Dès lors où la vie privée d’une personne publique impacte sur la politique, le rôle et même le devoir d’un journaliste est d’en parler. A plus forte raison lorsque cette vie privée peut avoir des conséquences désastreuses sur l’avenir d’un pays. Outre cette position de principe, nous avons décidé de révéler l’affaire de l’extrait de naissance en réaction au « Livre noir » que Moncef Marzouki a publié et dans lequel la vie privée de plusieurs personnalités politiques, médiatiques, intellectuelles, artistiques, tunisiennes comme françaises, a été étalée au grand jour. Facteur aggravant, ce « livre noir » contient beaucoup d’erreurs, de confusions intentionnelles et de mensonges.
A Moncef Marzouki qui dit lui-même (vidéo) que la monarchie marocaine est son « premier pays bis », nous répondons qu’un président digne de cette fonction, si provisoire soit-elle, ne doit avoir qu’une seule patrie. Dans notre premier scoop, il a été question de la nationalité de sa mère, la défunte Aziza Ben Kraeim. Nous sommes en mesure d’affirmer aujourd’hui qu’elle était exclusivement de nationalité marocaine, et qu’elle était mariée à Mohamed Ben Ahmed Bedoui Marzouki (le père de Moncef), qui était, quant à lui, de nationalité tunisienne. Du moins jusqu’en 1959, l’année où il a obtenu la nationalité marocaine, après avoir épousé une seconde femme au Maroc. La première épouse de Mohamed Ben Ahmed Bedoui Marzouki, comme la seconde épouse, sont toutes les deux des marocaines. Par ailleurs, c’est parce que son père avait la double nationalité que Moncef Marzouki a obtenu à son tour la nationalité marocaine. Et c’est en tant que boursier de l’Etat marocain qu’il a pu poursuivre ses études de médecine à Strasbourg, après avoir obtenu son baccalauréat en 1964.
Rappelons que le père de Moncef Marzouki s’est installé à Marrakech dès 1956. En 1961, son fils l’a rejoint pour y continuer ses études. Il s’est inscrit au Lycée français Regnault avant de terminer ses études supérieures à Strasbourg. Mohamed Ben Ahmed Bedoui Marzouki n’a pas quitté la Tunisie parce qu’il était youssefiste. En 1956, année de l’indépendance, le conflit entre Bourguiba et Salah Ben Youssef était encore tout à fait à son début et il se limitait à une polémique, par presse et meetings interposés, entre les deux leaders. Il n’y avait pas encore des bourguibistes d’un côté et des youssefistes de l’autre, mais uniquement des destouriens. C’est à partir de 1957 que les bourguibistes et les youssefistes ont commencé à s’affronter de façon violente. Jusqu’en 1957, un youssefiste n’avait pas à craindre pour sa vie. C’est donc pour d’autres raisons que le père de Moncef Marzouki, décédé à Marrakech en 1988, est parti au Maroc en 1956, l’année de l’indépendance de la Tunisie. On ne dira pas plus.
Revenons maintenant à l’affaire de l’extrait de naissance. Lorsque nous l’avons publié, nous avons pris le soin de flouter toutes les données qui permettraient à la police ou à la justice de remonter jusqu’à notre informateur. C’est notre façon de travailler, mais d’autres internautes, qui n’ont aucun scrupule, se sont procurés le même extrait de naissance et l’ont intégralement publié.
Un porte parole de la Présidence a démenti nos informations en déclarant au journal Al-Chourouk que « La mère de Moncef Marzouki est tunisienne depuis deux générations…et que c’est aussi le cas de son père ». Mais un autre proche de Marzouki et cadre dirigeant du CPR, Tarek Kahlaoui, a déclaré dans Al-Chahid que le document que nous avons publié « est authentique mais que cela ne pouvait pas invalider la présidence de Moncef Marzouki ». L’ancien laudateur de Sakhr el-Materi, qui ne ment jamais, a ajouté qu’il ya eu « un jugement d’un tribunal tunisien pour corriger une erreur dans l’extrait de naissance de Moncef Marzouki au sujet de sa mère, dont l’extrait en question indiquait par erreur qu’elle était marocaine » ! Cette déclaration de Tarek Kahlaoui se passe de tout commentaire.
