Trois ans d’attaques terroristes sur le sol tunisien, presque sans cesse, et nos bienveillants gouvernants n’ont toujours pas défini le terrorisme, ni élaboré une quelconque stratégie de guerre, ni décrété cette guerre, ni même édité une loi antiterroriste. Aucune sentence n’a été prononcée par aucun tribunal, jugeant les différentes organisations affiliées au club de Ben Laden comme étant terroristes. Il faut savoir que les dernières propositions d'amnistie offerte par Ben Jeddou, lors de son intervention au Bardo, pour les terroristes et l'introduction de l'armée dans les combats urbains, a reçu l'accord des deux pouvoirs exécutifs à l'unanimité. C'est à dire les deux ministres de l'intérieur, celui de la défense et le locataire de Carthage.
Chacun se félicite d'être à l'origine de cette proposition, en espérant qu’elle sera adoptée par l’assemblée des amis du terrorisme. C'est un tournant dramatique dans la non-lutte contre le terrorisme. D'abord, l'amnistie n'a jamais été accordée aux terroristes dans les pays qui ont été affrontés à cette guerre, avant de suivre plusieurs étapes d'un programme de réinsertion, basé sur la participation des éléments d'influence dans le milieu jihadiste dans l'élaboration et la diffusion de ce qu'on appelle communément "les révisions idéologiques" auxquelles se réfèrent ces organisations. Plus précisément, il s'agit de réinterpréter deux points essentiels dans l'idéologie salafiste jihadiste, à savoir le jugement d'apostasie affligé à tout individu, institution ou système qui n'adopte pas cette croyance. Deuxièmement, le recours à la violence meurtrière contre ceux jugés apostats. L'étape de la surveillance rapprochée suivra naturellement ce processus et prendra des années. Enfin, les sanctions devraient être très conséquentes pour ceux qui ont participé
d'une façon ou d'une autre à des assassinats ou des opérations armées, ainsi pour ceux qui ont refusé d'intégrer le programme et rendre leurs armes, au bout d'un ultimatum déclaré.
Les expériences de l'Algérie, avec « les arabes de l’Afghanistan » et de la Jordanie avec le palestinien « Al Maqdisi », dans la mise en place de ce genre de processus est très intéressante et pourrait servir d'exemple, à adapter aux particularités de la réalité nationale. D'un autre coté, l'implication de l'armée dans les combats urbains, l’entraînant dans une guerre asymétrique et sur un terrain qu'elle ne maîtrise pas, ne peut que se tourner à l'avantage net des terroristes. Seules les forces spéciales des brigades anti-terroristes de la police et de la garde nationale devraient être les plus aptes à mener ce genre de combats, menées d''un armement adéquat, d'une forte puissance de feu, d'un équipement de vision thermique et nocturne à travers les murs, d'une faculté
d'intervention ultra rapide, d'unités médicales mobiles, d'un système d'évacuation efficace, et d'un soutien indéfectible de la population civile à l'intérieur des zones de combat urbain. Le rôle de l'armée, de par son organisation, son mode de fonctionnement et sa structure, n'est faite que pour les guerres régulières, se positionner sur les frontières terrestres et maritimes, protéger l'espace aérien et attaquer à distance les zones non habitées et envahies par l'ennemi. Ceci ne relève pas d'un génie quelconque, mais simplement des ABC de toute guerre asymétrique et urbaine. Les exemples ne manquent pas, de la Colombie au Pakistan, en passant par l'Algérie, la Syrie ou encore le sud du Liban, que ce soit du coté d'un pays qui lutte contre un envahisseur sous forme de milices urbaines, ou du coté d'un pays qui ne dispose pas vraiment d’une armée et lutte contre une armée régulière en s'organisant sous forme de forces spéciales urbaines.
