Rafik Belhaj Kacem, ancien ministre de l'Intérieur, à l'époque où la Tunisie était un pays prospère, paisible et souverain.
Comme nous l’avons déjà écrit, c’est le 12 avril dernier que la Cour d’Appel militaire de Tunis a rendu son verdict dans l’affaire dite des « martyrs » de la « révolution », c’est-à-dire des morts de Kasserine, Sfax, Thala et Tunis, au moment de l’anarchie et du pillage que le pays a connu en janvier 2011, et que Samir Dilou vient de qualifier de « criminels », comme maître Hassan Ghodbani il y a trois semaines. Tous les hauts cadres sécuritaires qui étaient en prison, y compris Rafik Belhaj Kacem et Ali Seriati, ont été innocenté par la Justice, au grand dam des imposteurs qui continuent à entretenir le mythe de la « révolution » et d’un ramassis d’avocats qui ont fait de la question des « martyrs » un commerce bien juteux.
Dès que ce verdict a été annoncé, certains politicards qui profitent politiquement et financièrement de la division des Tunisiens, ont condamné le tribunal militaire en accusant ses membres de compromission et de laxisme. Un avocat, dénommé Charfeddine Kellil, qui s'est déjà illustré avec les fameux 25 avocats mafieux qui ont racketté et rançonné des dizaines de chefs d'entreprises dans les mois qui ont suivi la chute du régime, s'est dit indigné par ce jugement « qui constitue une victoire pour Ben Ali ». Un ancien flic dans la police de Ben Ali, un certain Walid Zarrouk, recyclé dans le syndicalisme parallèle, s’est même violemment attaqué à Moncef Marzouki, Mustapha Ben Jaafar et Rached Ghannouchi, comme si ces trois pantins des Etats-Unis et du Qatar avaient joué un rôle quelconque dans la libération des innocents et des patriotes.
Le lendemain 13 avril 2014, des membres de l’ANC se sont réuni d’urgence pour discutailler l’adoption d’une loi qui retirerait à la juridiction militaire toutes les affaires relatives aux « martyrs » de la « révolution ». Ces usurpateurs qui ont ruiné la Tunisie et bradé son indépendance ont déclaré que le verdict du Tribunal militaire n’est pas irréversible, et qu’il peut être révisé et invalidé ! Drôle de conception de la Justice chez des clochards et d’anciens tôlards devenus « représentants du peuple » !
Malgré ce verdict, Rafik Belhaj Kacem et Ali Seriati n’ont pas été libéré, pour des raisons vaguement procédurales. Leur libération devait néanmoins intervenir dans les jours qui viennent. Mais les ennemis de la Justice et les haineux des patriotes n’entendent pas lâcher des bouc-émissaires qui leur permettent d’exister politiquement et médiatiquement. C’est ainsi que Mohamed Abbou, Raouf Ayadi et Samir Ben Amor, trois crapules du fantomatique CPR, qui ont ouvert leurs propres épiceries politiques, ont décidé de lancer contre Rafik Belhaj Kacem et Ali Seriati une nouvelle procédure judiciaire, devant des tribunaux civils cette fois-ci. Le but de la manœuvre : maintenir ces deux patriotes en prison.
En effet, le 18 avril dernier, un juge d’instruction a convoqué Rafik Belhaj Kacem pour interrogatoire au sujet de l’affaire dite de « Bratel la Goulette» et autres accusations pour atteinte aux droits de l’homme aussi fallacieuses que fantasmagoriques. Physiquement fragilisé, l’ancien ministre de l’Intérieur n’a pas répondu à cette convocation. Il se trouve d’ailleurs actuellement à l’hôpital Mongi Slim de La Marsa, suite à un malaise cardiaque survenu aujourd’hui 1er mai 2014.
Aux mêmes fins haineuses et populistes, Ali Seriati serait lui aussi sous le coup d’un nouveau mandat de dépôt relatif à l’affaire de « Barraket Essahel ». Dans ce nouveau bras de fer entre une Justice qui a retrouvé son indépendance avec le gouvernement Mehdi Jomaa et un ramassis de politicards corrompus et à l’affût des moindres passions populistes, y compris la kabbale aux relents antisémites contre Amel Karboul et Ridha Sfar, les « professionnels » des droits de l’homme en Tunisie ne semblent pas trop s’impliquer. A l’exception de la franco-libanaise Violette Daguère, qui a fait preuve de persévérance et d’honnêteté.
