Son discours prononcé devant le Parlement européen de Strasbourg le 6 février 2013 (vidéo) est passé inaperçu aux yeux de l’opinion publique tunisienne, mais pas pour le très pharisien magazine Jeune Afrique qui a titré, « A Strasbourg, Moncef Marzouki entre dans l’histoire du Parlement européen ». L’agence Ecofin l’a également gratifié de cette dépêche : «Le président tunisien Moncef Marzouki a ému aux larmes le Parlement européen en prononçant un discours d’anthologie en faveur de la démocratie. Daniel Cohn-Bendit en pleurs, est resté muet de stupeur, partageant son émotion avec son adversaire, le chef de file des conservateurs Joseph Daul, les yeux rouges, le mouchoir essuyant les larmes. Lorsque le chef de l’Etat tunisien a quitté la tribune sur un vibrant « As-salâm 'aleïkoum » il a laissé un parlement européen sidéré : « J’ai rarement vu des collègues si durs et si forts normalement pleurer ensemble, de gauche à droite, donc c’était un moment exceptionnel », a déclaré, la voix nouée, le président de l’institution, l’Allemand Martin Schulz » (Ecofin du 7 février 2013). Tout était émouvant, du discours de ce « grand militant » des droits de l’homme jusqu'aux larmes des députés européens, en passant par les articles de presse qui ont couvert cet événement historique auquel ne manquait plus que la présence du guide suprême de la "révolution" libyenne, Bernard Henri Lévy.
Ce qui est passé inaperçu en revanche, c’est ce passage qui devait précisément tant émouvoir les députés européens, à savoir qu’« Il n’y a rien à craindre des révolutions arabes, car ce ne sont pas des révolutions nationalistes ou xénophobes. Lors de leur déclenchement, on n’a pas entendu les habituels slogans anti-occidentaux ou anti-israéliens ». Voici un aveu tardif d’un mercenaire patenté, qui s'est servi des droits de l'homme pour empocher la république islamiste.
En effet, dès son déclenchement au pays du jasmin, ce « printemps arabe » était profondément anti-nationaliste et anti-arabe. Depuis près de deux ans, nous n’avons pas cessé de démontrer, documents à l’appui, que ces « révolutions » supposées sont la consécration du Grand-Moyen-Orient cogité par les néoconservateurs américains et leurs alliés sionistes, et voulu par George W.Buch ; que ce « printemps arabe » n’a pas commencé en Tunisie en janvier 2011, mais en Irak en 2003. Ce qui s’est passé par la suite en Libye, puis en Syrie l’attestent amplement. Par un surprenant réveil patriotique, les Egyptiens l'ont compris en mettant fin à ce machiavélique complot américain.
Ces « révolutions 2.0 » téléguidées par Washington avaient aussi pour objectif la destruction des Etats-Nations de l’ère post-indépendance, pour leur substituer des entités islamistes aliénées à l’impérialo-sionisme. Nous ne reviendrons pas ici sur l’ensemble des autres objectifs géopolitiques, énergétiques et militaires du « printemps arabe ». Ils sont connus de tous sauf pour les renégats, les sourds et les aveugles.
Le président provisoire et usurpateur, qui s’est mis au service de la secte des Frères musulmans pour parvenir à ses fins, n’a pas tort lorsqu’il déclare que « Lors de leur déclenchement, on n’a pas entendu les habituels slogans anti-occidentaux ou anti-israéliens ». C’est parfaitement exact, aussi bien en Tunisie, qu’en Libye ou en Egypte. Les consignes anglo-américaines ont été rigoureusement observées par les cybers-collabos qui ont harangué la masse virtuelle de facebook et tweeter avant de galvaniser les populaces.
Moncef Marzouki aurait pu ajouter dans son discours qu’on n’a pas vu non plus un seul slogan islamiste, ni le moindre voile, ni la moindre barbe, autant de signes religieux qui ne correspondaient pas au cahier des charges américano-qatari et qui auraient pu alerter et même effrayer certains médias occidentaux. Les islamistes étaient pourtant bien là dans les réseaux sociaux et dans la rue. Les témoignages qui commencent à faire surface montrent bien que leurs cellules terroristes dormantes étaient même armées et qu’elles avaient abattu les premiers manifestants à Sidi Bouzid, au Kef, à Kasserine et à Jendouba. Tous des « martyrs » qui manquaient à ce soulèvement social téléguidé ; tous des victimes pour rendre irréversible ce qu’ils appelaient déjà la « révolution du jasmin ».