Déstabiliser donc le positionnement de l’armée tunisienne dans les régions frontalières du Nord-Ouest et du Sud-Est, qui représentent un danger direct sur l’intégrité du territoire et la vie des citoyens, serait fatal, surtout en pleine guerre libyenne, lancée par son armée nationale contre les milices islamo-atlantistes. Sans avoir besoin de reprendre tout ce qu’on a révélé depuis les premières explosions de Châambi en matière de défaillance de renseignement, d’armement, de ressources humaines, de stratégie et de dysfonctionnement de tout l’appareil sécuritaire, ainsi que l’infiltration flagrante de nos institutions par les terroristes, il y a urgence de nettoyer à l’intérieur avant même de penser à balayer devant sa porte. Et pour compléter le tableau, les six Hélicoptères achetés dernièrement par le chef du gouvernement de Ghannouchi à coup de 300 Millions d’euros, auprès du constructeur français, des plus coûteux et des moins performants sur le marché mondial de l’aéronautique militaire, ne servent absolument à rien dans cette guerre présumée contre le terrorisme. Les missiles portées sol-air, assez répandues chez les combattants d’Allah, ont rapidement éliminé ces appareils des opérations de surveillance et d’assaut depuis une bonne douzaine d’années chez les GI’s et au moins depuis deux décennies chez les russes.
L’on assiste alors, dans la foulée de cette mascarade, à un défilé d’experts tunisiens dans la lutte contre le terrorisme, bénissant l’achat, qui tombe à pic, disent-ils, pour combler le besoin en termes de déplacements des troupes. Quelle clairvoyance et quelle expertise ! Ces mêmes détraqués nous parlent encore de cellules terroristes dans leurs analyses illuminées. Un lexique banni depuis qu’Abdallah Azzam ait créé le bureau de services en Afghanistan à la fin des années 70. Les groupes terroristes ont évolué vers des organisations qui se rapprochent de plus en plus d’une armée régulière. Aujourd’hui on parle désormais de bataillon (entre 300 et 1200 éléments) et de brigade (de 7000 à 8000 hommes). Une cellule ne dépasse pas les cinq. Pour vous donner une idée sur ces experts qui défilent à longueur de journée sur les écrans des crédules, il y en a un qui entrainait le fameux Gadhgadhi en personne dans la salle de Zamakitel de son Cheikh. Même Adel Imam n’aurait pu intégrer une telle scène dans l’un de ses nombreux films où il tourne en dérision le phénomène du jihadisme de l’Otan. Mais l’incompétence a des limites, au-delà desquelles, elle devient complot. Un complot qui ne date pas d’aujourd’hui justement et ne s’arrête pas au coté technique de la lutte antiterroriste. Les trois années de vérité que nous avons vécues ont fait tomber assez de masques pour que les nostalgiques des grandes époques révolutionnaires se réveillent de leur cauchemar.
Ainsi, la volonté du département d’état américain avec toute son armada de Think Tank, d’ONG, de sociétés privées de mercenaires, de professionnels de la traitrise, et des intellectuels des plus vendus dans le bazar international des consciences, fut satisfaite avec mention honorifique. Ne croyez surtout pas que leur travail est fini, à l’instar des cyber-collabos, dont une partie s’est emparée des plateaux des médias, fournissant un effort considérable dans le blanchiment des terroristes tout au long des obsèques de nos soldats, et l’autre partie qui a envahi la rue, à la conquête des quelques âmes indignées encore en vie, pour les réorienter vers de plus importants combats comme celui de Free Zatla ou celui de Free Leben. Quant à la classe politique et ses chiens intellectuels, dont les termes « traîtrise, escroquerie, fourberie, hypocrisie, ou perfidie » ne leur conviennent plus, face à toute sorte de conspiration et de complicité tramée avec les patrons des terroristes et les pères des intégristes, contre la souveraineté de l’état, du peuple et de ses terres. Une colonisation programmée des tunisiens par des tunisiens, off-shore et on-shore, au profit de l’international du crime financier, des lobbys de l’armement et des ressources fossiles, des mafias de l’immobilier,des criminels mondiaux de la chimie agricole, des barbares sionistes du Grand Israël et leurs sous-traitants du Grand Moyen Orient.
A-t-on besoin d’évoquer la société civile ? Celle qui fait la queue devant les portes de villas louées par les pourvoyeurs multinationaux ? Je ne pense pas. Je n’ai plus envie de penser. Espérer que la Tunisie parviendra à se protéger de son ennemi, implanté par les puissances étrangères et les complices intérieurs, aussi bien au pouvoir qu’au contre pouvoir, est d’une sottise insultante. La Tunisie ne représente plus rien. Il faut d’abord la définir. Qui parle au nom de qui ? Et qui fait quoi dans ce cul-de-sac ? Dans ce bourbier truffé d’excréments, les élections ne feront que modéliser ce paysage dantesque et achever les dernières voix qui arrivent encore à crier « au voleur !» et «au tueur ! ».
