont demandé qu’une chose à voir : ses publications scientifiques en rapport avec ses activités actuelles. Point. Ils ont attiré notre attention, nous avons vérifié, constaté et publié. Si lui est déconnecté du milieu scientifique et universitaire, c’est son affaire, mais c’est notre rôle de relayer ce type de polémiques qui sont loins d’être stériles vu l‘Institut qu’elles touchent ».
Un nain qui s’en prend à un géant !
Nain et géant, d’abord du point de vue de l’âge : 37 ans pour le premier et 86 ans pour le second. Du point de vue des études universitaires et de l’expérience politique aussi. Du point de vue des publications : le premier a scribouillé quelques articles sur facebook et le second est l’auteur d’un livre. Toutes ces différences n’ont pas amené Tarek Kahlaoui à faire preuve d’humilité et d’objectivité historique dans sa charge contre Béji lors d’un meeting organisé à Tataouine, le 5 janvier dernier (voir vidéo). Se faisant passer pour un youssefiste –le youssefisme étant à la mode ces derniers mois- il a accusé Béji d’avoir été le chef des tortionnaires entre 1955 et 1956, ainsi qu’en 1963 contre les comploteurs à la solde de Lazhar Chraïti. C’est-à-dire les traitres qui voulaient renverser Bourguiba, le seul véritable géant que la Tunisie a produit. Cet ignorant de l’histoire exhibait comme preuve une publication de Abdeljelil Témimi datant de 2004 et reproduisant le témoignage de Béji. Il a aussi déversé sa haine contre Bourguiba en jetant un discrédit sur les acquis de l’indépendance interne négociée avec Mendès France et considérée par cet ignorant comme un acte de trahison…
C’était le portrait incomplet d’un « professeur » et futur ministre, charrié par la boue du « printemps arabe ». Nous mettons au défi Tarek Kahlaoui de mettre en doute la moindre information dans ce portrait. Outre les raisons subjectives que nous vous avons sincèrement indiqués, dans Tunisie-Secret, nous traquons les islamo-impérialistes, les cyber-collabos, les mercenaires du Qatar et les révolutionnaires de la 25eme heure. Quant à la crise entre youssefistes et bourguibistes, nous y reviendrons avec un dossier et des documents inédits qui prouvent la justesse de Bourguiba,considéré aujourd’hui comme un monstre, et les égarements de Salah Ben Youssef, élevé au rang d’un saint.
www.tunisie-secret.com
Karim Zmerli et Lilia Ben Rejeb
Dès le 15 janvier 2011, comme beaucoup d’autres khoubsistes, Tarek Kahlaoui s’est mis à « militer » sur facebook. Il est vrai qu’en bon adepte de la Taquiyya, il était déjà présent dans les réseaux sociaux, mais il ne signait jamais de son vrai nom, préférant utiliser le pseudonyme de Tahar Laswad, même si les articles qu’il publiait n’étaient pas proprement dit politiques, encore moins critiques à l’égard de Ben Ali. Un mois après la chute du régime, il est devenu l’une des figures emblématiques de la « révolution du jasmin » et du « printemps arabe » en général, puisqu’il ne se contentait pas de stigmatiser l’ancienne élite politique et intellectuelle tunisienne, mais appelait violemment à la chute des régimes libyen, algérien, égyptiens, syriens et même marocain. Par tactique concertée avec Ennahda qui était de toute façon certaine de gagner, Tarek Kahlaoui s’est présenté aux élections du 23 octobre 2011 avec une liste indépendante pour attirer les jeunes pas très en phase avec l’islamisme. Il s’est présenté à Ben Arous en tant que tête de liste de la « Voix des Jeunes ». Essuyant un échec cuisant avec un score de 0,2%, soit 545 voix obtenues, il a immédiatement rejoint le CPR de Moncef Marzouki, l’allié historique d’Ennahda. C’est à partir de ce moment là que commence son ascension jusqu’à sa nomination, le 17 mai 2012, à la tête de l’Institut des Etudes Stratégiques, un poste directement rattaché à a présidence et qui nécessite des qualifications universitaires adéquates et au moins une dizaine de publications académiques. Selon des rumeurs que Tarek Kahlaoui laisse volontairement courir, c’est Ahmed Kahlaoui, un ancien syndicaliste de l’enseignement secondaire converti au baathisme, qui aurait convaincu son ami de longue date Moncef Marzouki d’aider ce jeune « haute compétence ». Et pour cause: Tarek Kahlaoui est le fils d'Ahmed Kahlaoui, ex-enseignant d'arabe dans un lycée de Radès, syndicaliste et baathiste, au parcours militant parfaitement honorable, y compris sous le régime de Ben Ali.