Le serviteur de la cause islamo-sioniste n’avait pas tort : ces révolutions n’étaient pas nationalistes, encore moins anti-israéliennes. Ce qui étaient israéliens par contre, ce sont les quelques douilles des cartouches que les manifestants ont ramassé dans la rue et que les cybers-collabos ont vite attribué à la police de Ben Ali. Le fils de son père évadé au Maroc, Moncef Marzouki, n’avait pas tort : ces « révolutions » populaires étaient manifestement anti-nationales, des soulèvements de populaces manipulées pour détruire des Nations. Le renégat islamo-sioniste et le suppôt d’Ennhada n’avait pas tort, car les seules révolutions spontanées, authentiques, nationalistes et historiques sont celles que ces peuples ont réalisé contre l’occupation coloniale, dont son père n’était qu’un vil délateur.
Karim, Zmerli
Ce qui est passé inaperçu en revanche, c’est ce passage qui devait précisément tant émouvoir les députés européens, à savoir qu’« Il n’y a rien à craindre des révolutions arabes, car ce ne sont pas des révolutions nationalistes ou xénophobes. Lors de leur déclenchement, on n’a pas entendu les habituels slogans anti-occidentaux ou anti-israéliens ». Voici un aveu tardif d’un mercenaire patenté, qui s'est servi des droits de l'homme pour empocher la république islamiste.
En effet, dès son déclenchement au pays du jasmin, ce « printemps arabe » était profondément anti-nationaliste et anti-arabe. Depuis près de deux ans, nous n’avons pas cessé de démontrer, documents à l’appui, que ces « révolutions » supposées sont la consécration du Grand-Moyen-Orient cogité par les néoconservateurs américains et leurs alliés sionistes, et voulu par George W.Buch ; que ce « printemps arabe » n’a pas commencé en Tunisie en janvier 2011, mais en Irak en 2003. Ce qui s’est passé par la suite en Libye, puis en Syrie l’attestent amplement. Par un surprenant réveil patriotique, les Egyptiens l'ont compris en mettant fin à ce machiavélique complot américain.
Ces « révolutions 2.0 » téléguidées par Washington avaient aussi pour objectif la destruction des Etats-Nations de l’ère post-indépendance, pour leur substituer des entités islamistes aliénées à l’impérialo-sionisme. Nous ne reviendrons pas ici sur l’ensemble des autres objectifs géopolitiques, énergétiques et militaires du « printemps arabe ». Ils sont connus de tous sauf pour les renégats, les sourds et les aveugles.
Le président provisoire et usurpateur, qui s’est mis au service de la secte des Frères musulmans pour parvenir à ses fins, n’a pas tort lorsqu’il déclare que « Lors de leur déclenchement, on n’a pas entendu les habituels slogans anti-occidentaux ou anti-israéliens ». C’est parfaitement exact, aussi bien en Tunisie, qu’en Libye ou en Egypte. Les consignes anglo-américaines ont été rigoureusement observées par les cybers-collabos qui ont harangué la masse virtuelle de facebook et tweeter avant de galvaniser les populaces.
Moncef Marzouki aurait pu ajouter dans son discours qu’on n’a pas vu non plus un seul slogan islamiste, ni le moindre voile, ni la moindre barbe, autant de signes religieux qui ne correspondaient pas au cahier des charges américano-qatari et qui auraient pu alerter et même effrayer certains médias occidentaux. Les islamistes étaient pourtant bien là dans les réseaux sociaux et dans la rue. Les témoignages qui commencent à faire surface montrent bien que leurs cellules terroristes dormantes étaient même armées et qu’elles avaient abattu les premiers manifestants à Sidi Bouzid, au Kef, à Kasserine et à Jendouba. Tous des « martyrs » qui manquaient à ce soulèvement social téléguidé ; tous des victimes pour rendre irréversible ce qu’ils appelaient déjà la « révolution du jasmin ».
Le serviteur de la cause islamo-sioniste n’avait pas tort : ces révolutions n’étaient pas nationalistes, encore moins anti-israéliennes. Ce qui étaient israéliens par contre, ce sont les quelques douilles des cartouches que les manifestants ont ramassé dans la rue et que les cybers-collabos ont vite attribué à la police de Ben Ali. Le fils de son père évadé au Maroc, Moncef Marzouki, n’avait pas tort : ces « révolutions » populaires étaient manifestement anti-nationales, des soulèvements de populaces manipulées pour détruire des Nations. Le renégat islamo-sioniste et le suppôt d’Ennhada n’avait pas tort, car les seules révolutions spontanées, authentiques, nationalistes et historiques sont celles que ces peuples ont réalisé contre l’occupation coloniale, dont son père n’était qu’un vil délateur.
Karim, Zmerli