Le chef d'Etat syrien Bachar Al-Assad et le saligaud tunisien Moncef Marzouki.
Le jeudi 26 février 2015, sur Nessma TV, dans l’émission de Myriam Belkhadi, l’ancien ministre islamiste des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem, « délié du devoir de réserve » selon ses propres dires, a révélé que ce n’est pas lui ni le gouvernement dont il faisait partie qui ont pris l’initiative de rompre les relations diplomatiques avec la République arabe syrienne, mais Moncef Marzouki. Il aurait pu nous dire aussi qui a laissé faire et encouragé le recrutement et l'expédition de centaines de criminels tunisiens en Syrie.
Coincé par le redoutable journaliste Soufiance Ben Farhat et l’ancien diplomate Abdallah Labidi, l’ex- fonctionnaire d’Al-Jazeera devenu, après le coup d’Etat du 14 janvier 2011, ministre des Affaires étrangères a fini par cracher le morceau : « J’ai déjà fait dans le passé quelques vagues allusions à cette affaire, mais aujourd’hui, j’ai plus de liberté pour en dire plus…C’était au début de la révolution en Syrie, nous avons alors reçu un communiqué du cabinet présidentiel soutenant la révolution syrienne et annonçant la rupture des relations entre ce pays et le nôtre. En tant que ministre, je n’étais pas du tout de cet avis et j’avais même supprimé cette phrase du communiqué présidentiel. J’ai été par la suite surpris d’apprendre que les relations ont été rompues… En tant que membre du gouvernement, je ne pouvais rien faire devant ce fait accompli, mais pour l’histoire et pour la vérité, c’est l’ancien président de la République, me docteur Mohamed Moncef Marzouki, qui a pris cette décision compte tenu de ses principes des droits de l’homme. Pour moi, c’était une décision irréfléchie et précipitée ».
Ce qu’a déclaré Rafik Abdessalem est parfaitement exact et il a au moins le courage et la sincérité de l’avouer plus de trois ans après les faits. Mais ce qu’il omet de dire, à moins qu’il l’ignore lui-même, c’est que Moncef Marzouki, à qui Rached Ghannouchi a donné l’opportunité d’usurper la présidence de la République tout ce temps, n’a pas agi par attachement aux droits de l’homme mais par servilité au Qatar et cupidité financière !
Celui qu’on devrait interroger sur cette affaire n’est guère l’ancien travailleur social dans une province française, Aziz Krichen, devenu conseiller du Tartour national, que Rafik Abdessalem a d’ailleurs pris pour témoin, mais l’ancien vendeur de sandwich merguez à Aubervilliers, Imed Daïmi. Cet islamo-mafieux, actuellement député, aura beaucoup à dire en cas d’enquête sur cette affaire qui est encore plus grave que celle de Baghdadi Mahmoudi, l’ancien premier ministre libyen que Rached Ghannouchi et Moncef Marzouki, d’un commun accord, ont décidé de livrer aux miliciens d’Abdelhakim Balhadj, pour des raisons ni politiques ni idéologiques mais strictement crapuleuses. Plus exactement financières : sous la torture, Baghdadi Mahmoudi devait livrer à Abdelhakim Belhadj tous les numéros de comptes des avoirs libyens à l’étranger.
Le mercenaire No1 du Qatar et Frère musulman non déclaré, Moncef Marzouki, n’avait donc aucun scrupule à rompre les relations diplomatiques avec la Syrie d’autant plus que cette décision était parfaitement compatible avec les exigences autrement plus géopolitiques du sénateur du « printemps arabe » John McCain. Moncef Marzouki n’avait aucun scrupule à s’exécuter d’autant plus qu’au sein de ce ramassis de traîtres et de mercenaires appelé « Les amis de la Syrie » et réunis autour du nébuleux « Conseil National Syrien », dont le premier congrès s’est tenu à Tunis en février 2012, il comptait un ami de longue date, à savoir Burhan Ghalioun.
Même s’il est tardif, le témoignage de Rafik Abdessalem est important dans la mesure où il permet aux Tunisiens de se faire une idée sur le saligaud qui a usurpé le palais de Carthage trois années durant. Les Tunisiens savent maintenant qui a pris l’initiative de rompre nos relations avec la Syrie Martyre et pour quelles raisons, mais ils ne savent pas pourquoi le nouveau pouvoir ne les a toujours pas rétablies ! A moins que la Tunisie soit encore sous l’hégémonie du Qatar et de la Turquie, les relations tuniso-syriennes auraient du se normaliser depuis l’élection de Béji Caïd Essebsi. C’est ce qu’attend la majorité des Tunisiens d’un président qui se disait bourguibiste ! Une pétition vient d’être lancée pour exiger le rétablissement des relations diplomatiques entre la Tunisie et la Syrie (ci-dessous, à signer et à faire circuler).
