Naoufel Ouertani complice de la menace de mort contre Maya Ksouri


20 Février 2015

Dans une vidéo diffusée sur Internet, un individu a menacé la journaliste Maya Ksouri en tenant dans les mains un Kalachnikov et en proférant contre elle des propos odieux. Cette crapule intégriste qui vit en Italie réagissait à une émission télévisée lors de laquelle Maya Ksouri avait tenu tête à une autre crapule intégriste que l'humoriste Naoufel ouertani a eu l’insolence d’inviter.


Naoufel Ouertani, prototype de la nouvelle génération de "journalistes" qui se moque des Tunisiens et insulte leur intelligence.
La jeune crapule intégriste proférait ses menaces à visage découvert. Il n’a rien craindre : au pays de la « révolution du jasmin », les criminels, les violeurs, les psychopathes, les voyous, les voleurs, les trafiquants, les intégristes et mêmes les terroristes agissent en toute impunité. Ils ne craignent ni les forces de polices, ni la prison. Certains psychopathes se font même inviter sur les plateaux de télévision pour amuser la galerie et exciter des jeunes en manque de sensations fortes.

C’est le cas d’un certain Mohamed Kalfallah, membre du bureau exécutif d’un syndicat d’étudiants islamistes. Il y a quelques jours, Naoufel Ouertani l’a invité à son émission débile et populacière, où défilent la nouvelle « intelligentsia » tunisienne en manque de visibilité et de célébrité. Le plus triste, c’est de voir assis côte à côte des voyous de quartier et des « intellectuels », d’anciens ministres et de futurs terroristes, des policiers en acte et des criminels en puissance. Le plus affligeant, c’est que de braves gens acceptent de participer à ce genre de shows vulgaires, abrutissants et avilissants aussi bien pour les participants que pour les téléspectateurs.

Lors de cette émission sur El-Hiwar Ettounsi, animée par un humoriste et un agitateur et non guère par un journaliste, cette crapule intégriste, Mohamed Kalfallah s’est déchainé contre deux autres invitées au même titre que lui : la comédienne Amal Alouane et l’avocate-chroniqueuse Maya Ksouri, connue pour son courage politique et son combat sans concession contre la confrérie des Frères musulmans en Tunisie, qui se fait appeler Ennahdha. Cette crapule intégriste a injurié, calomnié et diffamé ces deux dames sous le regard amusé de Naoufel Ouertani.

Comme toujours, Maya Ksouri n’a pas été intimidé par la vulgarité et les injures de ce voyou de quartier, Mohamed Kalfallah. Elle s’est bien défendue en mettant le doigt là où ça fait mal, à savoir que sa haine du genre féminin cache en réalité sa frustration sexuelle, voir même, selon nous, son homosexualité refoulée. D’où la réaction violente et menaçante de son alter ego, un certain Bassam Bacha, émigré en Italie qui s’est fait filmé avec un Kalachnikov, promettant de s’occuper bientôt du cas de Maya Ksouri ! Qu'attendent les autorités tunisiennes pour demander l'extradition de ce terroriste, et qu'attendent les autorités judiciaires italiennes pour arrêter ce criminel ?  
    
L’humoriste et agitateur Naoufel Ouertani n’est pas à son premier coup. Profitant de la faiblesse de l’Etat, de la passivité de la HAICA et d’une liberté d’expression mal comprise, il a plusieurs fois invité des rebuts de la société tunisienne, leur conférant ainsi une certaine notoriété et notabilité. Les cas les plus connus sont Mohamed-Amine Agrebi alias Recoba, et Imed Deghij, tous les deux invités à son circus télévisé, Labbès. Et lorsque des intellectuels respectables commettent l’erreur d’accepter son invitation, il fait tout pour les ridiculiser.

L’un des rares vrais intellectuels à avoir infligé une bonne correction à cet agitateur est Safi Saïd, le 26 novembre 2014. Invité à un débat hautement « intellectuel » et « politique » dans l’émission Klem Eness sur El-Hiwar Ettounsi, Safi Saïd a traité Naoufel Ouertani d’impoli en ajoutant, « Si J'avais été ton père, je t'aurai mieux éduqué [...] Je ne parle de manière respectable qu’aux gens respectables […] Les propos orduriers sont réservés aux ramasseurs d’ordures de ton espèce… Tu es partisan, médiocre et un vendu ».
 
Autrefois, sous le régime de Ben Ali, la liberté d’expression était sans doute absente, mais les télévisions tunisiennes avaient une certaine tenue, un certain niveau culturel et une certaine déontologie. Depuis le coup d’Etat du 14 janvier 2011 qu’on a voulu faire passer pour une révolution, la liberté d’expression existe mais ceux qui en usent et abusent sont d’une médiocrité et d’une vulgarité abyssales. Depuis quatre ans, la responsabilité de ces pseudo-journalistes dans l’abrutissement des Tunisiens dépassent de loin celle d’Ennahdha, dont ils sont d’ailleurs les plus vils serviteurs... comme ils l'étaient pour Ben Ali.
  
Nebil Ben Yahmed

Vidéo de la crapule intégriste menaçant Maya Ksouri :
https://www.youtube.com/watch?v=4OQw0NfKAMg

Vidéo de Safi Saïd infligeant une correction à Naoufel Ouertani :
 https://www.youtube.com/watch?v=UGAWDr8TFnc