On se souvient de Mouldi kefi, l’ancien ministre provisoire des Affaires étrangères, qui avait nommé 34 nouveaux ambassadeurs. Il faut rappeler que 90% de ces ambassadeurs ont été les serviteurs de l'ancien régime. Pire encore, Elyès Ghariani, Ridha Farhat et Hafedh Bejjar, pour ne citer que ces trois exemples, sont des fidèles à Abdelwahab Abdallah et ils lui doivent leurs ascensions. Pire encore, Elyes Ghariani, nommé à Berlin, était jusqu'alors le numéro deux à l'Ambassade de Tunisie à Paris, secondant Raouf Najjar.
Tout le monde savait qu'il a été imposé à ce poste par Abdelwahab Abdallah dont il était l'œil de Moscou. On disait alors que les nouveaux ambassadeurs sont tous des diplomates de carrière. Sans doute, mais on oubliait de dire que tous les diplomates de carrière étaient au service du régime Ben Ali durant 23 ans. Y compris ce Mouldi Kéfi, qui a été ambassadeur de Ben Ali jusqu'en2006, après avoir été le directeur de cabinet de Habib Ben Yahia, onze années ministre des Affaires étrangères, à l'époque où les prisonniers politiques se comptaient par centaines et où la torture était une pratique courante.
Il faut rappeler aussi que ce Mouldi Kéfi tenait tellement à son fauteuil de ministre qu'il obéissait au doigt et à l'œil des fameux "diplomates de carrière". Ce sont les mêmes diplomates qui avaient profité des premiers jours de la « révolution » populaire pour provoquer leur révolution de carrière. En effet, ils ont tous voulu se faire nommer ambassadeurs ou consuls.
C'est ainsi qu'ils ont fait tomber Ahmed Ounaïs, ancien ambassadeur et vrai intellectuel, et non pas à cause de ses propos maladroits au sujet de madame Aliot Marie. Les jeunes craignaient à ce moment là la confiscation de la Révolution. C’était déjà le cas avec Mouldi Kéfi, c’est encore plus flagrant aujourd’hui, avec Rafik Bouchlakha, le gendre de Rached Ghannouchi et l’ancien salarié de cheikh Hamad et cheikha Mozza, au sein d’Al-Jazeera.
Tout le monde savait qu'il a été imposé à ce poste par Abdelwahab Abdallah dont il était l'œil de Moscou. On disait alors que les nouveaux ambassadeurs sont tous des diplomates de carrière. Sans doute, mais on oubliait de dire que tous les diplomates de carrière étaient au service du régime Ben Ali durant 23 ans. Y compris ce Mouldi Kéfi, qui a été ambassadeur de Ben Ali jusqu'en2006, après avoir été le directeur de cabinet de Habib Ben Yahia, onze années ministre des Affaires étrangères, à l'époque où les prisonniers politiques se comptaient par centaines et où la torture était une pratique courante.
Il faut rappeler aussi que ce Mouldi Kéfi tenait tellement à son fauteuil de ministre qu'il obéissait au doigt et à l'œil des fameux "diplomates de carrière". Ce sont les mêmes diplomates qui avaient profité des premiers jours de la « révolution » populaire pour provoquer leur révolution de carrière. En effet, ils ont tous voulu se faire nommer ambassadeurs ou consuls.
C'est ainsi qu'ils ont fait tomber Ahmed Ounaïs, ancien ambassadeur et vrai intellectuel, et non pas à cause de ses propos maladroits au sujet de madame Aliot Marie. Les jeunes craignaient à ce moment là la confiscation de la Révolution. C’était déjà le cas avec Mouldi Kéfi, c’est encore plus flagrant aujourd’hui, avec Rafik Bouchlakha, le gendre de Rached Ghannouchi et l’ancien salarié de cheikh Hamad et cheikha Mozza, au sein d’Al-Jazeera.