Poussé par ses maîtres qataris, le mercenaire Moncef Marzouki proposait en 2011 l'asile au leader Bachar El Assad. Aujourd'hui que l'Histoire a donné raison à celui-ci, l'usurpateur de Carthage doit se préparer à un long exil à Doha !
Lors de son dernier pitoyable show sur la chaine de télévision privée Al-Hiwar Attounsi, le dimanche 19 octobre 2014, l’usurpateur de Carthage, qui a piétiné la dignité tunisienne et démoli le prestige de la fonction présidentielle, a déclaré que « Bachar El Assad est pire qu’Hitler », que la décision de rompre les relations diplomatiques avec la Syrie « était juste », et que si « c’était à refaire, je n’hésiterait pas un seul instant à prendre la même décision ».
« Bachar El Assad est pire qu’Hitler » est une phrase qui fera date dans la conscience tunisienne et dans la mémoire arabe en général. Comme « Nasser=Hitler », qui a été le fer de lance de la propagande sioniste et colonialiste en 1956, au moment de la crise du Canal de Suez. Et comme « Saddam=Hitler », qui a été un refrain médiatique de 1991 jusqu’à l’invasion et la destruction totale de l’Irak en 2003. Le mercenaire du Qatar qui a obtenu à peine 7000 voix, critique ainsi un leader arabe qui a été réelu en juin 2014 par 88,7% de son peuple.
Rafik Abdessalem regrette et Moncef Marzouki persiste et signe
Même s’ils dénotent l’état mental de cet individu qu’un caprice de l’histoire a placé à la tête de la Tunisie, ses propos outrageants aussi bien pour le peuple syrien que pour la nation tunisienne, ne sont pas du tout anodins. Ils contrastent d’abord avec la récente déclaration de Rafik Abdessalem, ancien ministre des Affaires étrangères, qui a reconnu que « la décision de rompre nos relations avec la Syrie était précipitée et non-réfléchie », que par conséquent il va falloir la reconsidérer. On rappellera ici que cette décision unilatérale a laissée indifférents les membres de l’ANC et que les rares figures politiques à la déplorer à l’époque ont été Kamel Morjane, Taïeb Baccouche et Ahmed Néjib Chebbi.
De cette autocritique d’autant plus surprenante qu’elle émane d’un dirigeant important d’Ennahda, qui plus est gendre de Rached Ghannouchi, on peut tirer la conclusion que le renvoie de l’ambassadeur de la République arabe syrienne en février 2012, qui a mis en danger la sécurité de nos diplomates à Damas et la vie des milliers de Tunisiens qui vivent en Syrie, a été prise par Moncef Marzouki en personne. Nous avons écrit à l’époque que l’usurpateur de Carthage avait agi sous les instructions de Hamad Ben Jassem Al Thani, le numéro 2 du régime quatari à l’époque.
Dans une interview publiée par le journal Achourouk, le 5 février 2012, Rafik Abdessalem avait d’ailleurs affirmé que la décision du gouvernement de la troïka de renvoyer l’ambassadeur syrien « a été prise à l’issue de consultations entre le président de la République et le chef du Gouvernement, en coordination avec d’autres pays arabes » ! Or, le seul pays « arabe » à ne plus entretenir de relations diplomatiques avec la Syrie à l’époque était l’émirat voyou du Qatar.
Moncef Marzouki, mercenaire No1 du Qatar, ennemi No1 de la Tunisie
Les propos de Moncef Marzouki contrastent aussi avec les initiatives tunisiennes actuelles pour rétablir les relations diplomatiques avec la République arabe syrienne. Nous savons, en effet, que la Tunisie, comme le Koweït, le Maroc, l’Italie, la Belgique et même les Etats-Unis d’Amérique, sont en pourparlers avec Damas pour normaliser leurs relations bilatérales. Les périls terroristes, les crimes barbares de Daesh en Irak et en Syrie, ont ramené certains Etats à la raison.
Selon le quotidien La Presse du 19 octobre 2014, « La Tunisie, mais aussi d'autres pays à l'instar du Koweït et de l'Italie, seraient sur le point de rétablir leurs relations diplomatiques avec la Syrie. Plus encore: ces trois pays auraient même engagé les procédures nécessaires pour la réouverture des ambassades syriennes à Tunis, Rome et Koweït ». C’est que pour le quotidien tunisien, « La donne semble changer et la position de la communauté internationale vis-à-vis de la Syrie a pris ces derniers temps une nouvelle tournure. Le rôle de Bachar El Assad et de la Syrie face au terrorisme est désormais reconnu par la plupart des pays impliqués dans la guerre contre l'Etat islamique et les cellules djihadistes ».
Déjà en avril dernier, le ministre des Affaires étrangères, Mongi Hamdi, a affirmé, le 6 avril 2014, sur les ondes de Mosaïque Fm, que « les autorités tunisiennes œuvrent à raviver les relations avec la Syrie », et que « la présence d’une importante communauté tunisienne en Syrie a amené les autorités du côté tunisien à s’efforcer à trouver des solutions pour la reprise des liens administratifs avec la Syrie. Rouvrir le bureau de la délégation diplomatique tunisienne en Syrie fournira ainsi des services aux Tunisiens résidant dans ce pays en plein conflit ».