Des personnalités académiques s’étaient élevées contre cette nomination
La polémique a commencé dans Business News du 22 juillet 2012, avec une pétition signée par de respectables universitaires tunisiens exerçant en Tunisie à l’étranger et scandalisés de voir une telle incompétence à la tête de l’Institut des Etudes Stratégiques, ainsi d’ailleurs que son nouveau staff tout aussi médiocre que lui. Ils dénonçaient le copinage et le favoritisme partisan dont avait fait preuve Marzouki en nommant un membre du CPR à la tête de cette Institut. Plutôt que d’écouter ces universitaires aux motivations patriotiques et scientifiques, Moncef Marzouki a maintenu à son poste son jeune protégé au prix des intérêts supérieurs du pays. Mieux encore, l’incompétent en question s’est permis d’attaquer violemment nos confrères de Business News, sur sa page facebook et sur son blog, là où il publiait autrefois ses « études hautement universitaires ». Arrogance et insolence qui lui ont valu cette réplique de Business News : « Après la révolution, le militant directeur-secrétaire d’Etat s’est réinventé un CV et une biographie et réussit à leurrer son président et quelques militants sincères du CPR. Mais ce type de tromperies ne marche pas avec les universitaires chevronnés qui n’ont demandé qu’une chose à voir : ses publications scientifiques en rapport avec ses activités actuelles. Point. Ils ont attiré notre attention, nous avons vérifié, constaté et publié. Si lui est déconnecté du milieu scientifique et universitaire, c’est son affaire, mais c’est notre rôle de relayer ce type de polémiques qui sont loins d’être stériles vu l‘Institut qu’elles touchent ».
Un nain qui s’en prend à un géant !
Nain et géant, d’abord du point de vue de l’âge : 37 ans pour le premier et 86 ans pour le second. Du point de vue des études universitaires et de l’expérience politique aussi. Du point de vue des publications : le premier a scribouillé quelques articles sur facebook et le second est l’auteur d’un livre. Toutes ces différences n’ont pas amené Tarek Kahlaoui à faire preuve d’humilité et d’objectivité historique dans sa charge contre Béji lors d’un meeting organisé à Tataouine, le 5 janvier dernier (voir vidéo). Se faisant passer pour un youssefiste –le youssefisme étant à la mode ces derniers mois- il a accusé Béji d’avoir été le chef des tortionnaires entre 1955 et 1956, ainsi qu’en 1963 contre les comploteurs à la solde de Lazhar Chraïti. C’est-à-dire les traitres qui voulaient renverser Bourguiba, le seul véritable géant que la Tunisie a produit. Cet ignorant de l’histoire exhibait comme preuve une publication de Abdeljelil Témimi datant de 2004 et reproduisant le témoignage de Béji. Il a aussi déversé sa haine contre Bourguiba en jetant un discrédit sur les acquis de l’indépendance interne négociée avec Mendès France et considérée par cet ignorant comme un acte de trahison…
C’était le portrait incomplet d’un « professeur » et futur ministre, charrié par la boue du « printemps arabe ». Nous mettons au défi Tarek Kahlaoui de mettre en doute la moindre information dans ce portrait. Outre les raisons subjectives que nous vous avons sincèrement indiqués, dans Tunisie-Secret, nous traquons les islamo-impérialistes, les cyber-collabos, les mercenaires du Qatar et les révolutionnaires de la 25eme heure. Quant à la crise entre youssefistes et bourguibistes, nous y reviendrons avec un dossier et des documents inédits qui prouvent la justesse de Bourguiba,considéré aujourd’hui comme un monstre, et les égarements de Salah Ben Youssef, élevé au rang d’un saint.
www.tunisie-secret.com
Karim Zmerli et Lilia Ben Rejeb