Cette plainte nous rappelle celle qui a été portée à l’encontre de l’ex patron de la Défense Nationale Ridha Grira. En effet, le 10 mai 2012, L’Union nationale des syndicats des forces de sûreté tunisienne (Unsfst) a accusé Ridha Grira d'être responsable de la mort des Tunisiens tombés après le 14 janvier 2011. L’information a été rapportée par plusieurs agences de presse internationales. «Nous sommes déterminés à défendre les agents condamnés sans preuve par la justice militaire dans des procès politiques et populistes», a déclaré Montassar El-Matri, secrétaire général de l'Unsfst. «Nous ne permettrons pas qu'on en fasse des boucs-émissaires à des fins politiques», a-t-il ajouté dénonçant des irrégularités et des condamnations sans preuves, sans analyse balistique, selon lui.
Les syndicats policiers ont accusé, entre autre, Ridha Grira d'avoir orchestré la diffusion, via les médias, de fausses informations pour créer le chaos et empêcher la passation du pouvoir. Les «fausses informations» en question portent sur «des affrontements entre l'armée et la police, sur des tireurs d’élite, des milices, des ambulances tirant sur la population» précisait Anis Mogaadi, porte-parole du syndicat de la sécurité présidentielle et des personnalités officielles. Selon les mêmes sources, la manœuvre avait pour objectif de faire «revenir Ben Ali».
Un an plus tard, nos confères d’Athawra news ont publié des documents (ci-dessous) qui étaient classés jusqu’alors secret défense. Ces précieux documents viennent contrecarrer totalement les propos tenus par Montassar el Matri et Anis Mogaadi. En effet, dans leurs rapports adressés respectivement au Ministre de la Défense Ridha Grira et au Général Rachid Ammar, les renseignements militaire font état d’affrontements et d’embuscades qui ont eu lieu entre des militaires, hommes armés et des snipers qui appartiendraient au corps de la garde présidentielle et à celui de la police. Ces révélations, pour le moins troublantes, viennent confirmer les propos tenus, le 8 mars 2011, par M. Grira sur Mosaïque Fm quant à l’existence de milices et de snipers …
Les questions qui se posent alors sont : qui se cache derrière ces dernières révélations ? Pourquoi le tribunal militaire n’a-t-il jamais pris en considération ces rapports? Pourquoi le SNFSI a choisi précisément ce moment pour déposer sa plaine ? Serait-ce parce que le Général Ammar a promis de dévoiler des secrets une fois qu’il aura quitté l’armée ? Ou est-ce parce que la libération de M. Grira est imminente ?
D’après des sources bien informées, ces ripoux sont entrain de peser de tout leur poids pour que l’ancien ministre de la défense ne quitte pas la prison, du moins pour le moment. En effet, certains juges d’instructions œuvrent pour le compte de ces syndicats afin d’entraver le travail de la justice. Les mêmes sources nous ont confié que certains juges n’ont jamais donné suite aux demandes de libération déposés par Maitre Ali Khaldi, l’avocat de Ridha Grira, alors que les délais de réponse ne devraient pas dépasser les 72 heures, en théorie....
Tunisie-Secret
Les syndicats policiers ont accusé, entre autre, Ridha Grira d'avoir orchestré la diffusion, via les médias, de fausses informations pour créer le chaos et empêcher la passation du pouvoir. Les «fausses informations» en question portent sur «des affrontements entre l'armée et la police, sur des tireurs d’élite, des milices, des ambulances tirant sur la population» précisait Anis Mogaadi, porte-parole du syndicat de la sécurité présidentielle et des personnalités officielles. Selon les mêmes sources, la manœuvre avait pour objectif de faire «revenir Ben Ali».
Un an plus tard, nos confères d’Athawra news ont publié des documents (ci-dessous) qui étaient classés jusqu’alors secret défense. Ces précieux documents viennent contrecarrer totalement les propos tenus par Montassar el Matri et Anis Mogaadi. En effet, dans leurs rapports adressés respectivement au Ministre de la Défense Ridha Grira et au Général Rachid Ammar, les renseignements militaire font état d’affrontements et d’embuscades qui ont eu lieu entre des militaires, hommes armés et des snipers qui appartiendraient au corps de la garde présidentielle et à celui de la police. Ces révélations, pour le moins troublantes, viennent confirmer les propos tenus, le 8 mars 2011, par M. Grira sur Mosaïque Fm quant à l’existence de milices et de snipers …
Les questions qui se posent alors sont : qui se cache derrière ces dernières révélations ? Pourquoi le tribunal militaire n’a-t-il jamais pris en considération ces rapports? Pourquoi le SNFSI a choisi précisément ce moment pour déposer sa plaine ? Serait-ce parce que le Général Ammar a promis de dévoiler des secrets une fois qu’il aura quitté l’armée ? Ou est-ce parce que la libération de M. Grira est imminente ?
D’après des sources bien informées, ces ripoux sont entrain de peser de tout leur poids pour que l’ancien ministre de la défense ne quitte pas la prison, du moins pour le moment. En effet, certains juges d’instructions œuvrent pour le compte de ces syndicats afin d’entraver le travail de la justice. Les mêmes sources nous ont confié que certains juges n’ont jamais donné suite aux demandes de libération déposés par Maitre Ali Khaldi, l’avocat de Ridha Grira, alors que les délais de réponse ne devraient pas dépasser les 72 heures, en théorie....
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