Intervenant lors de la plénière extraordinaire organisée par l’Assemblée nationale à la suite de l’attentat islamiste du Bardo, le député d’Afek Tounes, Ali Bennour a stigmatisé l’émirat du Qatar et dénoncé son rôle dans le soutien et le financement du terrorisme islamiste.
C’est par des propos clairs et directs que le député tunisien a commencé son intervention : « En venant au Parlement, j’ai été troublé par le Qatar qui a été le premier pays à condamner l’attentat du Bardo. Je veux dire à l’Etat du Qatar que les Tunisiens n’attendent pas de vous des condamnations et des indignations, mais vous demandent de cesser de soutenir logistiquement, militairement et financièrement les terroristes, et de lever vos mains sur la Libye, la Syrie et la Tunisie ».
Ali Bennour a conclu son intervention par ce poème arabe : « Ma chère Tunisie était une colombe dont vous avez été les chasseurs. Ma chère Tunisie était des épis dont vous avez été les faucheurs. Ma chère Tunisie était une dignité que vous avez enchaînée. Et aujourd’hui, la Tunisie interroge les plus honorables des seigneurs : nous avons vu votre terrorisme ici, quand le verrons-nous là-bas ? »
Si ce cri de douleur et d’honneur a suscité les applaudissements des autres députés, il a valu à son courageux auteur les réprimandes de Yassine Brahim, le secrétaire général d’Afek Tounes et actuel ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération Internationale. Ali Bennour a été élu sur la liste de ce parti libéral.
Ma la réaction la plus violente est venue d’un mercenaire tunisien du Qatar, qui vit à Doha. Mohamed Ammar, un islamiste qui se dit journaliste et président de la communauté tunisienne dans ce pays, a qualifié le député tunisien « d’imbécile », de « minable », de « chien » et de « corbeau ». Sur sa page facebook, laissant transparaître sa haine de la France, il a voulu rappeler au député Ali Bennour que « ses maîtres en France ont reçu du Qatar, en seulement 4 ans, plus de 50 milliards d’euros, alors que la Grande Bretagne, qui aime appeler sa capitale Doha, a reçu, pour sa part, plus de 100 milliards de dollars. Et les 2 pays en demandent davantage» !
Ce mercenaire du Qatar, qui n’a pas encore atteint dans ce domaine « l’excellence » de Mohamed Krichène, Habib Ghribi et Leila Chaïbi, a poursuivi : «En écrivant ces lignes, je tiens à rappeler que les bandits et les voleurs du peuple, les corrompus et la mafia qui collaborent avec les contrebandiers et ne payent même pas leurs impôts, possèdent au moins 10 milliards de dollars cash, cachés chez eux, alors que l’Etat accuse un déficit budgétaire de 5 milliards dollars et ne pourra même plus payer votre salaire. Avez-vous osé élever la voix pour dénoncer cela, espèce de député corbeau? Ou attendez-vous les miettes de votre part du gâteau… minable?».
Mohamed Ammar oublie qu’après avoir déstabilisé la Tunisie, l’émirat voyou et islamiste dont il n’est qu’un vil mercenaire, a accordé l’asile politique et économique à Skhr el-Matéri, un « honnête » citoyen qui a gagné sa fortune à la sueur de son front !
Ce mercenaire du Qatar qui est membre d’Ennahdha a terminé sa diatribe en rappelant au député Ali Bennour la générosité de l’émir Hamad de Qatraël : «Savez-vous que le Qatar a mis 25.000 visas à la disposition des Tunisiens et que cela va sans doute aider à absorber le chômage en Tunisie… l’émir du Qatar a fait construire, l’an dernier, une école en Tunisie et compte en faire construire une autre pour accueillir 3.000 élèves… qui sera meilleure que la faculté de médecine de Tunis» !
Ces propos d’esclave, comme la propagande plus raffinée des Mohamed Krichène, Habib Ghribi et Leila Chaïbi, n’ont plus aucune influence sur les Tunisiens qui ont finalement compris combien ils ont été dupé et manipulé par Al-Jazeera en janvier 2011 pour détruire leur propre pays.
Le 18 mars dernier, le jour de l’attentat du Bardo, le correspondant d’Al-Jazeera, Hafedh Meridah, arrivé sur les lieux pour couvrir l’événement, a été injurié, frappé et chassé par une foule en colère et aux cris de « Qatar terroriste, Al-Jazeera criminelle ».
