Les cybers-collabos ont été financé par George Soros et Marzouki a été placé par les Américains, par Tony Cartalucci


10 Décembre 2014

Une analyse capitale du chercheur américain Tony Cartalucci, qui dévoile avec des preuves incontestables la vérité du printemps dit arabe qui a commencé en Tunisie avec la "révolution 2.0". C'est un article qui a été publié dès décembre 2011 et qui est utile de rééditer afin que l'Histoire ne soit pas écrite par les traîtres et les mercenaires de l'impérialisme américain.


Nawaat, fondée en 2004 par Sami Ben Gharbia, Riadh et Sofiane Guerfali, est le premier site de cyber-collabos à avoir bénéficié des fonds de George Soros.
La BBC salue l'Assemblée Constituante Tunisienne et son élection du nouveau président dans un article qui porte le titre "l'activiste tunisien, Moncef Marzouki, nommé président"(http://www.bbc.co.uk/news/world-africa-16149119). 

Ce que la BBC oublie d'une manière intentionnelle à mentionner, c’est que l'organisation de Marzouki, la Ligue tunisienne pour la défense des Droits de l'Homme, était au fait financée par La Fondation Nationale pour la Démocratie (NED) (US National Endowment for Democracy) et la George Soros Open Society, organisation membre de la Fédération Internationale des Droits de l'homme.

Il a été précédemment annoncé dans l’article "Soros célèbre la Chute de la Tunisie"(http://landdestroyer.blogspot.com/2011/11/soros-celebrates-fall-of-tunisia.html) que Marzouki serait nommé "président provisoire" de la Tunisie et que la multitude d'ONG et d’organisations d'opposition qui ont travaillé avec lui pour renverser le gouvernement tunisien ont été entièrement subventionnés et soutenus par le gouvernement américain ainsi que les fondations et des entreprises américaines.

Marzouki, qui a passé quelques années d'exil à Paris, était aussi le fondateur et le chef de la Commission Arabe des Droits de l'Homme, une institution de collaboration avec l’US NED World Movement for Democracy (WMD) y compris pour la " Conférence des Militants des Droits de l'Homme en exil" et un des participants au WMD "third assembly" (WMD "la troisième assemblée") à côté de la Ligue tunisienne des Droits de l'homme, parrainée par le NED, l’Open Society de Soros et l’USAID.

Marzouki, avec son homologue libyen Abderrahim el-Keib, officiellement de l'Institut du Pétrole (Petroleum Institute), qui est sponsorisé le par British Petroleum (BP), Shell, Total (France), la Société japonaise de développement du pétrole (Japan Oil Development Company ) et la société nationale d’Abou Dhabi du Pétrole (Abu Dhabi National Oil Company), ont été installés au pouvoir en tant que mandataires occidentaux soit par le soulèvement populaire, en secret ou alors par une intervention militaire ouverte, et ce, durant la machination américaine du « printemps arabe ».

Les mandataires occidentaux en Egypte, notamment Mohamed El Baradei et Mamdouh Hamza sont également en lice pour le pouvoir et contribuent à l’alimentation des troubles similairement suscités par l’étranger, tandis que le NATO appui le refuge des militants en Turquie qui essayent de renverser le gouvernement syrien par la force.

Le printemps arabe est Faux

Gene Sharp, de l'Institution Albert Einstein a écrit le livre «De la dictature à la démocratie», initialement désigné pour la déstabilisation et la recolonisation du Myanmar encore appelé «Birmanie» (http://landdestroyer.blogspot.com/2011/11/burmese-pro-democracy-movement-creation.html), dans une grande partie de l'Occident. Le livre de Sharp serait utilisé par la Central Intelligence Agency (CIA) en Europe orientale, en Asie, et éventuellement, en 2011, pour la manigance américaine du "printemps arabe".

Selon Sharp le rapport annuel de l’Institution Albert Einstein (AEI) 2000-2004 révèle que l'AEI a été parrainée par la Fondation Nationale pour la Démocratie (NED) et que ses filiales internationales ont été financées par l’International Republican Institute (IRI) pour former des militants en Serbie (page 18) Zimbabwe (page 23) et le Myanmar (page 26) afin d’aider au renversement de leurs gouvernements respectifs.

