Le colonel major Fathi Bayoudh.
Tué lors du dernier attentat terroriste qui a visé la Turquie, le colonel major Fathi Bayoudh, 58 ans et originaire de Ksour Essaf, était chef du service de pédiatrie à l’hôpital militaire de Tunis. Il avait pris un congé de trois mois pour rester en Turquie jusqu’à ce que son fils Anouar lui soit rendu. Comme les 6000 jeunes Tunisiens que Rached Ghannouchi et Moncef Marzouki ont galvanisé contre la Syrie et encouragé à s’y rendre pour mener le « djihad », Anouar Bayoudh, 26 ans, étudiant en médecine, avait fini par être endoctriné par les cybers-terroristes et par la propagande d’Al-Jazeera.
C'est dans une mosquée de la cité résidentielle Ennasr qu'il a subi un lavage de cerveau, comme d'autres jeunes de son quartier. Inscrit dans une école privée après avoir abandonné ses études de médecine, Anouar avait fait croire à ses parents qu'il partait en Suisse pour une formation. En réalité, sa destination était l'Irak, en compagnie de sa fiancée, Farah, devenue son épouse. Simple coïncidence ou ceci expliquant cela, Farah est la fille d'un officier de l'armée tunisienne qui est membre d'Ennahda et qui est actuellement attaché militaire à l'ambassade de Tunisie en Espagne !
Selon le témoignage de l’un de ses amis (voir l’article suivant), Anouar Bayoudh n’est resté au combat que six mois. Contrairement à ce qui a été rapporté par certains de nos confrères, ce n’est pas aux autorités tunisiennes et encore moins aux services tunisiens de notre ambassade en Turquie que le jeune Anouar a finalement décidé de se rendre à la police turque pour être extrader par la suite en Tunisie. Sa déradicalisation, il la doit exclusivement au courage, à l’abnégation et à l’amour de son père qui avait pris un long congé pour s’installer dans un hôtel pas loin des frontières syro-turques et qui a payé des passeurs et des trafiquants pour rentrer en contact avec son fils et, finalement, le ramener à la raison.
Le destin a voulu que le moment où son fils unique allait lui être rendu, le colonel Bayoudh tomberait à la suite d’un attentat perpétré par ceux-là même qui avaient enrôlé son fils, à savoir les islamo-barbares de Daech, que le Qatar finance et que la Turquie soutenait jusqu’au récent revirement du frère musulman Erdogan. Fathi Bayoudh s’est rendu à l’aéroport Atatürk pour accueillir son épouse arrivée de Tunis pour assister au dénouement heureux d’un long calvaire.
Anouar, le fils, est vivant et il va pouvoir rentrer à Tunis avec sa mère et avec son père dans un cercueil. Au prix de sa vie, le vrai martyr Fathi Bayoudh a sauvé son fils en y laissant sa propre vie.
Nebil Ben Yahmed
C'est dans une mosquée de la cité résidentielle Ennasr qu'il a subi un lavage de cerveau, comme d'autres jeunes de son quartier. Inscrit dans une école privée après avoir abandonné ses études de médecine, Anouar avait fait croire à ses parents qu'il partait en Suisse pour une formation. En réalité, sa destination était l'Irak, en compagnie de sa fiancée, Farah, devenue son épouse. Simple coïncidence ou ceci expliquant cela, Farah est la fille d'un officier de l'armée tunisienne qui est membre d'Ennahda et qui est actuellement attaché militaire à l'ambassade de Tunisie en Espagne !
Selon le témoignage de l’un de ses amis (voir l’article suivant), Anouar Bayoudh n’est resté au combat que six mois. Contrairement à ce qui a été rapporté par certains de nos confrères, ce n’est pas aux autorités tunisiennes et encore moins aux services tunisiens de notre ambassade en Turquie que le jeune Anouar a finalement décidé de se rendre à la police turque pour être extrader par la suite en Tunisie. Sa déradicalisation, il la doit exclusivement au courage, à l’abnégation et à l’amour de son père qui avait pris un long congé pour s’installer dans un hôtel pas loin des frontières syro-turques et qui a payé des passeurs et des trafiquants pour rentrer en contact avec son fils et, finalement, le ramener à la raison.
Le destin a voulu que le moment où son fils unique allait lui être rendu, le colonel Bayoudh tomberait à la suite d’un attentat perpétré par ceux-là même qui avaient enrôlé son fils, à savoir les islamo-barbares de Daech, que le Qatar finance et que la Turquie soutenait jusqu’au récent revirement du frère musulman Erdogan. Fathi Bayoudh s’est rendu à l’aéroport Atatürk pour accueillir son épouse arrivée de Tunis pour assister au dénouement heureux d’un long calvaire.
Anouar, le fils, est vivant et il va pouvoir rentrer à Tunis avec sa mère et avec son père dans un cercueil. Au prix de sa vie, le vrai martyr Fathi Bayoudh a sauvé son fils en y laissant sa propre vie.
Nebil Ben Yahmed