Comme nous l’avons précisé au départ, Tunisie-Secret n’a fait que son devoir de révéler un secret bien gardé. A chacun d’en tirer les conclusions. Pour nous, le fait que Moncef Marzouki soit également de nationalité marocaine n’est pas un crime en soi. Bien au contraire, avoir un président sujet de son altesse royale marocaine est un atout majeur, qui contribuera efficacement à réaliser l’unité du Maghreb Arabe...sous l'égide du Qatar !TunisieSecret
Karim Zmerli
A Moncef Marzouki qui dit lui-même (vidéo) que la monarchie marocaine est son « premier pays bis », nous répondons qu’un président digne de cette fonction, si provisoire soit-elle, ne doit avoir qu’une seule patrie. Dans notre premier scoop, il a été question de la nationalité de sa mère, la défunte Aziza Ben Kraeim. Nous sommes en mesure d’affirmer aujourd’hui qu’elle était exclusivement de nationalité marocaine, et qu’elle était mariée à Mohamed Ben Ahmed Bedoui Marzouki (le père de Moncef), qui était, quant à lui, de nationalité tunisienne. Du moins jusqu’en 1959, l’année où il a obtenu la nationalité marocaine, après avoir épousé une seconde femme au Maroc. La première épouse de Mohamed Ben Ahmed Bedoui Marzouki, comme la seconde épouse, sont toutes les deux des marocaines. Par ailleurs, c’est parce que son père avait la double nationalité que Moncef Marzouki a obtenu à son tour la nationalité marocaine. Et c’est en tant que boursier de l’Etat marocain qu’il a pu poursuivre ses études de médecine à Strasbourg, après avoir obtenu son baccalauréat en 1964.
Rappelons que le père de Moncef Marzouki s’est installé à Marrakech dès 1956. En 1961, son fils l’a rejoint pour y continuer ses études. Il s’est inscrit au Lycée français Regnault avant de terminer ses études supérieures à Strasbourg. Mohamed Ben Ahmed Bedoui Marzouki n’a pas quitté la Tunisie parce qu’il était youssefiste. En 1956, année de l’indépendance, le conflit entre Bourguiba et Salah Ben Youssef était encore tout à fait à son début et il se limitait à une polémique, par presse et meetings interposés, entre les deux leaders. Il n’y avait pas encore des bourguibistes d’un côté et des youssefistes de l’autre, mais uniquement des destouriens. C’est à partir de 1957 que les bourguibistes et les youssefistes ont commencé à s’affronter de façon violente. Jusqu’en 1957, un youssefiste n’avait pas à craindre pour sa vie. C’est donc pour d’autres raisons que le père de Moncef Marzouki, décédé à Marrakech en 1988, est parti au Maroc en 1956, l’année de l’indépendance de la Tunisie. On ne dira pas plus.
Revenons maintenant à l’affaire de l’extrait de naissance. Lorsque nous l’avons publié, nous avons pris le soin de flouter toutes les données qui permettraient à la police ou à la justice de remonter jusqu’à notre informateur. C’est notre façon de travailler, mais d’autres internautes, qui n’ont aucun scrupule, se sont procurés le même extrait de naissance et l’ont intégralement publié.
Un porte parole de la Présidence a démenti nos informations en déclarant au journal Al-Chourouk que « La mère de Moncef Marzouki est tunisienne depuis deux générations…et que c’est aussi le cas de son père ». Mais un autre proche de Marzouki et cadre dirigeant du CPR, Tarek Kahlaoui, a déclaré dans Al-Chahid que le document que nous avons publié « est authentique mais que cela ne pouvait pas invalider la présidence de Moncef Marzouki ». L’ancien laudateur de Sakhr el-Materi, qui ne ment jamais, a ajouté qu’il ya eu « un jugement d’un tribunal tunisien pour corriger une erreur dans l’extrait de naissance de Moncef Marzouki au sujet de sa mère, dont l’extrait en question indiquait par erreur qu’elle était marocaine » ! Cette déclaration de Tarek Kahlaoui se passe de tout commentaire.
Comme nous l’avons précisé au départ, Tunisie-Secret n’a fait que son devoir de révéler un secret bien gardé. A chacun d’en tirer les conclusions. Pour nous, le fait que Moncef Marzouki soit également de nationalité marocaine n’est pas un crime en soi. Bien au contraire, avoir un président sujet de son altesse royale marocaine est un atout majeur, qui contribuera efficacement à réaliser l’unité du Maghreb Arabe...sous l'égide du Qatar !TunisieSecret
Karim Zmerli