Tentative d’assassinat en France du blogueur tunisien Mohamed Amin Slama


5 Septembre 2013

Aucun média français ou site tunisien n’a relevé ce fait grave. Il s’agit pourtant de la sécurité et de la vie d’un jeune blogueur ayant, en plus, activement participé à la révolution du jasmin. Même certains de ses ex-compagnons, les célèbres cybers-collabos, n’ont pas jugé utile de dénoncer cette tentative d’assassinat ! Informé par une source fiable, nous avons contacté Mohamed Amin Slama qui nous a confirmé ces faits. Le 26 août dernier, à l'aube, deux criminels ont tenté de forcer la porte de son domicile en France. Tunisie-Secret révèle cette affaire à l’opinion publique tunisienne et européenne, afin que tout le monde sache quelles sont les pratiques de la "démocratie islamiste".


Mohamed Amin Slama, 25 ans, a fait ses études à l’université de Sfax. Il est informaticien et a crée sa propre entreprise en 2011. Le virus politique, il l’a attrapé de son père, un militant politique sous le régime de Ben Ali. Nous ne savons pas grand-chose sur le rôle exact qu’il a joué au sein de l’armée virtuelle qui a fait basculer le destin de la Tunisie en janvier 2011 et dont certains membres ont été formés et financés par certains services occidentaux. Mais une chose est sure, il a été l’un des blogueurs les plus activistes pendant et après la révolution du jasmin. C’est lui qui était chargé de la section information de la mouvance Kasbah2.

Comme beaucoup d’autres jeunes de son âge, Mohamed Amin a rêvé d’une Tunisie libre et démocratique. Mais, contrairement à certains de ses ex-compagnons, il voulait aller jusqu’au bout de son rêve et de ses convictions. Mieux encore, après la mascarade électorale du 23 octobre 2011, il a choisi l’opposition frontale plutôt que la compromission, la dénonciation de la nouvelle dictature plutôt que le mutisme ou la critique light. Animateur principal de Web TV et de Casbah TV, il a dénoncé la dérive fasciste du régime, les multiples atteintes aux droits de l’homme et la corruption endémique.
 
Mohamed Amin appartient ainsi à la troisième catégorie des jeunes blogueurs qui ont fait tomber l’ancien régime. La première catégorie, ce sont les jeunes qui ont fait le choix de disparaître de la circulation et de se taire à jamais. Déprimés et se sentant trahis, certains ont même préféré le suicide, comme Karim Alimi, retrouvé mort chez lui le 16 juin 2012. La deuxième catégorie est celle des cybers-collabos qui n’ont aucun problème de conscience et qui continuent à se la jouer. C’est le cas de Haytham Mekki, ex-tolard pour drogue, qui a raté ses études mais qui a pu se recycler en s’improvisant « journaliste ». Idem pour Slim Amamou, qui a aussi raté ses études mais pas le sens des affaires : sa société Alixsys, une vitrine qui fabrique des cybers-collabos selon le management de Freedom House, prospère financièrement. Fils d’un médecin rcédiste, cet éphémère secrétaire d’Etat nommé par Kamel Eltaïef et Hakim Karoui, alias Rockefeller, est sous contrat avec trois organisations américaines : One Economy, que dirige Alec Ross, le « coordinateur informatique » du printemps arabe, AVAAZ, qui a été fondée par Ricken Patel et qui a joué un rôle clef dans la galvanisation des internautes arabes, et Freedom House, la maison mère qu’il connaît si bien et qui a ouvert ses bureaux à Tunis et qui emploie le cybercolabos Soufiane Chourabi. Il y aussi Lina Ben Mhenni, qui se déplace avec des gardes du corps, payés par on ne sait quel organisation étrangère.

Il y a aussi Yassine Ayari, auteur de l’intox « Le général qui a dit non à Ben Ali », qui a été chargé de mission par le consulat de Tunisie à Paris et dont les convictions islamistes et même salafistes ne sont plus un secret pour personne. Même si elle a été une « militante » de la 25ème heure, il y a aussi Amira Yahyaoui, « chef d’entreprise » d’Al-Bawsala, l’œil de Washington sur l’Assemblée constituante, qui bénéficie d’un budget annuel de 600 000 dinars, versé par des « ONG » américaines et européennes.
 
La troisième catégorie est celle des blogueurs qui ont rapidement compris le mensonge du printemps arabe et surtout ses objectifs islamistes, impérialistes et colonialistes. Ils ont compris que leur colère sociale et leurs aspirations à la démocratie ont été exploités pour détruire la Tunisie et anéantir le monde arabe. Ils ne se sont pas enrichi et pour certains, ils se sont au contraire appauvris. Ils ont fait le choix de poursuivre le combat contre les nouveaux colons et leurs mercenaires islamistes ou autres. C’est le cas de Mohamed Amin Slama, mais aussi de Ben Arfa, de Mehdi Mensi, de Houssem dit Explosif ou de Slaheddine Kchouk, la vraie tête pensante du parti pirate qui a été piraté par Slim Amamou !
 
Parce qu’il a fait le choix de la résistance au fascisme et à la trahison, Mohamed Amin a subi les pires harcèlements policiers et judiciaires. En avril 2011, il a été jugé par le Tribunal de grande instance de Tunis pour « agression de policier ». Relaxé, il a été accusé par la suite de n’avoir pas respecté le couvre feu, ainsi que de trouble à l’ordre public. Recherché par la police, il a été arrêté chez lui, en mars 2011, et emprisonné à el-Gourjani où il a subi un traumatisme crânien.
 
Il finit par quitter la Tunisie pour la France en juin 2012. Alors qu’il ne se trouve plus sur le territoire national, on le poursuit dans trois affaires montées de toutes pièces : falsification de document, kidnapping de mineur et viol sur prostituée ! En France, il reçoit des menaces par téléphones. Pourquoi ? Parce qu’il détient des documents très compromettant sur les islamistes, leurs connexions terroristes et leur trafic. Le 26 août dernier, très tôt le matin, deux criminels probablement armés ont tenté de forcer la serrure de son domicile pendant son sommeil. Ce n’était pas de l’intimidation comme les coups de téléphone, mais un passage à l’acte qui aurait pu couter la vie à Mohamed Amin Slama. Ainsi agissent les islamistes terroristes, aussi bien en Tunisie dont ils sont les maîtres grâce aux bédouins du Qatar et aux anglo-américains, qu’en France, où ils comptent plusieurs racailles, dont certains font le Jihad en Syrie, en égorgeant de pauvres civils.TunisieSecret

Lilia Ben Rejeb

Ci-joint le procès verbal de la main courante