D’abord deux précisions qui sont à nos yeux capitales. Primo, il s’agit de la dernière chance pour Béji Caïd Essebsi d’accomplir un geste patriotique pour sauver ce qui peut l’être encore en Tunisie après cinq années d’amateurisme, de populisme, de démagogie et de corruption endémique. Secundo, il ne s’agit plus de constituer un gouvernement d’union nationale dans lequel les quatre premiers partis (y compris l’UGTT) seraient impliqués au nom du « Tawafik », mais de former un gouvernement de sauvetage national dont les membres seraient à la fois compétents, expérimentés, politiques et souverainistes. Pour le souverainisme, ceux qui ne le sont pas assez ou pas du tout, ils le deviendront par la force des choses et la pression du peuple.
Comme chef de gouvernement, nous voyons soit Kamel Morjane, soit Mondher Zenaïdi. Le premier pour son expérience diplomatique et ses relations internationales ; le second pour sa haute compétence au sein de l’administration tunisienne et ses grandes capacités de manager.
Comme ministres, nous voyons Mustapha Kamel Nabli, Taoufik Baccar, Afif Chelbi, Ridha Chalghoum, Radi Meddeb, Ghazi Ben Tounès, Karim Jammoussi, Saïd Aïdi, Raouf Najar, Sami Remadi, Slaheddine Maaoui, Kalthoum Kennou, Mehrez Bousayanne, Adel Tiouiri, Ridha Grira, Ahmed Friaa, Wided Bouchamaoui, Rafaa Dkhil, Ahmed Nejib Chebbi, Mohamed Jegham, Slim Taltli, Nouri Jouini, Abderrahim Zouari…
Dans la gestion du pays, il est clair pour les Tunisiens comme pour les observateurs étrangers qu’Ennahda et Nidaa tounès ont montré leurs limites. Quitte à dissoudre le Parlement par Raison d’Etat, Béji Caïd Essebsi doit choisir les hommes qu’il faut à la place qu’il faut. C’est le seul moyen de sauver le pays de la faillite économique et d’un soulèvement social qui s’annonce encore plus violent que celui de janvier 2011.
Lilia Ben Rejeb
Comme chef de gouvernement, nous voyons soit Kamel Morjane, soit Mondher Zenaïdi. Le premier pour son expérience diplomatique et ses relations internationales ; le second pour sa haute compétence au sein de l’administration tunisienne et ses grandes capacités de manager.
Comme ministres, nous voyons Mustapha Kamel Nabli, Taoufik Baccar, Afif Chelbi, Ridha Chalghoum, Radi Meddeb, Ghazi Ben Tounès, Karim Jammoussi, Saïd Aïdi, Raouf Najar, Sami Remadi, Slaheddine Maaoui, Kalthoum Kennou, Mehrez Bousayanne, Adel Tiouiri, Ridha Grira, Ahmed Friaa, Wided Bouchamaoui, Rafaa Dkhil, Ahmed Nejib Chebbi, Mohamed Jegham, Slim Taltli, Nouri Jouini, Abderrahim Zouari…
Dans la gestion du pays, il est clair pour les Tunisiens comme pour les observateurs étrangers qu’Ennahda et Nidaa tounès ont montré leurs limites. Quitte à dissoudre le Parlement par Raison d’Etat, Béji Caïd Essebsi doit choisir les hommes qu’il faut à la place qu’il faut. C’est le seul moyen de sauver le pays de la faillite économique et d’un soulèvement social qui s’annonce encore plus violent que celui de janvier 2011.
Lilia Ben Rejeb