La conférence «Dynamisation des droits de l'homme et la paix» (http://www.scu.edu.au/research/cpsj/human_rights/) organisée par l’Université australienne Southern Cross, avait publié un document révélateur de leur actes en 2008, visible sous ce lien, (http://www.scu.edu.au/research/cpsj/human_rights/AHRP2008_Proc_Final.pdf ), lequel document montre que tous les travaux de Gene Sharp, au-delà de ce qui était même mentionné dans le rapport annuel de l'AEI, avaient été pleinement financés et appuyés par le gouvernement américain. De plus amples détails sont donnés, au début de la page 26, sur les affiliations de Sharp, en particulier avec La Fondation Nationale pour la Démocratie (NED), qui est décrite comme réalisant beaucoup de travail qui était auparavant effectué par la CIA», ainsi que la Fondation Ford, et le milliardaire de Wall Street le patriarche George Soros et son Open Society Institute qui sont mentionnées avec fins détails.

Le «printemps arabe» en soi n'était pas spontané. C'était plutôt un complot géopolitique prémédité et combiné des années à l’avance par des groupes d’intérêts financiers américains. Le New York Times dans son article, «Groupes des Etats-Unis contribuant à former les soulèvements arabes" (http://www.nytimes.com/2011/04/15/world/15aid.html?_r=4&pagewanted=1&emc=eta1), a indiqué clairement qu’ "un certain nombre de groupes et d'individus directement impliqués dans les révoltes et les réformes radicales de la région qui ont commencé en Tunisie, y compris le Mouvement de la Jeunesse du 6 avril en Egypte, le Centre de Bahreïn pour les Droits de l'Homme et les militants de base, tel que Entsar Qadhi, un leader de la jeunesse au Yémen, ont tous reçu une formation et un financement de groupes comme l'International Republican Institute, le National Democratic Institute et Freedom House, une organisation à but non lucratif axée sur les droits à Washington. "

Pour confirmer davantage, les déclarations publiques (http://www.movements.org/blog/entry/first-aym-summit/) faites par le Département d'Etat américain qui a financé «l'Alliance des mouvements de la jeunesse" (AYM) (http://landdestroyer.blogspot.com/2011/02/googles-revolution-factory.html) comptant le Mouvement égyptien des jeunes du 6 avril parmi les invités à l’inauguration du Sommet de l’AYM (Alliance for Youth Movements) à New York, en 2008, le Magazine Foreign Policy a admis http://www.foreignpolicy.com/articles/2011/02/16/revolution_u) que le groupe du 6 avril a reçu une formation complémentaire de Canvas (http://www.canvasopedia.org/legacy/files/various/50CP_French.pdf) en Serbie, avant de susciter des troubles en Tunisie et en Egypte. Le FP magazine a également signalé que «Canvas a travaillé avec les dissidents de presque tous les pays du Moyen-Orient, la région abrite l'une des plus grandes réussites de Canvas qui est le Liban et l’un de ses échecs les plus décevants l'Iran. »

La déstabilisation de l'Iran, bien sûr, a été élaborée par des entreprises financées par la « Brookings Institution », comme énoncé dans le rapport «Quel est le cheminement vers la Perse? » (http://landdestroyer.blogspot.com/2011/11/attack-on-iran-hitlerian-act-of.html), avec les mécanismes réels d'organisation de révolution à capitaux étrangers et en sous-traitance avec des organisations à financement américain à l’instar de CANVAS, du NED et ses filiales.

