Tunisie: le renégat Rachid Ammar ose encore répondre au général Ali Seriati


27 Décembre 2013

Chaque semaine, du fond de sa cellule, le général Ali Seriati distille les vérités qui font mal aux traîtres et aux vendeurs de jasmin. C’est le seul prisonnier politique qui ose parler, contrairement aux autres prisonniers, qui attendent un geste de clémence de l’Ayatollah wahhabite, Rached Ghannouchi, ou de Moncef Marzouki, sujet de son altesse royale Mohamed VI, protecteur des musulmans et des champs de cannabis, ou encore du Proconsul Jacob Walles, qui veille au laboratoire tunisien après avoir perdu le contrôle du champs expérimental égyptien!


Dans une déclaration au journal Assarih, du 25 décembre dernier, le général félon Rachid Ammar a démenti les propos que le général Ali Seriati a tenu dans le journal "Akher Khabar", le 17 décembre dernier. Dans cette déclaration, le général Seriati a évoqué le traitre Samir Tarhouni et a affirmé que des terroristes étrangers se sont infiltrés en Tunisie dès janvier 2011, et ont abattu des manifestants. Le général Ammar qui a donné la Tunisie au Qatar et aux impérialistes, et qui se la coule douce entre Bruxelles et Paris où vit son fils, a eu l’insolence de répliquer : « Celui qui était au courant de ces terroristes n’avait qu’à le dire à ce moment là, et non pas trois ans après » !

Ali Seriati aurait pu, en effet, le dire aux Tunisiens si Ridha Grira n’avait pas commis l’erreur monumentale de le faire arrêter immédiatement après que Ben Ali ait été contraint de monter sous la menace dans l’avion qui devait l'emmener très loin de la Tunisie. Ridha Grira a commis cette Faute historique en tombant dans le piège de Rachid Ammar et Kamel Eltaïef, les deux pions des services américains. Et Ali Seriati a commis la faute de faire confiance à Bernard Squarcini !

L’histoire des terroristes d’Al-Qaïda et du Hamas payés par le Qatar et présents sur le territoire tunisien et qui ont tiré sur les manifestants, n’est pas une invention. Comme l’histoire des mercenaires en service commandé pour le compte de certains pays occidentaux, qui ont également tiré sur les manifestants pour faire endosser la responsabilité aux forces de police et à la Garde présidentielle. Nous l’avons écrit et étayé plusieurs fois. Certains de ces mercenaires ont été arrêtés par nos forces de police et libéré par le général Rachid Ammar quelques jours après. C’étaient des « chasseurs de sangliers » en plein mois de janvier et en plein centre de Tunis ! La désinformation avait bien marché grâce au savoir-faire américains et au matraquage des cybers-collabos.

Mais les faits sont têtus et la vérité finit toujours par éclater. Certains de nos lecteurs ne sont pas obligés de croire ce que Tunisie-Secret a révélé depuis deux ans. Mais ils peuvent faire confiance à un journaliste français qui était présent à Tunis et qui travaillait pour Le Monde Diplomatique, à ne pas confondre avec le quotidien atlantiste Le Monde. Voici ce qu’a écrit Olivier Piot, dans sont article qui a été publié dans le mensuel Le Monde Diplomatique de janvier 2011 et dont vous trouverez le témoignage intégral sur le lien ci-dessous :   

« Depuis plusieurs jours, les médias et Internet parlent de ces snipers aperçus à Thala, Kasserine et Douz. Des images ont circulé sur Facebook, floues, imprécises. Postés sur les terrasses des immeubles, ces tireurs seraient à l’origine de nombreuses morts parmi les jeunes manifestants. La nouvelle a largement contribué à la révolte des Tunisiens face à la répression policière qui sévit dans le pays depuis plusieurs jours ».

« Des rumeurs ? 9 h 40, jeudi 13 janvier, devant l’entrée de l’aéroport de Tunis-Carthage. Depuis la fin du couvre-feu, les taxis déposent ici les flots de touristes et d’hommes d’affaires qui souhaitent quitter le pays. Trois 4×4 gris métallisé, vitres teintées, viennent tout juste de se ranger devant la porte principale. Brusquement, au pas de course, une dizaine de militaires en tenue de camouflage, veste jaune fluo, sortent de l’aéroport. Equipés de longues mallettes noires et de petites valises grises, ils s’engouffrent dans les 4×4 qui partent en trombe. Maîtrisée, la scène a duré moins d’une minute ».

« A l’intérieur, les visages anxieux des voyageurs sont tournés vers le panneau d’affichage. Le vol Air France de 9 heures a été annulé, ceux de Tunis Air sont incertains. Au bar du niveau des arrivées, Pierre H. attend des « collègues » qui doivent venir le chercher. Il débarque de Paris et vient pour affaires. Cet ancien officier de l’armée française, la soixantaine, préfère ne pas en dire plus sur son activité professionnelle. En revanche, il s’amuse du groupe de militaires qu’il vient de voir traverser le hall de l’aéroport ».

« Sûrement d’Afrique du Sud, indique-t-il sans hésiter. Ces mallettes, je les connais bien. Fusils pour snipers. Les petites grises, c’est pour les munitions. »Pourquoi l’Afrique du Sud ? « Vous avez vu leurs têtes ? Tous blancs. Ce sont des mercenaires formés là-bas. Tarif : de 1 000 à 1 500 dollars par jour. »

Voilà ce qu’un journaliste français a écrit noir sur blanc, dès janvier 2011. A-t-il inventé cette histoire ? Non, il a raconté et rapporté fidèlement ce qu’il a vu et entendu, contrairement à d’autres médias qui ont couvert les événements en Tunisie comme ils ont couvert la guerre contre l’Irak !

Rachid Ammar devrait se taire définitivement, profiter de ses « vacances » prolongées entre Bruxelles et Paris et jouir de ce que les Qataris lui ont versé, pas seulement comme récompense de sa Trahison de la Tunisie, mais aussi comme rétribution pour avoir fait de la Tunisie la base arrière de la croisade et de la colonisation de la Libye. Même si la récompense a été partagé entre lui et Béji Caïd Essebsi, il a largement de quoi vivre…comme un roitelet du Golfe.

Lilia Ben Rejeb
La semaine qui a fait tomber Ben Ali
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