Seif Ben Kheder
Chacun se félicite d'être à l'origine de cette proposition, en espérant qu’elle sera adoptée par l’assemblée des amis du terrorisme. C'est un tournant dramatique dans la non-lutte contre le terrorisme. D'abord, l'amnistie n'a jamais été accordée aux terroristes dans les pays qui ont été affrontés à cette guerre, avant de suivre plusieurs étapes d'un programme de réinsertion, basé sur la participation des éléments d'influence dans le milieu jihadiste dans l'élaboration et la diffusion de ce qu'on appelle communément "les révisions idéologiques" auxquelles se réfèrent ces organisations. Plus précisément, il s'agit de réinterpréter deux points essentiels dans l'idéologie salafiste jihadiste, à savoir le jugement d'apostasie affligé à tout individu, institution ou système qui n'adopte pas cette croyance. Deuxièmement, le recours à la violence meurtrière contre ceux jugés apostats. L'étape de la surveillance rapprochée suivra naturellement ce processus et prendra des années. Enfin, les sanctions devraient être très conséquentes pour ceux qui ont participé
d'une façon ou d'une autre à des assassinats ou des opérations armées, ainsi pour ceux qui ont refusé d'intégrer le programme et rendre leurs armes, au bout d'un ultimatum déclaré.
Les expériences de l'Algérie, avec « les arabes de l’Afghanistan » et de la Jordanie avec le palestinien « Al Maqdisi », dans la mise en place de ce genre de processus est très intéressante et pourrait servir d'exemple, à adapter aux particularités de la réalité nationale. D'un autre coté, l'implication de l'armée dans les combats urbains, l’entraînant dans une guerre asymétrique et sur un terrain qu'elle ne maîtrise pas, ne peut que se tourner à l'avantage net des terroristes. Seules les forces spéciales des brigades anti-terroristes de la police et de la garde nationale devraient être les plus aptes à mener ce genre de combats, menées d''un armement adéquat, d'une forte puissance de feu, d'un équipement de vision thermique et nocturne à travers les murs, d'une faculté
d'intervention ultra rapide, d'unités médicales mobiles, d'un système d'évacuation efficace, et d'un soutien indéfectible de la population civile à l'intérieur des zones de combat urbain. Le rôle de l'armée, de par son organisation, son mode de fonctionnement et sa structure, n'est faite que pour les guerres régulières, se positionner sur les frontières terrestres et maritimes, protéger l'espace aérien et attaquer à distance les zones non habitées et envahies par l'ennemi. Ceci ne relève pas d'un génie quelconque, mais simplement des ABC de toute guerre asymétrique et urbaine. Les exemples ne manquent pas, de la Colombie au Pakistan, en passant par l'Algérie, la Syrie ou encore le sud du Liban, que ce soit du coté d'un pays qui lutte contre un envahisseur sous forme de milices urbaines, ou du coté d'un pays qui ne dispose pas vraiment d’une armée et lutte contre une armée régulière en s'organisant sous forme de forces spéciales urbaines.
Déstabiliser donc le positionnement de l’armée tunisienne dans les régions frontalières du Nord-Ouest et du Sud-Est, qui représentent un danger direct sur l’intégrité du territoire et la vie des citoyens, serait fatal, surtout en pleine guerre libyenne, lancée par son armée nationale contre les milices islamo-atlantistes. Sans avoir besoin de reprendre tout ce qu’on a révélé depuis les premières explosions de Châambi en matière de défaillance de renseignement, d’armement, de ressources humaines, de stratégie et de dysfonctionnement de tout l’appareil sécuritaire, ainsi que l’infiltration flagrante de nos institutions par les terroristes, il y a urgence de nettoyer à l’intérieur avant même de penser à balayer devant sa porte. Et pour compléter le tableau, les six Hélicoptères achetés dernièrement par le chef du gouvernement de Ghannouchi à coup de 300 Millions d’euros, auprès du constructeur français, des plus coûteux et des moins performants sur le marché mondial de l’aéronautique militaire, ne servent absolument à rien dans cette guerre présumée contre le terrorisme. Les missiles portées sol-air, assez répandues chez les combattants d’Allah, ont rapidement éliminé ces appareils des opérations de surveillance et d’assaut depuis une bonne douzaine d’années chez les GI’s et au moins depuis deux décennies chez les russes.
