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Exclusif: L'autre face cachée de Leila Ben Ali, par Nebil Ben Yahmed


31 Janvier 2016

Nul n’a été aussi stigmatisé qu’elle. Accusée à tort et à raison de tous les maux du pays, Leila Ben Ali a été considérée comme étant le principal « talon d’Achille » de l’ancien président de la République, expression qu’elle utilise elle-même dans son livre « Ma vérité » paru en 2012. Si tout le monde connaît son côté détestable, beaucoup ignore son côté bravoure ! TS, qui a précédemment critiqué l’épouse de Ben Ali, remet aujourd’hui les pendules à l’heure et rétablit les vérités occultées.


Dernière intox avant son départ toujours mystérieux et précipité pour l’Arabie Saoudite : Leila Ben Ali est passée à la Banque Centrale pour emporter dans son avion 1500 lingots d’or. Et les cons y ont cru ! Comme ils avaient cru à la mascarade du coffre-fort à Sidi Dhrif, à la légende du général félon Rachid Ammar « qui a dit non à Ben Ali », à l’autre légende « héroïque » du commandant transfuge et scélérat Samir Tarhouni, à la bande publicitaire « Ben Ali s’est enfui », au mensonge de la gifle de Fédia Hamdi à Mohamed Bouazizi, aux « diplômes universitaires» de ce clochard alcoolique qui n‘a jamais mis les pieds dans un lycée,… Et bien d’autres désinformations aussi grotesques et burlesques les unes que les autres.

Les lingots d’or, un conte pour des cons

Le conte pour enfants des lingots d’or remonte en réalité à décembre 2010, c’est-à-dire au début de la conspiration antitunisienne. Emise par les cybers-collabos formatés depuis 2007 par certains services américains, « l’information » a été bien évidemment relayée par la chaine des Frères musulmans, Al-Jazeera. Le 17 janvier 2011, elle a été reprise par le très sérieux quotidien islamo-atlantiste, Le Monde, financé notamment par le Qatar, sous la plume d’un certain Arnaud Leparmentier. L’article de ce petit journaleux était titré « Paris soupçonne l'épouse du président déchu d'avoir fui avec 1,5 tonne d'or », et on pouvait y lire qu’il s’agit d’une « supposition de l’Elysée, qui se fonde sur des recoupements des services secrets français » selon lesquels, « Leila Trabelsi, la femme du président, se serait rendue à la Banque centrale de Tunisie chercher des lingots d'or ».

Nous savons depuis que cette désinformation puisée dans les ragots de facebook (décembre 2010) émanait effectivement d’une cellule élyséenne, Nicolas Sarkozy ayant compris la signature anglo-américaine dans la « révolution du jasmin » et voulant être parmi les chantres de ce qui s’appellera plus tard le « printemps arabe ». C’est au nom de la même logique opportuniste qu’il vendra, deux jours auparavant (le 15 janvier 2011), à des journalistes français aux ordres de l’Elysée, une autre désinformation : « nous avons refusé l’atterrissage en France de l’avion de Ben Ali ». Et là aussi, les cons y ont cru !

Nous savons depuis, que cette « information » sur les lingots d’or a été catégoriquement démentie par le Gouverneur de la Banque centrale tunisienne à l’époque ainsi que par son successeur, qui avait d’ailleurs affirmé dans la même déclaration qu’entre décembre 2010 et janvier 2011, il n’y a eu aucun transfert d’argent de la Banque Centrale vers vers des comptes à l’étranger. Mieux encore, et TS a été le premier site d’information à le révéler à l’époque, Ben Ali a laissé dans les coffres de la BCT plus de 5 milliards de dinars comme réserve stratégique en devise. Comme nous l’écrivions le 30 décembre 2013, dans un article de Karim Zmerli, « Non seulement pas un lingot d’or n’a été embarqué dans l’avion qui a emporté Ben Ali et sa famille vers l’exil saoudien, mais ce dernier a laissé dans les coffres de la Banque centrale une réserve stratégique de 5480 millions, outre le budget de l’Etat pour 2010-2011. La moitié de cette somme a été dépensé, on ne sait où, par le gouvernement de Béji Caïd Essebsi et l’autre moitié par son successeur Hammadi Jebali, alias Hammadi McCain » (voir lien ci-dessous).  