Nebil Ben Yahmed
C’est par des propos clairs et directs que le député tunisien a commencé son intervention : « En venant au Parlement, j’ai été troublé par le Qatar qui a été le premier pays à condamner l’attentat du Bardo. Je veux dire à l’Etat du Qatar que les Tunisiens n’attendent pas de vous des condamnations et des indignations, mais vous demandent de cesser de soutenir logistiquement, militairement et financièrement les terroristes, et de lever vos mains sur la Libye, la Syrie et la Tunisie ».
Ali Bennour a conclu son intervention par ce poème arabe : « Ma chère Tunisie était une colombe dont vous avez été les chasseurs. Ma chère Tunisie était des épis dont vous avez été les faucheurs. Ma chère Tunisie était une dignité que vous avez enchaînée. Et aujourd’hui, la Tunisie interroge les plus honorables des seigneurs : nous avons vu votre terrorisme ici, quand le verrons-nous là-bas ? »
Si ce cri de douleur et d’honneur a suscité les applaudissements des autres députés, il a valu à son courageux auteur les réprimandes de Yassine Brahim, le secrétaire général d’Afek Tounes et actuel ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération Internationale. Ali Bennour a été élu sur la liste de ce parti libéral.
Ma la réaction la plus violente est venue d’un mercenaire tunisien du Qatar, qui vit à Doha. Mohamed Ammar, un islamiste qui se dit journaliste et président de la communauté tunisienne dans ce pays, a qualifié le député tunisien « d’imbécile », de « minable », de « chien » et de « corbeau ». Sur sa page facebook, laissant transparaître sa haine de la France, il a voulu rappeler au député Ali Bennour que « ses maîtres en France ont reçu du Qatar, en seulement 4 ans, plus de 50 milliards d’euros, alors que la Grande Bretagne, qui aime appeler sa capitale Doha, a reçu, pour sa part, plus de 100 milliards de dollars. Et les 2 pays en demandent davantage» !
Ce mercenaire du Qatar, qui n’a pas encore atteint dans ce domaine « l’excellence » de Mohamed Krichène, Habib Ghribi et Leila Chaïbi, a poursuivi : «En écrivant ces lignes, je tiens à rappeler que les bandits et les voleurs du peuple, les corrompus et la mafia qui collaborent avec les contrebandiers et ne payent même pas leurs impôts, possèdent au moins 10 milliards de dollars cash, cachés chez eux, alors que l’Etat accuse un déficit budgétaire de 5 milliards dollars et ne pourra même plus payer votre salaire. Avez-vous osé élever la voix pour dénoncer cela, espèce de député corbeau? Ou attendez-vous les miettes de votre part du gâteau… minable?».
Mohamed Ammar oublie qu’après avoir déstabilisé la Tunisie, l’émirat voyou et islamiste dont il n’est qu’un vil mercenaire, a accordé l’asile politique et économique à Skhr el-Matéri, un « honnête » citoyen qui a gagné sa fortune à la sueur de son front !
Ce mercenaire du Qatar qui est membre d’Ennahdha a terminé sa diatribe en rappelant au député Ali Bennour la générosité de l’émir Hamad de Qatraël : «Savez-vous que le Qatar a mis 25.000 visas à la disposition des Tunisiens et que cela va sans doute aider à absorber le chômage en Tunisie… l’émir du Qatar a fait construire, l’an dernier, une école en Tunisie et compte en faire construire une autre pour accueillir 3.000 élèves… qui sera meilleure que la faculté de médecine de Tunis» !
Ces propos d’esclave, comme la propagande plus raffinée des Mohamed Krichène, Habib Ghribi et Leila Chaïbi, n’ont plus aucune influence sur les Tunisiens qui ont finalement compris combien ils ont été dupé et manipulé par Al-Jazeera en janvier 2011 pour détruire leur propre pays.
Le 18 mars dernier, le jour de l’attentat du Bardo, le correspondant d’Al-Jazeera, Hafedh Meridah, arrivé sur les lieux pour couvrir l’événement, a été injurié, frappé et chassé par une foule en colère et aux cris de « Qatar terroriste, Al-Jazeera criminelle ».
Nebil Ben Yahmed