Dans un rapport de l’AFP datant d’avril 2011 (http://www.activistpost.com/2011/04/us-trains-activists-to-evade-security.html), Michael Posner, le secrétaire adjoint d'Etat Américain pour les Droits de l'Homme et du Travail (http://en.wikipedia.org/wiki/Assistant_Secretary_of_State_for_Democracy,_Human_Rights,_and_Labor), a déclaré que le gouvernement "américain a budgété 50 millions de dollars dans les deux dernières années pour développer de nouvelles technologies pour aider les militants à se protéger contre les arrestations et les poursuites par des gouvernements autoritaires ». Le rapport poursuit en expliquant que les Etats-Unis organisent des "sessions de formation » pour 5000 militants dans différentes parties du monde. Une session qui s'est tenue dans le Moyen-Orient il y a six semaines a réuni des militants de la Tunisie, l'Egypte, la Syrie et le Liban qui sont retournés dans leur pays avec l'objectif de former leurs collègues là-bas. Posner d’ajouter qu’ils «sont rentrés et il y aura une répercussion. » La répercussion dont parle Posner est bien évidemment le très «spontané» «printemps arabe» qui a commencé en Tunisie, avec une ressemblance frappante avec la campagne de déstabilisation de Gene Sharp et de l’AEI perpétué à travers l'Europe telle que décrite en détail dans le rapport mentionné plus haut sur le lien qui suit (http://www.canvasopedia.org/legacy/files/various/50CP_French.pdf).

Conclusion

Une manœuvre semblable se joue maintenant en Russie (http://landdestroyer.blogspot.com/2011/12/wall-street-vs-russia.html), alimentée par exactement le même type d’organisations et de fondations occidentales (http://landdestroyer.blogspot.com/2011/12/us-clumsily-covers-tracks-in-russia.html), non seulement il est évident que la Tunisie a été renversée, non par des manifestations spontanées, mais plutôt avec la préméditation de soulèvement de capitaux étrangers réalisées par des acteurs comme Moncef Marzouki et son groupe d'opposition financé par les américains, il est également évident que la Tunisie était juste un des nombreux pays déstabilisés dans la plus grande réorganisation géopolitique depuis la Seconde Guerre mondiale.

La Russie maintenant est désormais ciblée par les révolutions colorées arrangées à l’étranger, la déclaration des Etats-Unis relative à un nouveau «siècle américain pacifique" (http://landdestroyer.blogspot.com/2011/11/hillary-clinton-and-new-american.htmlvise à contenir la Chine, et les mandataires occidentaux qui commencent à hausser le ton et à prendre position de force à travers l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, il est clair que la campagne d'encerclement et de déstabilisation de la Russie et de la Chine par les forces du fascisme mondial des entreprises décrites en Février 2011 dans l’article "Le Moyen-Orient et ensuite le monde» (http://landdestroyer.blogspot.com/2011/02/middle-east-then-world.html) dévoile en effet une nouvelle réalité.

Il est nécessaire d’entreprendre des recherches sur les origines et les affiliations de tous les groupes politiques et les ONG et d'évaluer à la fois leur financement et le réseau de leurs liaisons. La Fondation Nationale pour la Démocratie (NED) est incontestablement malhonnête dans ses causes officielles et ses actions déclarées. Leur conseil d'administration à lui seul trahit leur devise "Soutien à la liberté dans le monde" (http://landdestroyer.blogspot.com/2011/11/ned-freedom-house-are-run-by.html), puisqu’il est presque entièrement composé d’entreprises fascistes, néo-conservateurs bellicistes, et des lobbyistes d'entreprise. Les organisations, les groupes d'opposition, des médias et des ONG qu’ils soutiennent cherchent à déstabiliser et à détruire les nations qu'ils infestent.

Exposer la vérité et lutter contre cette structure malhonnête est important. Il est également important d'identifier les intérêts des entreprises-financières ce qui conduit au véritable programme et plan global de cette élite mondiale qui a pour but de parvenir à l'hégémonie globale. Boycottons ces intérêts qui n’ont rien à voir avec l’esprit d'entreprise, et les remplaçons-les par des modèles d’entreprises d'affaires, d’institutions et d’organes de gouvernance qui servent véritablement «Nous le peuple»!

Tony Cartalucci, "De A à Z, le printemps arabe est faux", 13 décembre 2011. Tony Cartalucci est un analyste américain en géopolitique qui réside en Thaïlande.