Pour jouer à la morale, il faut avoir la culotte bien propre !

Nous ne savons pas en revanche ce que sont devenus les tonnes d’or et les milliards de dollars libyens après l’assassinat politique de Kadhafi ! Monsieur Sarkozy pourrait peut-être nous éclairer ! Comme il pourrait s’expliquer sur les 50 millions d’euros que lui aurait offerts Kadhafi pour sa campagne présidentielle de 2007. Comme il pourrait nous dire par quel miracle son ministre Claude Guéant a-t-il pu vendre un tableau anodin à 500 000 euros, dont on a retrouvé la trace d’une banque malaisienne ! Comme il pourrait nous dire ce que faisait son ambassadeur Boris Boillon, le 31 juillet 2013, dans une gare parisienne (gare du Nord) avec une valise contenant 350 000 euros et 40 000 dollars en espèces ! Comme il pourrait nous expliquer par quelle opération du Saint esprit, le site Web de Carla Bruni a-t-il pu coûter aux contribuables français 410 000 euros, rien qu’entre 2011 et 2012 ! 
                           
On pourrait ainsi multiplier les exemples pour dire qu’avant de jouer à la morale, il faut avoir la culotte bien propre ! C’est pour dire aussi qu’en matière de corruption, l’Etat tunisien, présenté alors par les médias français comme étant le plus corrompu au monde, avait encore beaucoup à apprendre de l’Etat mitterrandien, de l’Etat chiraquien et de l’Etat sarkozien ! En matière d’intégrité et de moralité, les ministres et les ambassadeurs de Ben Ali pouvaient donner des leçons à certains ministres et ambassadeurs français de gauche comme de droite.

La revanche posthume de « La Régente de Carthage »

Ce torchon, « La régente de Carthage », on s’en souvient, a été un bestseller pour les cons. Ses auteurs, véritables sténographes d’un ramassis de mercenaires tunisiens à Paris, sont Nicolas Beau et Catherine Graciet. Tout ce qu’ils avaient raconté dans leur torchon n’était pas totalement faux. Leur victime expiatoire, Leila Ben Ali, a eu le courage de reconnaître dans son livre « Ma vérité », publié aux éditions du Moment en 2012 et méchamment commenté le 21 juin 2012 dans Le Monde par Isabelle Mandraud, la blanchisseuse du terroriste libyen Abdelhakim Belhadj, que sa famille a été « le talon d’Achille du Président ». « Nous (c’est-à-dire les Trabelsi) avons servi de repoussoir et avons fourni les motifs de dénigrement… Nous avons facilité la tâche aux ennemis de Ben Ali…Nous avons ainsi donné prise à la critique, à la médisance, lesquelles ont ensuite servi à lancer les rebellions », écrit-elle en pages 162-163 de son livre.

Le problème, c’est que là aussi, les auteurs ne sont pas si bien placés pour pouvoir donner des leçons de moralité à l’ancienne première Dame de Tunisie. En août 2015, on apprenait en effet que Catherine Graciet a été prise « la main dans le sac » dans une retentissante affaire de chantage contre le roi du Maroc et de tentative d’extorsion de fonds. Objet du chantage, un autre torchon pour cons, stigmatisant cette fois-ci Mohamed VI. Rançon exigée 3 millions d’euros en échange de la non-publication de ce torchon. La journaliste d’investigation, persécutrice des « dictateurs corrompus » et avocassière des peuples spoliés a été arrêtée puis relâchée en attendant son procès. C’est ça la différence entre les services secrets tunisiens et les services de sa Majesté !

« Coiffeuse », une invention de la bourgeoisie tunisoise

Bien avant la publication de son livre « Ma vérité », dans lequel elle accusait Kamel Eltaïef de lui avoir collé un métier qui n'a jamais été le sien, nous savions déjà que Leila Trabelsi épouse Ben Ali n’a jamais été coiffeuse, même si ce métier n’est déshonorant que pour les cons, et plus précisément pour certaines petites bourgeoises de Carthage et de La Marsa dont la moralité n’est pas à envier et qui avaient inventé la légende de l’épouse coiffeuse ! C’est que ces petites dames n’ont jamais supporté que Ben Ali épousa une femme du même milieu social que le siens. Elles auraient désiré qu’il suive l’exemple de Bourguiba lequel, en épousant Wassila Ben Ammar, escomptait le ralliement de la bourgeoisie tunisoise.

