Rachid Ammar réfugié en Belgique et Samir Tarhouni est « diplomate » en Suisse


6 Décembre 2013

Les deux faux héros du vrai coup d’Etat ont quitté le pays de la révolution du jasmin. L’un pour se réfugier en Belgique, l’autre pour s’installer en Suisse. Le Proconsul Jacob Walles est un homme de parole ! Ces deux officiers de l’armée « nationale » tunisienne ont trois points en communs : la culture encyclopédique, la mythomanie et la trahison. Un quatrième vient s’ajouter, celui du Courage, fuyons !


Selon un communiqué de la Fondation Abdeljelil Temimi, le colonel Samir Tarhouni, qui « obéissait à Dieu », vient  de livrer, le 4 décembre 2013, un témoignage édifiant et détaillé sur les événements décisifs du vendredi 14 janvier 2011. C’est à sa demande que ce colonel a voulu donner sa version sur la journée qui a fait basculer le destin de la Tunisie. Il l’a fait au cours d’une séance à huit-clos, qui a duré trois heures, devant des chercheurs et des personnalités indépendantes choisies par Abdeljelil Temimi, dont l’avocat Tahar Boussemma, l’ancien ministre Mustapha Kamel Nabli, l'historien Mohamed Dhifallah, le journaliste Abdellatif Fourati et Sonia Temimi.

Selon le communiqué d’Abdeljelil Temimi, «Samir Tarhouni a beaucoup insisté sur le caractère purement documentaire et à titre historique de son témoignage, demandant sa non-publication, sauf avec son accord express. C’est ainsi que nous procéderons à la transcription intégrale de ses propos pour les lui soumettre aux fins de relecture, mise en forme éventuelle et validation finale. Dès son accord, nous les publierons».

Autant dire que là où il se trouve désormais, ce militaire bombardé « diplomate » en Suisse, va pouvoir réviser, revoir et corriger son témoignage, sous la direction « académique » de son officier traitant américain, qui se trouve également en terrain « neutre » : la Suisse ! Samir Tarhouni va pouvoir combattre le terrorisme islamiste à Genève! Espérons que la Fondation Temimi fera preuve de vigilance quant à la réécriture de l’histoire de la journée du 14 janvier 2011, et de la « révolution du jasmin » en général, sachant que les témoins clés de ce coup d’Etat islamo-américain sont toujours arbitrairement emprisonnés. Il s’agit de Ridha Grira, de Rafik Belhadj Kacem et du général-patriote, Ali Seriati.

Quant au général qui « a dit nom à Ben Ali », selon la big-manipulation du cyber-collabos américain Yassine Ayari,et qui a dit OUI à J.L, l’officier supérieur des Marines en poste à l’ambassade US en Tunisie, il a finalement réussi à quitter la Tunisie pour la Belgique. Après un exil intérieur de quelques mois dans sa ville natale de Sayada, le Proconsul Jacob Walles lui a finalement trouvé une patrie de substitution : la Belgique. Pourquoi la Belgique et pas la France, ou le Qatar ? On se le demande encore, même si notre informateur nous a assuré que c’est Rachid Ammar qui a choisi cette destination, le pays à partir duquel le cyber-collabos Yassine Ayari opérait pour « libérer » la Tunisie.

Il aurait été naturel, en effet, que ce général-félon, s’installe dans l’un de ces deux pays (La France, le Qatar) auxquels il avait prêté main forte pour envahir et occuper la Libye, à travers les frontières sud de la Tunisie. Mais les millions de dollars qui lui ont été versés par le cheikh Hamad, ainsi qu’à Beji Caïd Essebsi, versés sur le compte de son fils Hafedh Caïd Essebsi, lui permettent très largement de finir ses jours d’exil doré, à 80 Km de Bruxelles. Rien que le fait de savoir que Rachid Ammar est en Belgique et Samir Tarhouni en Suisse, alors que Ridha Grira, Rafik Belhadj Kacem et le général Ali Seriati sont en prison, permet de comprendre le rôle que les uns ont joué pour détruire la Tunisie, et que les autres ont voulu jouer pour la sauver !

Sans tout à fait sauter du coq à l’âne, et de sources algériennes cette fois-ci, nous avons appris que le général Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale et chef de l’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), a déclaré avoir récemment opéré à des changements au sein des services de renseignements algériens. Ces changements entrent  dans le cadre des  activités des forces armées, surtout en vue de renforcer les frontières tuniso-algérienne par le terrorisme qui les guette.

Le général algérien n’a pas caché son désarroi quant à la situation actuelle que traverse la Tunisie, ajoutant que les services de renseignements algériens s’attendent à une situation des plus tendues au début de l’année 2014, qui aboutira à des attentats voire à des assassinats politiques, « par des extrémistes religieux qui tentent de profiter de la situation pour instaurer la charia ».

Puisque la pauvre Tunisie va devoir affronter dans les jours qui viennent cette vague d’attentats terroristes, n’aurait-il pas été plus logique que le lieutenant-colonel Samir Tarhouni, qui a été à la tête de la Brigade Antiterroriste (BAT), reste en Tunisie plutôt que d’usurper la qualité de « diplomate » en Suisse ? Nos lecteurs sont suffisamment intelligents pour comprendre les raisons de cette délocalisation en Suisse ! A moins que le lieutenant-colonel Samir Tarhouni y soit pour combattre la section suisse d'Ansars al-Charia!!!

Karim Zmerli

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