L’on assiste alors, dans la foulée de cette mascarade, à un défilé d’experts tunisiens dans la lutte contre le terrorisme, bénissant l’achat, qui tombe à pic, disent-ils, pour combler le besoin en termes de déplacements des troupes. Quelle clairvoyance et quelle expertise ! Ces mêmes détraqués nous parlent encore de cellules terroristes dans leurs analyses illuminées. Un lexique banni depuis qu’Abdallah Azzam ait créé le bureau de services en Afghanistan à la fin des années 70. Les groupes terroristes ont évolué vers des organisations qui se rapprochent de plus en plus d’une armée régulière. Aujourd’hui on parle désormais de bataillon (entre 300 et 1200 éléments) et de brigade (de 7000 à 8000 hommes). Une cellule ne dépasse pas les cinq. Pour vous donner une idée sur ces experts qui défilent à longueur de journée sur les écrans des crédules, il y en a un qui entrainait le fameux Gadhgadhi en personne dans la salle de Zamakitel de son Cheikh. Même Adel Imam n’aurait pu intégrer une telle scène dans l’un de ses nombreux films où il tourne en dérision le phénomène du jihadisme de l’Otan. Mais l’incompétence a des limites, au-delà desquelles, elle devient complot. Un complot qui ne date pas d’aujourd’hui justement et ne s’arrête pas au coté technique de la lutte antiterroriste. Les trois années de vérité que nous avons vécues ont fait tomber assez de masques pour que les nostalgiques des grandes époques révolutionnaires se réveillent de leur cauchemar.
Ainsi, la volonté du département d’état américain avec toute son armada de Think Tank, d’ONG, de sociétés privées de mercenaires, de professionnels de la traitrise, et des intellectuels des plus vendus dans le bazar international des consciences, fut satisfaite avec mention honorifique. Ne croyez surtout pas que leur travail est fini, à l’instar des cyber-collabos, dont une partie s’est emparée des plateaux des médias, fournissant un effort considérable dans le blanchiment des terroristes tout au long des obsèques de nos soldats, et l’autre partie qui a envahi la rue, à la conquête des quelques âmes indignées encore en vie, pour les réorienter vers de plus importants combats comme celui de Free Zatla ou celui de Free Leben. Quant à la classe politique et ses chiens intellectuels, dont les termes « traîtrise, escroquerie, fourberie, hypocrisie, ou perfidie » ne leur conviennent plus, face à toute sorte de conspiration et de complicité tramée avec les patrons des terroristes et les pères des intégristes, contre la souveraineté de l’état, du peuple et de ses terres. Une colonisation programmée des tunisiens par des tunisiens, off-shore et on-shore, au profit de l’international du crime financier, des lobbys de l’armement et des ressources fossiles, des mafias de l’immobilier,des criminels mondiaux de la chimie agricole, des barbares sionistes du Grand Israël et leurs sous-traitants du Grand Moyen Orient.
A-t-on besoin d’évoquer la société civile ? Celle qui fait la queue devant les portes de villas louées par les pourvoyeurs multinationaux ? Je ne pense pas. Je n’ai plus envie de penser. Espérer que la Tunisie parviendra à se protéger de son ennemi, implanté par les puissances étrangères et les complices intérieurs, aussi bien au pouvoir qu’au contre pouvoir, est d’une sottise insultante. La Tunisie ne représente plus rien. Il faut d’abord la définir. Qui parle au nom de qui ? Et qui fait quoi dans ce cul-de-sac ? Dans ce bourbier truffé d’excréments, les élections ne feront que modéliser ce paysage dantesque et achever les dernières voix qui arrivent encore à crier « au voleur !» et «au tueur ! ».
Seif Ben Kheder