Parlons-en de Wassila Ben Ammar précisément ! Si Leila Ben Ali a été au lycée Monfleury et qu’elle a échoué à trois reprises à l’épreuve du baccalauréat avant d’obtenir un diplôme de sténo-dactylo, Wassila Ben Ammar s’est arrêtée aux études primaires. Si Wassila Ben Ammar n’a jamais travaillé de sa vie, Leila Trabelsi a dû abandonner ses études secondaires pour s’occuper de sa famille prolétaire. Si Leila Trabelsi a favorisé sa famille en laissant ses membres sévir outrageusement, Wassila Ben Ammar n’a pas fait mieux avec son oligarchie. Si Leila Ben Ali a commis la faute mortelle de s’immiscer parfois dans les affaires politiques du pays, Wassila Ben Ammar, la « Majda » (vénérable) a été jusqu’à son divorce en 1986 la véritable présidente de la Tunisie…

Pourquoi donc l’une a été honnie par l’histoire et l’autre auréolée ? Tout simplement parce que la première a été bourgeoise et la seconde prolétaire. Tout simplement par haine de classe, comme diraient les marxistes ! Au fait, au cas où on l’aurait pas encore compris, Leila Ben Ali n’a jamais été coiffeuse mais secrétaire de direction au sein de l’entreprise « Le Bâtiment ». Il existait bien une Leila Trabelsi coiffeuse, mais ceci est encore une autre histoire.   

Une femme décomplexée et insoumise

Dans son très jésuite témoignage intitulé « Mes années Ben Ali », publié en 2011 aux éditions Cérès de l’affairiste Karim Ben Smaïl, l’ancien ambassadeur de France en Tunisie, Yves Aubin de La Messuzière, relate un « incident » qui se serait produit au cours de la visite d’Etat de Jacques Chirac en décembre 2003 : « A la fin de son séjour, Jacques Chirac et son épouse me prirent à part dans l’un des salons de la résidence des hôtes pour m‘interroger sur le manque de chaleur de l’accueil du couple Ben Ali. Cela concernait plus particulièrement Leila Trabelsi qui, contrairement à ce qui était prévu, s’est abstenue d’accompagner Bernadette Chirac dans sa visite d’une association prenant en charge des enfants autistes, soutenue par mon épouse et moi-même. Je trouvais une explication, liée au programme dont je savais qu’il n’avait pas satisfait le Palais de Carthage, notamment le dîner avec la société civile et le choix de l’association caritative, alors même que Leila Ben Ali en présidait une autre, systématiquement visitée par les épouses des chefs d’Etat étrangers ».

Que cet « incident » soit authentique ou imaginé qu’importe. Toujours est-il que Leila Ben Ali n’a pas toujours été docile et servile à l’égard de ses invitées, si illustres et puissantes soient-elles, ce qui dénote un certain sens de l’estime de soi et une certaine personnalité. Elle n’a pas voulu rencontrer la redoutable Condoleezza Rice, venue en Tunisie une année avant de quitter le Département d’Etat,  pour dire à Ben Ali de ne pas se représenter aux élections présidentielles, ce qui lui a valu d’être élégamment reconduite par le chef du protocole du Palais de Carthage. Ben Ali avait signé ce jour là son acte de mort politique.

Autre « incident » rapporté par la LETTRE HEBDOMADAIRE D'INFORMATIONS STRATÉGIQUES, dans son numéro  606 en date du 4 juin 2009, concernant cette fois-ci Hillary Clinton. On y lit que « Lorsqu’elle n’était que “First Lady”, en 1999, Hillary Clinton avait rencontré à Tunis l’épouse du Président, Leïla Ben Ali, et a pu mesurer son influence. Elle se souvient sans doute que son avion avait dû tourner près de trois quarts d'heure dans le ciel tunisien avant d'atterrir, car Leïla Ben Ali n'était pas à l'heure pour l'accueillir à l’aéroport. Et durant son séjour, elle avait dû se résoudre à réduire au minimum ses rencontres avec des femmes démocrates tunisiennes ».

