C'est qui l'Antéchrist ? L'islam, ou les séctaires qui ont phagocyté l'Eglise pour détruire et l'islam et le christianisme !
Selon cet obscur illuminé, Rod Parsley, « L'Amérique a été fondée en partie dans le but de détruire cette fausse religion qu'est l'islam ». Pour lui, « Mohamed a reçu ses révélations d’esprits démoniaques. Pas par le Dieu vivant. L’Amérique s’est historiquement comprise être un bastion contre l’islam dans le monde » !
On pourrait considérer l’auteur de cette diarrhée xénophobe et islamophobe, au mieux comme un malade mental, au pire comme un apôtre du néo-national-socialisme, et dans les deux cas, traiter ses démangeaisons génocidaires par le mépris.
Mais ce n’est pas de lui dont il s’agit ici, mais de son bien fidèle disciple, le sénateur néo-conservateur, John McCain, qui avait déclaré le jour où il accueillait son maître spirituel, le prédicateur de l’Ohio : « Pour votre direction et vos conseils, je suis heureux et reconnaissant que vous soyez ici ». C’était en février 2008, en pleine campagne présidentielle américaine.
On pourrait nous objecter que depuis 2008, John McCain a bien changé. Il ne déteste plus les Arabes, il les adore. Il n’est plus un ennemi de l’islam, mais il est devenu l’un de ses soldats les plus glorieux. N’a-t-il pas été l’une des premières personnalités américaines à se rendre en Tunisie pour féliciter son peuple de sa grande « révolution » ? N’a-t-il pas été, avec BHL, le plus fanatique défenseur d’une autre grande « révolution », celle des Libyens ? N’est-il pas, jusqu’à ce jour, celui qui défend les combattants « musulmans » en Syrie et qui appelle les autorités américaines à intervenir militairement contre Bachar pour « libérer » les Syriens ?
En effet, John McCain a tellement « changé » qu’il est devenu un clone de Youssef Qaradaoui ou de Tarek Ramadan. A croire que depuis 2008, John McCain a rencontré Mohamed sur sa route de Tunis et de Tripoli, comme Saint Paul avait rencontré Jésus sur sa route de Damas, après avoir passé sa vie à persécuter les chrétiens !
En réalité, John McCain n’a pas du tout changé, pas plus que son maître spirituel, le télévangéliste raciste et islamophobe, Rod Parsley. Il a tout simplement trouvé chez les islamistes l’outil de réaliser le « dessein du Christ » : détruire l’islam, « cette fausse religion », "la religion de l’Antéchrist". Y a-t-il meilleur et plus efficace moyen de détruire l’islam si ce n’est par la main des musulmans eux-mêmes ? Certes, même si John McCain et Rod Parsley sont au Christianisme ce que les islamistes sont à l’Islam : des imposteurs et des fanatiques aussi nuisibles à l’Humanité que les nazis. La question est donc de savoir qui est l'Antéchrist ? L'islam, ou ceux qui ont infiltré l'Eglise pour détruire et le christianisme et l'islam ?
Y a-t-il meilleurs façon de détruire l’islam, si ce n’est par les musulmans eux-mêmes ? C’est la question qu’a dû se poser John McCain et Barack Hussein Obama. Et c’est ce qui réunit et unit le faucon néo-conservateur à la colombe démocrate, dont le père spirituel est le pasteur pas moins intégriste que Rod Parsley, à savoir Jeremiah Wright. Ils ont dû se dire : nous avons perdu beaucoup d’argent et d’hommes, notamment en Afghanistan et en Irak, à vouloir éradiquer les islamo-terroristes, alors qu’il aurait fallu en faire des amis, les soutenir pour les retourner contre leurs peuples, contre leurs pays et contre leur religion.
Tout le sens du « printemps arabe » est là : anéantir les Etat-Nation par l’appât de la démocratie, détruire l’islam par la main des musulmans eux-mêmes. Le stratagème a remarquablement bien réussi, et c’est le moins qu’on puisse dire lorsqu’on voit aujourd’hui l’état de la Tunisie, de la Libye, de l’Egypte, du Yémen et de la Syrie.