Selon des sources françaises, une délégation européenne de cinq personnalités, dont deux avocats connus dans les milieux des droits de l’homme à Genève, va se rendre à Tunis la semaine prochaine, dans une mission d’information spécialement consacrée aux trois derniers prisonniers politiques en Tunisie, à savoir Rafik Belhaj Kacem, Ali Seriati et Nadhir Hamada, auquel nous allons consacrer tout un article ce vendredi 2 mai.
Nebil Ben Yahmed
Dès que ce verdict a été annoncé, certains politicards qui profitent politiquement et financièrement de la division des Tunisiens, ont condamné le tribunal militaire en accusant ses membres de compromission et de laxisme. Un avocat, dénommé Charfeddine Kellil, qui s'est déjà illustré avec les fameux 25 avocats mafieux qui ont racketté et rançonné des dizaines de chefs d'entreprises dans les mois qui ont suivi la chute du régime, s'est dit indigné par ce jugement « qui constitue une victoire pour Ben Ali ». Un ancien flic dans la police de Ben Ali, un certain Walid Zarrouk, recyclé dans le syndicalisme parallèle, s’est même violemment attaqué à Moncef Marzouki, Mustapha Ben Jaafar et Rached Ghannouchi, comme si ces trois pantins des Etats-Unis et du Qatar avaient joué un rôle quelconque dans la libération des innocents et des patriotes.
Le lendemain 13 avril 2014, des membres de l’ANC se sont réuni d’urgence pour discutailler l’adoption d’une loi qui retirerait à la juridiction militaire toutes les affaires relatives aux « martyrs » de la « révolution ». Ces usurpateurs qui ont ruiné la Tunisie et bradé son indépendance ont déclaré que le verdict du Tribunal militaire n’est pas irréversible, et qu’il peut être révisé et invalidé ! Drôle de conception de la Justice chez des clochards et d’anciens tôlards devenus « représentants du peuple » !
Malgré ce verdict, Rafik Belhaj Kacem et Ali Seriati n’ont pas été libéré, pour des raisons vaguement procédurales. Leur libération devait néanmoins intervenir dans les jours qui viennent. Mais les ennemis de la Justice et les haineux des patriotes n’entendent pas lâcher des bouc-émissaires qui leur permettent d’exister politiquement et médiatiquement. C’est ainsi que Mohamed Abbou, Raouf Ayadi et Samir Ben Amor, trois crapules du fantomatique CPR, qui ont ouvert leurs propres épiceries politiques, ont décidé de lancer contre Rafik Belhaj Kacem et Ali Seriati une nouvelle procédure judiciaire, devant des tribunaux civils cette fois-ci. Le but de la manœuvre : maintenir ces deux patriotes en prison.
En effet, le 18 avril dernier, un juge d’instruction a convoqué Rafik Belhaj Kacem pour interrogatoire au sujet de l’affaire dite de « Bratel la Goulette» et autres accusations pour atteinte aux droits de l’homme aussi fallacieuses que fantasmagoriques. Physiquement fragilisé, l’ancien ministre de l’Intérieur n’a pas répondu à cette convocation. Il se trouve d’ailleurs actuellement à l’hôpital Mongi Slim de La Marsa, suite à un malaise cardiaque survenu aujourd’hui 1er mai 2014.
Aux mêmes fins haineuses et populistes, Ali Seriati serait lui aussi sous le coup d’un nouveau mandat de dépôt relatif à l’affaire de « Barraket Essahel ». Dans ce nouveau bras de fer entre une Justice qui a retrouvé son indépendance avec le gouvernement Mehdi Jomaa et un ramassis de politicards corrompus et à l’affût des moindres passions populistes, y compris la kabbale aux relents antisémites contre Amel Karboul et Ridha Sfar, les « professionnels » des droits de l’homme en Tunisie ne semblent pas trop s’impliquer. A l’exception de la franco-libanaise Violette Daguère, qui a fait preuve de persévérance et d’honnêteté.
Selon des sources françaises, une délégation européenne de cinq personnalités, dont deux avocats connus dans les milieux des droits de l’homme à Genève, va se rendre à Tunis la semaine prochaine, dans une mission d’information spécialement consacrée aux trois derniers prisonniers politiques en Tunisie, à savoir Rafik Belhaj Kacem, Ali Seriati et Nadhir Hamada, auquel nous allons consacrer tout un article ce vendredi 2 mai.
Nebil Ben Yahmed