Dans notre article « M. Marzouki à la rencontre du lobby sioniste de New York pour financer sa campagne électorale », nous avons écrit que le Tartour national a pris l’avion présidentiel. Des informations complémentaires viennent de nous parvenir indiquant qu’il n'a finalement pas pris cet avion mais le Falcom 900 (14 places) qui appartenait à Sakhr el-Materi et qui a été racheté par crédit bancaire par Mohamed Frikha, propriétaire de Syphax Airlines et candidat d'Ennahda aux élections présidentielles.
Alors que le plan de vol de l'avion présidentiel a été établi et que le plein en kérosène a été effectué, les conseillers du Tartour ont subitement changé d'avis en louant le Falcom 900B de Syphax Airlines dont l'heure de vol coûte 30 000 dinars, payés évidemment par la présidence. On rappellera que ce Falcom 900B a été saisi par les autorités hélvétiques debut 2012 et restitué aux autorités tunisiennes. Selon nos confrères de L'Economiste Maghrébin, ce jet privé a été vendu par le gouvernement tunisien "à un prix inférieur de sa valeur réelle. Le prix de la transaction serait de trois fois inférieur à la valeur réelle du jet, estimé à 30 millions de dinars".
De sources proches de la compagnie Tunisair, ce changement de dernière minute serait dû à la remarque d’un conseiller du Tartour, qui aurait attiré son attention sur le fait qu’en pleine campagne électorale, il n’est pas indiqué de prendre l’avion présidentiel. Ce n’est pas bon pour l’image de l’usurpateur de Carthage et candidat à un nouveau mandat.
Mais grâce à nos informateurs, on peut dire qu’il est arrivé au Tartour ce qui est arrivé à gribouille ! Entre prendre l’avion présidentiel de l’ex-chef d’Etat Ben Ali, ou l’avion privé de son gendre, Sakhr el-Materi, qu’est-ce qui est le plus grave pour son image ?
Karim Zmerli
Alors que le plan de vol de l'avion présidentiel a été établi et que le plein en kérosène a été effectué, les conseillers du Tartour ont subitement changé d'avis en louant le Falcom 900B de Syphax Airlines dont l'heure de vol coûte 30 000 dinars, payés évidemment par la présidence. On rappellera que ce Falcom 900B a été saisi par les autorités hélvétiques debut 2012 et restitué aux autorités tunisiennes. Selon nos confrères de L'Economiste Maghrébin, ce jet privé a été vendu par le gouvernement tunisien "à un prix inférieur de sa valeur réelle. Le prix de la transaction serait de trois fois inférieur à la valeur réelle du jet, estimé à 30 millions de dinars".
De sources proches de la compagnie Tunisair, ce changement de dernière minute serait dû à la remarque d’un conseiller du Tartour, qui aurait attiré son attention sur le fait qu’en pleine campagne électorale, il n’est pas indiqué de prendre l’avion présidentiel. Ce n’est pas bon pour l’image de l’usurpateur de Carthage et candidat à un nouveau mandat.
Mais grâce à nos informateurs, on peut dire qu’il est arrivé au Tartour ce qui est arrivé à gribouille ! Entre prendre l’avion présidentiel de l’ex-chef d’Etat Ben Ali, ou l’avion privé de son gendre, Sakhr el-Materi, qu’est-ce qui est le plus grave pour son image ?
Karim Zmerli