Depuis le pèlerinage oriental du leader Habib Bourguiba en 1965 au Moyen-Orient, aucun voyage d’un dirigeant politique Tunisien, dans cette région richissime n’a fait couler autant d’encre comme celui qui vient d’être effectué par Mehdi Jomaa et son équipe contingentée en la personne de messieurs Hakim Ben Hammouda, ministre de l’Economie et des Finances, et Mongi Hamdi, ministre des Affaires Etrangères. Les agiotages et les spéculations autour de cette tournée ont été repris par les mauvaises langues et par certains journaux de presse jaune qui commencent à se reproduire copieusement depuis le départ de la Troïka du pouvoir, en utilisant des techniques et des ignominies pour minimiser les peines et l’abnégation de ces hommes qui sont animés par le sentiment d'attachement à la communauté nationale à laquelle on appartient et qui se manifeste par le désir de la servir et de la défendre.
Honte et déshonneur à ceux qui ont qualifié le périple de ces intrépides valeureux comme celui de la mendicité et qui ont, par leurs allégations, déprécié et dénigré une cité comme Carthage, vieille de plus de 3000 ans, et qui n’a jamais vécu grâce à l’aumône des autres mais plutôt grâce à la bravoure et à la témérité des ses hommes et ses femmes. Au milieu des années soixante, Bourguiba expliquait aux Tunisiens les raisons de son déplacement au Moyen Orient, je cite « …ma prochaine visite au Moyen-Orient, répond à des invitations qui m’ont été adressées depuis quelques temps. Absorbé par l’œuvre de consolidation de l’Etat et de liquidation des séquelles de l’ère coloniale, je n’ai pu jusqu’à ce jour y répondre. Aujourd’hui, il m’est possible de rendre visite à des peuples qui ont toujours été à nos côtés pendant les moments difficiles. Cette visite contribuera à consolider nos relations, à dissiper définitivement certains malentendus et, de ce fait, nous rapprocher encore d’avantage ».
49 ans après, et si on analyse ce que Bourguiba avançait pour justifier son voyage, on relève, à quelques nuances près, les mêmes raisons qui ont poussé Mehdi Jomaa et son équipe à effectuer sa tournée. Préoccupé par une situation économique alarmante, envahit par un désir délicat d’écarter les séquelles de l’ère de la Troïka et surtout le raccommodage des maladresses et des bévues perpétrées étourdiment à l’encontre de certains pays frères par des bleus et des néophytes dont le destin les a maladroitement installés là où il ne fallait pas.
La logique et la crainte plus ou moins indéfinie que l'on éprouve pour l'avenir de notre Tunisie supposaient qu’on soit fier d’avoir à sa tête une équipe audacieuse, téméraire et déterminée pour trouver une issue quant à la situation du pays, mais malheureusement et après le 14 janvier 2011, la chasse en eaux troubles est devenue un métier destructif orchestré par des putréfiés et des pervers vicieux, immoraux et corrompus pour dévaloriser et déprécier les labeurs de cette équipe pour le bien de la Tunisie et des Tunisiens. Ils ont annoncé le revers et la désillusion de ce voyage alors que le chef du gouvernement et son équipe étaient déjà dans l’avion en route pour le golfe, et en même temps ils voulaient savoir le montant des chèques octroyés et le nom des pays donateurs ou prêteurs.
C’est vrai que le ridicule ne tue pas, mais il déshonore plus que le déshonneur. En réponse à cette interrogation, Hakim Ben Hammouda, ministre des Finances et de l’Economie,n’a pas hésité à mettre les choses au point, au risque de décevoir certains spéculateurs et marchands d’intox, il a rétorqué avec diplomatie et finesse qu’un pays comme la Tunisie ne peut pas se permettre d’aller quêter de l’argent chez les autres et que le but de ce voyage était d’inciter les capitaux a investir dans notre pays. Il a également souligné que seuls les Tunisiens, et personne d’autre, sont habilités à redresser le pays et pour cela le retour au travail s’impose et en toute urgence.