L'information n'était pas inexacte, sauf que Madame Clinton n'était plus First Lady lorsqu'elle a visité la Tunisie. Ainsi agissait l’ex première Dame de Tunisie avec les puissants de ce monde ! A plus forte raison avec la bédouine de Doha, celle qu’on appelle « cheikha » Moza, qui règne encore aujourd’hui sur l’oligarchie mafieuse du Qatar.

Hillary Clinton s’est bien vengée depuis. Après le coup d’Etat islamo-atlantiste, elle est arrivée à Tunis en libératrice pour livrer aux traîtres et aux mercenaires sa feuille de route. Lors da sa conférence de presse au siège du ministère des Affaires Etrangères, les journalistes et les diplomates tunisiens n’ont pu y accéder qu’après avoir été fouillé par les services de sécurité américains et reniflé par des chiens dressés à cet effet ! Un acte banal au pays de la « révolution » de la dignité !!!

Au fait, c'est Yves Aubin de La Messuzière qui écrit dans son livre déjà cité que "C'est bien cela que lui reprochait une bourgeoisie tunisoise privée de ses privilèges d'antan, marginalisée par la nouvelle classe moyenne, qui la qualifiait avec un mépris condescendant de coiffeuse alors même qu'elle n'a probablement jamais exercé ce métier". Un ambassadeur français, il faut bien le croire n'est ce pas!!!   

Nebil Ben Yahmed     

Voir dans nos archives:               
http://www.tunisie-secret.com/Exclusif-Les-islamistes-pillent-l-or-et-les-devises-de-la-Tunisie-avec-certaines-complicites-occidentales_a769.html

Photo d'archives.
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35.Posté par Anys le 11/04/2017 13:24
Je n'ai pas encore lu les commentaires (pour le moment) qui sont trop longs, donc je ne peux me faire une idée suite aux critiques.

Mon opinion est qu'en lisant l'article, j'ai été surprise du ton un peu trop virulent du journaliste, je me suis dis en mettant le manque de respect par rapport à la déontologie journalistique de côté (objectivité ici) , que, soit le journaliste défend une vérité d'où sont attitude, soit il défend des intérêts.

34.Posté par Yves Paldir le 24/04/2016 09:19
On n'a plus le droit de commenter les articles ??? La censure de Ben Ali tant décriée est aussi appliquée ici à ce que je vois ! Vous êtes ridicules !!!

33.Posté par Hamouda ben ghachem le 18/04/2016 12:33 (depuis mobile)
Nebil défend le diable qui a volé l argent du peuple que dire du compte en banque au Liban? Est ce une reconnaissance envers Ben Ali qui a sauvé le patrimoine de papa de la faillite et depuis plus de critique envers lui?

32.Posté par Rim le 17/04/2016 23:15 (depuis mobile)
Vous êtes un Ecrivain Pro, qu on a besoin pour former nos journalistes et écrivain. Bravo pour la manière par la quelle Vous avez écrit ct article bien étudié psychologiquement pour... Mais la vérité que Vous comparer le mauvais par le pire..

31.Posté par Yves Paldir le 17/04/2016 19:03
Bonjour. Puisqu'on est en mode "rendons à César ce qui lui appartient", j'aimerai juste rappeler que c'est grâce au "clochard alcoolique qui n‘a jamais mis les pieds dans un lycée" que vous avez tout de même le droit d'écrire ce genre d'articles en Tunisie aujourd'hui !
Pour le moment on ne peut pas encore parler de journalisme, mais d'anonymes qui expriment leur avis. C'est un bon début, mais il y a des façons d'écrire les choses sans utiliser d'insultes. Et vous savez tout aussi bien que moi, que des fois, un regard est pire qu'une gifle !
A bon lecteur ....
TS- Nous avons critiqué le régime bien avant la "révolution" de la brouette et nous ne devons rien au clochard qui l'a provoquée.

30.Posté par Imed trabelsi le 17/04/2016 15:44 (depuis mobile)
Pourquoi ce portrait mélioratif ?

Mr ben Yahmed aurait il encore une fois touché sa petit envelope ?


