Premier à avoir trahi la Libye, Mustapha Abdeljalil, ancien président du Conseil National de Transition (CNT), s’est rendu la semaine dernière en Tunisie où il espère s’installer définitivement, se sentant menacé dans son pays. Il a pu quitter la Libye alors qu’il était frappé d’une mesure d’interdiction de voyager, a priori en raison de l’affaire Abdelfattah Younès, le général félon qui aurait été assassiné par les terroristes d’Abdelhakim Belhaj, sous les ordres du Qatar, et qui, selon nos informations, a été liquidé par des éléments kaddafistes . A priori, car le tribunal militaire de Benghazi l’avait accusé, le 13 décembre dernier « d’abus de pouvoir et de tentative d’émiettement de l’unité nationale » et que dans le cadre de cette affaire, il devait comparaître devant ce tribunal militaire le 20 février prochain ! Des traitres et des pantins des Etats-Unis, du Qatar, d’Israël, de la Turquie et de la France, qui parlent d’unité nationale !!! En réalité, ce procès contre Mustapha Abdeljalil s’inscrit dans la guerre que se livrent les différents protagonistes de la tragédie libyenne, chacun agissant soit sous la houlette des Frères musulmans, soit celle des wahhabites, soit encore celle d’Al-Qaïda.
Selon l’AFP, sur la base d’une source du tribunal militaire libyen qui a requit l’anonymat, Mustapha Abdeljelil est arrivé à Tunis à l’invitation de Moncef Marzouki. Ce n’est pas tout à fait exact puisque, selon nos informations, c’est à l’aéroport de Tripoli et devant la police, que Mustapha Abdeljalil a évoqué une invitation officielle du président provisoire tunisien, ce que la présidence tunisienne a confirmé à la police des frontières libyennes. Abdeljalil a persuadé Marzouki qu’il voulait s’enquérir de l’état de santé de sa fille qui serait hospitalisée dans une clinique en Turquie, que par conséquent, il ne fait que transiter par Tunis avant de se rendre à Ankara. L’information (AFP) suivant laquelle une source du tribunal militaire libyen a déclaré que Mustapha Abdeljalil a pris une autorisation du tribunal pour se rendre en Turquie (et non pas en Tunisie) est également fausse. Une information du même tribunal militaire, par la voix de l’un de ses membres, Majdi al-Baraassi, l’a d’ailleurs infirmé en déclarant que « l’ex-chef du CNT a été laissé en liberté sous caution, mais une interdiction de voyager a été émise à son encontre jusqu’à sa comparution comme accusé devant le tribunal militaire de Benghazi, le 20 février prochain ».
C’est donc de façon illégale que l’ancien chef des sicaires libyens a pu quitter Tripoli pour Tunis. La raison du départ précipité d’Abdeljalil Mustapha est la crainte de se faire liquider physiquement comme beaucoup d’autres, notamment Jomaa al-Jazwi, qui a été assassiné en juin dernier, ou de subir une lourde peine d’emprisonnement pour son implication dans l’assassinat du général Abdelfattah Younès, dont il avait lui-même annoncé la mort le 29 juillet 2011 et dont le corps a été criblé de balles et brûlé. L’ex-chef du CNT a paniqué après son interrogatoire devant le tribunal militaire d’Al-Marj, à une centaine de Km de Benghazi, mardi 1er janvier 2013. Son complice dans l’invasion de la Libye, Mahmoud Jibril, principal pion du Qatar, est d’ailleurs lui aussi convoqué devant ce tribunal militaire.
Selon nos informations, Mustapha Abdeljalil n’a toujours pas quitté la Tunisie pour la Turquie. Le fait de loger dans une villa à Gammarth et non pas dans un hôtel, indique qu’il compte y résider définitivement. Après le retournement de situation en Syrie, Ankara aurait fait savoir à Abdeljalil Mustapha qu’il était indésirable en Turquie. Non guère que la Turquie a l’intention de se dégager du bourbier syrien après l’accélération de l’éradication des terroristes et des mercenaires étrangers qui y mènent la guerre, mais pour s’y empêtrer davantage ! Le principal chef de ces terroristes et mercenaires du Qatar et d’Arabie Saoudite est en effet Abdelhakim Belhaj, l’ancien bras droit de Ben Laden, qui est entrée en « libérateur » de Tripoli, la main dans la main avec l’autre guide spirituel de la « révolution libyenne », Bernard Henri-Lévy ! L’invasion de la Libye accomplie, Abdelhakim Belhaj avait reçu à l’époque des instructions pour s’installer aux frontières syro-turques avec un millier d’islamo-terroristes dont 600 libyens (voir les articles du The Daily Telegraph de novembre 2011).