Pour ma part je trouve que cette tournée a été celle des braves et porte beaucoup d’espoir au vue de l’hospitalité et de l’accueil qui leur a été réservé. Les malentendus et les différends avec ces pays frères, ne vont pas tarder à se dissiper et à partir de là tout deviendra possible pourvu qu’on s’auto musèle un petit peu, le temps de laisser ce gouvernement faire ce qu’il a gérer et croyez moi ce n’est pas une mince affaire.
Mohamed Abbes
Honte et déshonneur à ceux qui ont qualifié le périple de ces intrépides valeureux comme celui de la mendicité et qui ont, par leurs allégations, déprécié et dénigré une cité comme Carthage, vieille de plus de 3000 ans, et qui n’a jamais vécu grâce à l’aumône des autres mais plutôt grâce à la bravoure et à la témérité des ses hommes et ses femmes. Au milieu des années soixante, Bourguiba expliquait aux Tunisiens les raisons de son déplacement au Moyen Orient, je cite « …ma prochaine visite au Moyen-Orient, répond à des invitations qui m’ont été adressées depuis quelques temps. Absorbé par l’œuvre de consolidation de l’Etat et de liquidation des séquelles de l’ère coloniale, je n’ai pu jusqu’à ce jour y répondre. Aujourd’hui, il m’est possible de rendre visite à des peuples qui ont toujours été à nos côtés pendant les moments difficiles. Cette visite contribuera à consolider nos relations, à dissiper définitivement certains malentendus et, de ce fait, nous rapprocher encore d’avantage ».
49 ans après, et si on analyse ce que Bourguiba avançait pour justifier son voyage, on relève, à quelques nuances près, les mêmes raisons qui ont poussé Mehdi Jomaa et son équipe à effectuer sa tournée. Préoccupé par une situation économique alarmante, envahit par un désir délicat d’écarter les séquelles de l’ère de la Troïka et surtout le raccommodage des maladresses et des bévues perpétrées étourdiment à l’encontre de certains pays frères par des bleus et des néophytes dont le destin les a maladroitement installés là où il ne fallait pas.
La logique et la crainte plus ou moins indéfinie que l'on éprouve pour l'avenir de notre Tunisie supposaient qu’on soit fier d’avoir à sa tête une équipe audacieuse, téméraire et déterminée pour trouver une issue quant à la situation du pays, mais malheureusement et après le 14 janvier 2011, la chasse en eaux troubles est devenue un métier destructif orchestré par des putréfiés et des pervers vicieux, immoraux et corrompus pour dévaloriser et déprécier les labeurs de cette équipe pour le bien de la Tunisie et des Tunisiens. Ils ont annoncé le revers et la désillusion de ce voyage alors que le chef du gouvernement et son équipe étaient déjà dans l’avion en route pour le golfe, et en même temps ils voulaient savoir le montant des chèques octroyés et le nom des pays donateurs ou prêteurs.
C’est vrai que le ridicule ne tue pas, mais il déshonore plus que le déshonneur. En réponse à cette interrogation, Hakim Ben Hammouda, ministre des Finances et de l’Economie,n’a pas hésité à mettre les choses au point, au risque de décevoir certains spéculateurs et marchands d’intox, il a rétorqué avec diplomatie et finesse qu’un pays comme la Tunisie ne peut pas se permettre d’aller quêter de l’argent chez les autres et que le but de ce voyage était d’inciter les capitaux a investir dans notre pays. Il a également souligné que seuls les Tunisiens, et personne d’autre, sont habilités à redresser le pays et pour cela le retour au travail s’impose et en toute urgence.
Pour ma part je trouve que cette tournée a été celle des braves et porte beaucoup d’espoir au vue de l’hospitalité et de l’accueil qui leur a été réservé. Les malentendus et les différends avec ces pays frères, ne vont pas tarder à se dissiper et à partir de là tout deviendra possible pourvu qu’on s’auto musèle un petit peu, le temps de laisser ce gouvernement faire ce qu’il a gérer et croyez moi ce n’est pas une mince affaire.
Mohamed Abbes