29.Posté par Leyla Mezghenni le 17/04/2016 11:20
Toute politique se mesure à l'héritage laissé aux générations suivantes. Regardez ce que Napoléon a laissé , pas seulement à la France, mais au monde entier. Le code napoléon est en encore en vigueur, dans les lois. Que nous a laissé la politique de Ben Ali, au jour d'aujourd'hui, abstraction faite de son entourage ? Ses femmes, ses enfants, ses frères, ses soeurs, ses alliances, ses histoires d'alcoove occupent les petites gens. Quelle fût ange ou bête ne l'implique pas dans les grandes décisions, comme dans la détérioration de l'enseignement, valeur suprême de l’ascension d'un peuple. Elle s'est défoulée sur l'argent et sur le pouvoir, mais ce n'est pas à elle que nous devons reprocher l'état gluant dans lequel nous pataugeons.
TS- Avec tous ses défauts, Ben Ali a laissé un pays économiquement prospère et socialement apaisé. Il a surtout laissé une Tunisie Souveraine !

28.Posté par Zouari le 17/04/2016 09:53
Beaucoup d'insultes et beaucoup de nom d'oiseaux qui ne font que discréditer cet article à forte connotation passionnelle et probablement très intéressé aussi.

27.Posté par rosesdeslumieres le 17/04/2016 02:36
Eva Perón ! hhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh ! ce Nabil est un caniche de minable !

26.Posté par Mouchante socrate le 04/02/2016 23:02
Tout d'abord je voudrai adresser mes sincères félicitations aux rédacteurs de Tunisie secret pour leur compétence,leur plume et leur courage de nous faire partager l'actualité la réalité mais surtout les vérités et les faces cachees',votre article a suscité beaucoup d'intérêt et d'appréciation,il est temps de lever le voile et rendre à César ce qui est dû à césar grâce à vous ,tôt ou tard la vérité triomphera

25.Posté par Hannibal Genseric le 03/02/2016 09:34
Tunisie. 14 janvier, anniversaire de la « révolution de la brouette»

Le 17 décembre 2010, Mohamed Bouazizi, vendeur ambulant de fruits et légumes sur brouette, s’immolait par le feu à Sidi Bouzid, ville agricole et pauvre du centre de la Tunisie. Frustré de voir la police municipale confisquer, pour la énième fois, sa brouette, pour stationnement gênant, il s’asperge d’essence et craque une allumette. Ce fut le début d’une série d’émeutes dans toutes les villes tunisiennes, ayant abouti au départ, le 14/01/2011, de Ben Ali, ex grand ami de l’Occident, vers un exil doré en Arabie Saoudite, grande amie de l’Occident aussi, et parangon de la démocratie et des droits de l’homme arabo-musulman (et pas de la femme). Désabusés et découragés, les Tunisiens ont rebaptisé la "révolution de jasmin" en "révolution de la brouette".

http://numidia-liberum.blogspot.com/search/label/brouette

24.Posté par Lazhari Liberté le 02/02/2016 20:42
Avant 14 Janvier 2011, j'étais contre la mafia de Ben Ali, mais durant ces 5 ans j'ai compris qu'il y a des autres mafias, plus grandes dans la scène politique tunisienne, et d'un angle de 90 degrés orienté vers la régente de Carthage, je peux dire cet adage arabe: " derrière chaque grand homme, est une grande femme", Leila et son mari ont marqué l'histoire tunisienne positivement par rapport à ce que se passe aujourd'hui. Aucun de ces nouveaux pseudos politiciens, venus après 5 ans de révolution, ne peut grimper à leur hauteur. Jugez-vous avant de juger les autres.

23.Posté par Adel Mabrouki le 02/02/2016 13:59
Aix-en-provence
Je ne vais pas rentré dans un discours de haine , les plateaux télé s en charge depuis 3 ans ,je dis tout simplement c 'est une honte de traité le grand peuple TUNISIEN de CON(comme disait Ben .Toumia) même avec son accent rigolo,mais sérieusement il n y a qu un Tunisien qui peut utilisé ce genre de propos alors que le monde entier nous couvre de louanges , tout ça ne nous intéresse plus , Leila ben Ali n'est plus le soucis du peuple , on a d autres priorités ,mais surtout pas de donneurs de leçons ,aujourd'hui c'est le travail,l enseignement ,l économie,l investissement .......Le reste on s enfiche

22.Posté par Sonia B.M le 02/02/2016 07:53
سهام بن سدرين أشرف منك يا كلب وأشرف من ليلة بن علي متاعك راني أعقلتك يا شكري