Lilia Ben Rejeb
On pourrait considérer l’auteur de cette diarrhée xénophobe et islamophobe, au mieux comme un malade mental, au pire comme un apôtre du néo-national-socialisme, et dans les deux cas, traiter ses démangeaisons génocidaires par le mépris.
Mais ce n’est pas de lui dont il s’agit ici, mais de son bien fidèle disciple, le sénateur néo-conservateur, John McCain, qui avait déclaré le jour où il accueillait son maître spirituel, le prédicateur de l’Ohio : « Pour votre direction et vos conseils, je suis heureux et reconnaissant que vous soyez ici ». C’était en février 2008, en pleine campagne présidentielle américaine.
On pourrait nous objecter que depuis 2008, John McCain a bien changé. Il ne déteste plus les Arabes, il les adore. Il n’est plus un ennemi de l’islam, mais il est devenu l’un de ses soldats les plus glorieux. N’a-t-il pas été l’une des premières personnalités américaines à se rendre en Tunisie pour féliciter son peuple de sa grande « révolution » ? N’a-t-il pas été, avec BHL, le plus fanatique défenseur d’une autre grande « révolution », celle des Libyens ? N’est-il pas, jusqu’à ce jour, celui qui défend les combattants « musulmans » en Syrie et qui appelle les autorités américaines à intervenir militairement contre Bachar pour « libérer » les Syriens ?
En effet, John McCain a tellement « changé » qu’il est devenu un clone de Youssef Qaradaoui ou de Tarek Ramadan. A croire que depuis 2008, John McCain a rencontré Mohamed sur sa route de Tunis et de Tripoli, comme Saint Paul avait rencontré Jésus sur sa route de Damas, après avoir passé sa vie à persécuter les chrétiens !
En réalité, John McCain n’a pas du tout changé, pas plus que son maître spirituel, le télévangéliste raciste et islamophobe, Rod Parsley. Il a tout simplement trouvé chez les islamistes l’outil de réaliser le « dessein du Christ » : détruire l’islam, « cette fausse religion », "la religion de l’Antéchrist". Y a-t-il meilleur et plus efficace moyen de détruire l’islam si ce n’est par la main des musulmans eux-mêmes ? Certes, même si John McCain et Rod Parsley sont au Christianisme ce que les islamistes sont à l’Islam : des imposteurs et des fanatiques aussi nuisibles à l’Humanité que les nazis. La question est donc de savoir qui est l'Antéchrist ? L'islam, ou ceux qui ont infiltré l'Eglise pour détruire et le christianisme et l'islam ?
Y a-t-il meilleurs façon de détruire l’islam, si ce n’est par les musulmans eux-mêmes ? C’est la question qu’a dû se poser John McCain et Barack Hussein Obama. Et c’est ce qui réunit et unit le faucon néo-conservateur à la colombe démocrate, dont le père spirituel est le pasteur pas moins intégriste que Rod Parsley, à savoir Jeremiah Wright. Ils ont dû se dire : nous avons perdu beaucoup d’argent et d’hommes, notamment en Afghanistan et en Irak, à vouloir éradiquer les islamo-terroristes, alors qu’il aurait fallu en faire des amis, les soutenir pour les retourner contre leurs peuples, contre leurs pays et contre leur religion.
Tout le sens du « printemps arabe » est là : anéantir les Etat-Nation par l’appât de la démocratie, détruire l’islam par la main des musulmans eux-mêmes. Le stratagème a remarquablement bien réussi, et c’est le moins qu’on puisse dire lorsqu’on voit aujourd’hui l’état de la Tunisie, de la Libye, de l’Egypte, du Yémen et de la Syrie.
Lilia Ben Rejeb
Rached Ghannouchi avec l'une de ses épouses, en compagnie du Calife John McCain !
Hamadi Jebali dans les bras de Frère John McCain !