Les extravagances marzoukiennes sont donc aux antipodes tout aussi bien de l’arabisme dont il a l’insolence de se réclamer encore, que des intérêts supérieurs de la Tunisie dont il a souillé l’honneur et terni la réputation. Et ce n’est pas étonnant de la part d’un mercenaire à la solde du Qatar, l’émirat voyou qui soutient le terrorisme international et sur l’argent duquel le Tartour national compte beaucoup pour se faire élire.
Karim Zmerli
« Bachar El Assad est pire qu’Hitler » est une phrase qui fera date dans la conscience tunisienne et dans la mémoire arabe en général. Comme « Nasser=Hitler », qui a été le fer de lance de la propagande sioniste et colonialiste en 1956, au moment de la crise du Canal de Suez. Et comme « Saddam=Hitler », qui a été un refrain médiatique de 1991 jusqu’à l’invasion et la destruction totale de l’Irak en 2003. Le mercenaire du Qatar qui a obtenu à peine 7000 voix, critique ainsi un leader arabe qui a été réelu en juin 2014 par 88,7% de son peuple.
Rafik Abdessalem regrette et Moncef Marzouki persiste et signe
Même s’ils dénotent l’état mental de cet individu qu’un caprice de l’histoire a placé à la tête de la Tunisie, ses propos outrageants aussi bien pour le peuple syrien que pour la nation tunisienne, ne sont pas du tout anodins. Ils contrastent d’abord avec la récente déclaration de Rafik Abdessalem, ancien ministre des Affaires étrangères, qui a reconnu que « la décision de rompre nos relations avec la Syrie était précipitée et non-réfléchie », que par conséquent il va falloir la reconsidérer. On rappellera ici que cette décision unilatérale a laissée indifférents les membres de l’ANC et que les rares figures politiques à la déplorer à l’époque ont été Kamel Morjane, Taïeb Baccouche et Ahmed Néjib Chebbi.
De cette autocritique d’autant plus surprenante qu’elle émane d’un dirigeant important d’Ennahda, qui plus est gendre de Rached Ghannouchi, on peut tirer la conclusion que le renvoie de l’ambassadeur de la République arabe syrienne en février 2012, qui a mis en danger la sécurité de nos diplomates à Damas et la vie des milliers de Tunisiens qui vivent en Syrie, a été prise par Moncef Marzouki en personne. Nous avons écrit à l’époque que l’usurpateur de Carthage avait agi sous les instructions de Hamad Ben Jassem Al Thani, le numéro 2 du régime quatari à l’époque.
Dans une interview publiée par le journal Achourouk, le 5 février 2012, Rafik Abdessalem avait d’ailleurs affirmé que la décision du gouvernement de la troïka de renvoyer l’ambassadeur syrien « a été prise à l’issue de consultations entre le président de la République et le chef du Gouvernement, en coordination avec d’autres pays arabes » ! Or, le seul pays « arabe » à ne plus entretenir de relations diplomatiques avec la Syrie à l’époque était l’émirat voyou du Qatar.
Moncef Marzouki, mercenaire No1 du Qatar, ennemi No1 de la Tunisie
Les propos de Moncef Marzouki contrastent aussi avec les initiatives tunisiennes actuelles pour rétablir les relations diplomatiques avec la République arabe syrienne. Nous savons, en effet, que la Tunisie, comme le Koweït, le Maroc, l’Italie, la Belgique et même les Etats-Unis d’Amérique, sont en pourparlers avec Damas pour normaliser leurs relations bilatérales. Les périls terroristes, les crimes barbares de Daesh en Irak et en Syrie, ont ramené certains Etats à la raison.
Selon le quotidien La Presse du 19 octobre 2014, « La Tunisie, mais aussi d'autres pays à l'instar du Koweït et de l'Italie, seraient sur le point de rétablir leurs relations diplomatiques avec la Syrie. Plus encore: ces trois pays auraient même engagé les procédures nécessaires pour la réouverture des ambassades syriennes à Tunis, Rome et Koweït ». C’est que pour le quotidien tunisien, « La donne semble changer et la position de la communauté internationale vis-à-vis de la Syrie a pris ces derniers temps une nouvelle tournure. Le rôle de Bachar El Assad et de la Syrie face au terrorisme est désormais reconnu par la plupart des pays impliqués dans la guerre contre l'Etat islamique et les cellules djihadistes ».
Déjà en avril dernier, le ministre des Affaires étrangères, Mongi Hamdi, a affirmé, le 6 avril 2014, sur les ondes de Mosaïque Fm, que « les autorités tunisiennes œuvrent à raviver les relations avec la Syrie », et que « la présence d’une importante communauté tunisienne en Syrie a amené les autorités du côté tunisien à s’efforcer à trouver des solutions pour la reprise des liens administratifs avec la Syrie. Rouvrir le bureau de la délégation diplomatique tunisienne en Syrie fournira ainsi des services aux Tunisiens résidant dans ce pays en plein conflit ».
Les extravagances marzoukiennes sont donc aux antipodes tout aussi bien de l’arabisme dont il a l’insolence de se réclamer encore, que des intérêts supérieurs de la Tunisie dont il a souillé l’honneur et terni la réputation. Et ce n’est pas étonnant de la part d’un mercenaire à la solde du Qatar, l’émirat voyou qui soutient le terrorisme international et sur l’argent duquel le Tartour national compte beaucoup pour se faire élire.
Karim Zmerli
Le Président syrien et son épouse au moment des élections de juin 2014, lors desquelles il a obtenu 88,7% des voix exprimées.