21.Posté par Chokri Annabi le 02/02/2016 07:33
Jusqu'à présent je n'ai jamais aimé Leila Trabelsi mais vous la mettez d'un côté et de l'autre vous mettez les femmes devenu célèbres en Tunisie, y a pas photo. Je veux dire que Leila est plus classe, plus humble, plus simple et même plus honnête et plus patriote que Sihem Badi alias Sihem Sabbat, Sihem Bensedrine alias double poitrine, Meherzia Labidi alias la Harza, Radhia Nasraoui alias Apache, Ben Toumia alias Bergère, Amel Karboul alias Karboula, Neziha Rejiba alias Sorcière, Lina Ben Mhenni alias CIA,....On ne compare pas le diamant et le fer oxydé. Et c'est un ancien militant des droits de l'homme qui vous le dit.

20.Posté par Claudine Levasseur le 02/02/2016 06:36
Dans ma religion, Jésus-Christ m'a appris "Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés. Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l'on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez.". Je ne demanderez pas à mes amis tunisiens qui me reconnaitront de devenir chrétiens mais de faire preuve de vérité et d'humanité et surtout de justice dans ce qu'ils font et ce qu'ils disent, comme en donne ici un bon exemple Nebil Ben Yahmed. L'épouse du Président n'est ni bête ni ange, comme je le disais déjà à mes mais amis dans les années 2000. J'en profite ici pour dire aussi à mes amis que j'ai connu une Tunisie paisible et civilisée et je voulais y finir mes vieux jours. Mais ce beau pays n'est plus le même et nous les français, les politiciens et les journalistes, nous en sommes un peu responsables, et je sais de quoi je parle. Avec toute mon affection pour toutes celles qui me reconnaitront.

19.Posté par Nadia Chaouch le 02/02/2016 05:54
y a quelques mois j'ai vu maman lire le livre de Leila TRabeslsi et lui est dit pourquoi tu lit ça. elle m'a dit pour comprendre certaines choses car y a eu beaucoup de mensonges sur elle. alors j'ai disputé maman parce que pour moi Leila était un monstre. la lecture de cette analyse de Nebil m'a permi de mieux comprendre les choses qui ne sont jamais totalement noire ou totalement blanc comme dit maman. hier je lui ai demandé de me passer le livre mais elle l'a prété à sa collègue. je tiens vraiment à lire ce livre parceque a conscience n'est pas tranquille par rapport à Leila Trabelsi.

18.Posté par Khaled Kalfaoui (Montréal) le 01/02/2016 19:31
Voleuse, sorcière et mauvaise et je ne sais quoi d'autre....Qu'est ce qu'elle a volé par rapport aux affamés aux salopes et aux salopards venus après elle et son mari au nom de la démocratie et des droits des animaux ? Argent du peuple, argent du peuple alors qu'à part les fonctionnnaires personne ne paye ses impots, les avocats, les medecins, les architectes, les affairistes....Je découvre à 100% un autre visage de cette dame.qui est nationaliste comme Ben Ali.

17.Posté par Amir Chemli le 01/02/2016 18:26
Madame Ben Ali a commis des erreurs que je ne voudrai pas revenir, c'est le passé. Mais il y a une chose qui est maintenant clair après que j'ai lu ce article, elle est de loin plus honorable que les femmes démocrates, droit de l'homme, démocratie et compagnie qu'on a découvert après cette maudite révolution ... et elle est encore plus honorable que certaines épouses de présidents occidentaux alors que Moza et Soha n'en parlons pas.

16.Posté par Imed le 01/02/2016 17:22
Tout en comportant des vérités, cet article manque malheureusement d'objectivité.
Laila Ben Ali est surement comme la majorité des gens, elle a eu la chance de sa vie et ne s'en est pas privée. Elle aurait pu encourager son mari à quitter le pouvoir et lui permettre d'être actuellement un haut cadre dans une instance internationale, elle aurait pu l'encourager à mettre en place progressivement un système démocratique avant de partir. Elle a eu le temps, durant les années pouvoir, de collectionner les zéros de sa fortune, elle a préféré avoir encore plus et probablement le pouvoir, pour elle ou pour un proche.
Une vanité qui nous a couté, plutôt qu'à elle, de vivre de mauvais moments.

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