Après un court passage à Tunis, le mois dernier, pour de soi-disant soins médicaux, Abdelhakim Belhaj est tout de suite retourné en Turquie pour persuader ses terroristes libyens, tunisiens, égyptiens, tchétchènes, anglais, français et australiens, tous de confession islamique et d’idéologie islamiste, de retourner sur le front syrien. Des informations de la presse écrite américaine, notamment le New York Times, indiquent que plusieurs bataillons de « l’armée libre syrienne » battent en retraite et se replient sur leurs bases arrières turque et jordanienne. Beaucoup d’entre eux essayent de regagner leurs pays d’origine, où ils vont pouvoir mener à bien leur mission djihadiste au nom d’Allah, de l’islamisation de l’univers…et du magnifique « printemps arabe » ! Quant à Mustapha Abdeljalil, il devrait se trouver un autre pays d’exil. Rached Ghannouchi pourrait tout à fait le livrer à ses amis libyens, contre argent, à l’instar de Baghdadi Mahmoudi, qui agonise en ce moment dans les geôles libyennes.
www.tunisie-secret.com
Karim Zmerli
Selon l’AFP, sur la base d’une source du tribunal militaire libyen qui a requit l’anonymat, Mustapha Abdeljelil est arrivé à Tunis à l’invitation de Moncef Marzouki. Ce n’est pas tout à fait exact puisque, selon nos informations, c’est à l’aéroport de Tripoli et devant la police, que Mustapha Abdeljalil a évoqué une invitation officielle du président provisoire tunisien, ce que la présidence tunisienne a confirmé à la police des frontières libyennes. Abdeljalil a persuadé Marzouki qu’il voulait s’enquérir de l’état de santé de sa fille qui serait hospitalisée dans une clinique en Turquie, que par conséquent, il ne fait que transiter par Tunis avant de se rendre à Ankara. L’information (AFP) suivant laquelle une source du tribunal militaire libyen a déclaré que Mustapha Abdeljalil a pris une autorisation du tribunal pour se rendre en Turquie (et non pas en Tunisie) est également fausse. Une information du même tribunal militaire, par la voix de l’un de ses membres, Majdi al-Baraassi, l’a d’ailleurs infirmé en déclarant que « l’ex-chef du CNT a été laissé en liberté sous caution, mais une interdiction de voyager a été émise à son encontre jusqu’à sa comparution comme accusé devant le tribunal militaire de Benghazi, le 20 février prochain ».
C’est donc de façon illégale que l’ancien chef des sicaires libyens a pu quitter Tripoli pour Tunis. La raison du départ précipité d’Abdeljalil Mustapha est la crainte de se faire liquider physiquement comme beaucoup d’autres, notamment Jomaa al-Jazwi, qui a été assassiné en juin dernier, ou de subir une lourde peine d’emprisonnement pour son implication dans l’assassinat du général Abdelfattah Younès, dont il avait lui-même annoncé la mort le 29 juillet 2011 et dont le corps a été criblé de balles et brûlé. L’ex-chef du CNT a paniqué après son interrogatoire devant le tribunal militaire d’Al-Marj, à une centaine de Km de Benghazi, mardi 1er janvier 2013. Son complice dans l’invasion de la Libye, Mahmoud Jibril, principal pion du Qatar, est d’ailleurs lui aussi convoqué devant ce tribunal militaire.
Selon nos informations, Mustapha Abdeljalil n’a toujours pas quitté la Tunisie pour la Turquie. Le fait de loger dans une villa à Gammarth et non pas dans un hôtel, indique qu’il compte y résider définitivement. Après le retournement de situation en Syrie, Ankara aurait fait savoir à Abdeljalil Mustapha qu’il était indésirable en Turquie. Non guère que la Turquie a l’intention de se dégager du bourbier syrien après l’accélération de l’éradication des terroristes et des mercenaires étrangers qui y mènent la guerre, mais pour s’y empêtrer davantage ! Le principal chef de ces terroristes et mercenaires du Qatar et d’Arabie Saoudite est en effet Abdelhakim Belhaj, l’ancien bras droit de Ben Laden, qui est entrée en « libérateur » de Tripoli, la main dans la main avec l’autre guide spirituel de la « révolution libyenne », Bernard Henri-Lévy ! L’invasion de la Libye accomplie, Abdelhakim Belhaj avait reçu à l’époque des instructions pour s’installer aux frontières syro-turques avec un millier d’islamo-terroristes dont 600 libyens (voir les articles du The Daily Telegraph de novembre 2011).
Après un court passage à Tunis, le mois dernier, pour de soi-disant soins médicaux, Abdelhakim Belhaj est tout de suite retourné en Turquie pour persuader ses terroristes libyens, tunisiens, égyptiens, tchétchènes, anglais, français et australiens, tous de confession islamique et d’idéologie islamiste, de retourner sur le front syrien. Des informations de la presse écrite américaine, notamment le New York Times, indiquent que plusieurs bataillons de « l’armée libre syrienne » battent en retraite et se replient sur leurs bases arrières turque et jordanienne. Beaucoup d’entre eux essayent de regagner leurs pays d’origine, où ils vont pouvoir mener à bien leur mission djihadiste au nom d’Allah, de l’islamisation de l’univers…et du magnifique « printemps arabe » ! Quant à Mustapha Abdeljalil, il devrait se trouver un autre pays d’exil. Rached Ghannouchi pourrait tout à fait le livrer à ses amis libyens, contre argent, à l’instar de Baghdadi Mahmoudi, qui agonise en ce moment dans les geôles libyennes.
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Karim Zmerli