En réalité, le médecin chômeur de Carthage joue bien le rôle du penseur de toute la classe politique en Tunisie. Son approche de la laïcité modérée et sa notion d’Etat civil ne différent en rien de ce que l’opposition défend dans les coulisses et même en public. Cette approche se résume ainsi: laïcité light, oignon de printemps et merguez arabo-musulman.
En effet, le consensus trouvé autour de l’article premier qui condamne la république à un destin de califat en instance et la démocratie à celui de théocratie en veilleuse, n’a été possible et sensé que par cette thèse extra terrestre de laïcité modérée, d’islamisme léger ou de Chariâa taille fine.
Ce qui insinue par la même, que celui qui sort de ces définitions imposées par la nouvelle classe politique, serait d’office taxé de l’adjectif extrémiste. Une taxe qui se paie en incarcération, en marginalisation ou en élimination physique. Le choix entre ces modes incarnerait l’unique aspect démocratique du nouveau régime qu’on nous propose, résultant du fameux consensus.
Il est à noter aussi qu’une autre frange de faux militants pour la laïcité corrobore indirectement cette thèse par son comportement inique et irresponsable en présentant la sécularisation des institutions et du système juridique comme un processus antireligieux en général, voire anti-islam en particulier. Elle coïncide parfaitement avec la vision des intégristes grâce à laquelle, entre autres, ils ont pu s’emparer du pouvoir.
A tous ces spécimens de la nouvelle république des confusions préméditées, je rappelle votre pédigrée autofécondé que la laïcité n’admet aucun adjectif. Ni extrémiste ni modérée, ni positive ni négative. Elle est l’incarnation de deux valeurs universelles, mères de toutes les valeurs : la liberté et l’égalité. Elle permet d’instaurer un espace public où règnent l’intérêt commun et le bien de tous dans une parfaite neutralité face aux jugements personnels des questions de l’éthique, des croyances et des spiritualités, qu’elles soient religieuses ou non.
Enfin,elle dépasse même son rôle de séparation de la religion et de l’Etat vers une dissociation de toute idéologie des lois publiques, émancipant l’homme au profit du rationnel.
Son résultat n’est autre que la "sacralisation" des libertés individuelles et la consolidation de l’exercice du pouvoir par le peuple, promu comme unique référence à toute la classe politique. Laïcité et démocratie sont donc consubstantielles.
Comme vous pouvez le constater donc, l’universel ne peut se réinventer comme le particulier ne sait s’universaliser. Marzouki est simplement votre porte parole dont la forme et le style vous mettent la honte.Tunise-Secret.com
Seif Ben Kheder
En effet, le consensus trouvé autour de l’article premier qui condamne la république à un destin de califat en instance et la démocratie à celui de théocratie en veilleuse, n’a été possible et sensé que par cette thèse extra terrestre de laïcité modérée, d’islamisme léger ou de Chariâa taille fine.
Ce qui insinue par la même, que celui qui sort de ces définitions imposées par la nouvelle classe politique, serait d’office taxé de l’adjectif extrémiste. Une taxe qui se paie en incarcération, en marginalisation ou en élimination physique. Le choix entre ces modes incarnerait l’unique aspect démocratique du nouveau régime qu’on nous propose, résultant du fameux consensus.
Il est à noter aussi qu’une autre frange de faux militants pour la laïcité corrobore indirectement cette thèse par son comportement inique et irresponsable en présentant la sécularisation des institutions et du système juridique comme un processus antireligieux en général, voire anti-islam en particulier. Elle coïncide parfaitement avec la vision des intégristes grâce à laquelle, entre autres, ils ont pu s’emparer du pouvoir.
A tous ces spécimens de la nouvelle république des confusions préméditées, je rappelle votre pédigrée autofécondé que la laïcité n’admet aucun adjectif. Ni extrémiste ni modérée, ni positive ni négative. Elle est l’incarnation de deux valeurs universelles, mères de toutes les valeurs : la liberté et l’égalité. Elle permet d’instaurer un espace public où règnent l’intérêt commun et le bien de tous dans une parfaite neutralité face aux jugements personnels des questions de l’éthique, des croyances et des spiritualités, qu’elles soient religieuses ou non.
Enfin,elle dépasse même son rôle de séparation de la religion et de l’Etat vers une dissociation de toute idéologie des lois publiques, émancipant l’homme au profit du rationnel.
Son résultat n’est autre que la "sacralisation" des libertés individuelles et la consolidation de l’exercice du pouvoir par le peuple, promu comme unique référence à toute la classe politique. Laïcité et démocratie sont donc consubstantielles.
Comme vous pouvez le constater donc, l’universel ne peut se réinventer comme le particulier ne sait s’universaliser. Marzouki est simplement votre porte parole dont la forme et le style vous mettent la honte.Tunise-Secret.com
Seif Ben Kheder