Karim Zmerli
Vidéo du témoignage de Rafik Abdessalem :
https://www.youtube.com/watch?v=Go-YfFzrcK0
Pétition pour rétablir les relations diplomatiques avec la Syrie :
http://www.petitions24.net/110539
Coincé par le redoutable journaliste Soufiance Ben Farhat et l’ancien diplomate Abdallah Labidi, l’ex- fonctionnaire d’Al-Jazeera devenu, après le coup d’Etat du 14 janvier 2011, ministre des Affaires étrangères a fini par cracher le morceau : « J’ai déjà fait dans le passé quelques vagues allusions à cette affaire, mais aujourd’hui, j’ai plus de liberté pour en dire plus…C’était au début de la révolution en Syrie, nous avons alors reçu un communiqué du cabinet présidentiel soutenant la révolution syrienne et annonçant la rupture des relations entre ce pays et le nôtre. En tant que ministre, je n’étais pas du tout de cet avis et j’avais même supprimé cette phrase du communiqué présidentiel. J’ai été par la suite surpris d’apprendre que les relations ont été rompues… En tant que membre du gouvernement, je ne pouvais rien faire devant ce fait accompli, mais pour l’histoire et pour la vérité, c’est l’ancien président de la République, me docteur Mohamed Moncef Marzouki, qui a pris cette décision compte tenu de ses principes des droits de l’homme. Pour moi, c’était une décision irréfléchie et précipitée ».
Ce qu’a déclaré Rafik Abdessalem est parfaitement exact et il a au moins le courage et la sincérité de l’avouer plus de trois ans après les faits. Mais ce qu’il omet de dire, à moins qu’il l’ignore lui-même, c’est que Moncef Marzouki, à qui Rached Ghannouchi a donné l’opportunité d’usurper la présidence de la République tout ce temps, n’a pas agi par attachement aux droits de l’homme mais par servilité au Qatar et cupidité financière !
Celui qu’on devrait interroger sur cette affaire n’est guère l’ancien travailleur social dans une province française, Aziz Krichen, devenu conseiller du Tartour national, que Rafik Abdessalem a d’ailleurs pris pour témoin, mais l’ancien vendeur de sandwich merguez à Aubervilliers, Imed Daïmi. Cet islamo-mafieux, actuellement député, aura beaucoup à dire en cas d’enquête sur cette affaire qui est encore plus grave que celle de Baghdadi Mahmoudi, l’ancien premier ministre libyen que Rached Ghannouchi et Moncef Marzouki, d’un commun accord, ont décidé de livrer aux miliciens d’Abdelhakim Balhadj, pour des raisons ni politiques ni idéologiques mais strictement crapuleuses. Plus exactement financières : sous la torture, Baghdadi Mahmoudi devait livrer à Abdelhakim Belhadj tous les numéros de comptes des avoirs libyens à l’étranger.
Le mercenaire No1 du Qatar et Frère musulman non déclaré, Moncef Marzouki, n’avait donc aucun scrupule à rompre les relations diplomatiques avec la Syrie d’autant plus que cette décision était parfaitement compatible avec les exigences autrement plus géopolitiques du sénateur du « printemps arabe » John McCain. Moncef Marzouki n’avait aucun scrupule à s’exécuter d’autant plus qu’au sein de ce ramassis de traîtres et de mercenaires appelé « Les amis de la Syrie » et réunis autour du nébuleux « Conseil National Syrien », dont le premier congrès s’est tenu à Tunis en février 2012, il comptait un ami de longue date, à savoir Burhan Ghalioun.
Même s’il est tardif, le témoignage de Rafik Abdessalem est important dans la mesure où il permet aux Tunisiens de se faire une idée sur le saligaud qui a usurpé le palais de Carthage trois années durant. Les Tunisiens savent maintenant qui a pris l’initiative de rompre nos relations avec la Syrie Martyre et pour quelles raisons, mais ils ne savent pas pourquoi le nouveau pouvoir ne les a toujours pas rétablies ! A moins que la Tunisie soit encore sous l’hégémonie du Qatar et de la Turquie, les relations tuniso-syriennes auraient du se normaliser depuis l’élection de Béji Caïd Essebsi. C’est ce qu’attend la majorité des Tunisiens d’un président qui se disait bourguibiste ! Une pétition vient d’être lancée pour exiger le rétablissement des relations diplomatiques entre la Tunisie et la Syrie (ci-dessous, à signer et à faire circuler).
Karim Zmerli
Vidéo du témoignage de Rafik Abdessalem :
https://www.youtube.com/watch?v=Go-YfFzrcK0
Pétition pour rétablir les relations diplomatiques avec la Syrie :
http://www.petitions24.net/110539