On peut toujours pousser des cris d'orfraie, d'indignation comme une vierge effarouchée séduite et abandonnée après avoir avoir offert sa virginité à son amant. Les évènements de l'île de Djerba du samedi 22 novembre 2011 qui ont failli ensanglanter le meeting de Nidaa Tounis et plonger la Tunisie dans un bain d'horreur nazie, une résurgence de la Nuit de Cristal. Faisant ainsi de l'organisation fasciste, messianique et idolâtre d'Ennahdha le coupable désigné au vu de son passé terroriste avéré et incontesté. Celle par qui arrivent tous les malheurs de la Tunisie depuis le retour sur le sol national de son exil doré londonien de Raspoutine Ghannouchi, après avoir profité des largesses des pétromonarques et de l'Iran chiite. Il est de coutume chez les renégats islamistes de manger à tous les râteliers de l'ignominie humaine.
La question que l'on doit toutefois se poser et si les masques n'étaient pas enfin tombés ? Si l'hitlérisme avait pu prospérer en Allemagne nazie c'est parce qu'il répondait aux attentes et aspirations des allemands et il n'avait fait que réveiller en eux les ressentiments refoulés. A n'en pas douter que l'organisation criminelle d'Ennahdha ne fait que catalyser et exciter les passions de violence, de la haine de l'autre et de fanatisme religieux qui couvent au sein d'une partie de la population tunisienne obsédée par le complot juif dont elle est nourrie au biberon avec l'enseignement coranique. Ennahdha n'a pas défiguré la Tunisie, elle ne fait que mettre les Tunisiens face à leur miroir, le vrai. Pas celui d'un peuple apaisé et pacifique mais d’un peuple belliqueux et intolérant. Elle la démythifie. Le spéctacle insoutenable pour la conscience humaine offert par des militants pro-islamistes, tels des Waffen SS, prenant d'assaut des commerces juifs et des synagogues, s'inscrit hélas dans la pure tradition judéophobe des sociétés musulmanes. Outre le soutien logistique et la protection dont ils bénéficiaient de la part des autorités tunisiennes de transition de la modernité vers l'obscurantisme, ils avaient implicitement l'adhésion d'une frange de la population tunisienne. La rue tunisienne ne semble pas s'en émouvoir particulièrement, aucune manifestation de protestation et de condamnation des dérives antisémites des assaillants qui avaient arboré en toute impunité les oriflammes et les bannières nazies à quelques encablures de la Synagogue de Ghriba, 3ème lieu saint du Judaïsme.
Le choix de Djerba, symbole du pluralisme culturel tunisien et de l'implantation millénaire du judaïsme en Tunisie vers le 7ème avant J.C., pour marquer l'entrée définitive du pays dans le monde des ténèbres nazies, est un message sans équivoque adressé à la communauté juive tunisienne et à tous les tunisiens épris de paix et de démocratie que la purification de la Tunisie est inéluctable et qu'ils auront le choix entre l'exil ou la mort. De même que les propos scandaleux tenus par des responsables nahdhaouis, dont ce secrétaire d’Etat chargé de l’immigration, un certain Houssine Jaziri, se plaignant que la tenue du meeting de Nidaa Tounis avait lieu dans un hôtel « propriété d'un juif », en l'occurrence le Groupe Partouche, et contre lesquels il y a une nécessité impérieuse de dépôt de plainte pour incitation à la haine raciale, laissent clairement entendre que les tunisiens qui ont voté majoritairement pour la Troïka ont voté pour la barabrie nazie contre la civilisation.
Nonobstant la complicité bienveillante du ministre de l'intérieur, un espèce de clone de Joseph Goebels, agissant sous les ordres de son marionnettiste Rached Ghannouchi, qui est certainement le maître d'oeuvre de cette démonstration de force ignoble qui d'après certains témoignages de bonne foi avait mis à leur disposition toute la logistique nécessaire pour le bon déroulement de l'opération commando aux frais du pauvre contribuable tunisien appauvri et exsangue. La Tunisie est en voie de nazification irréversible que rien ne peut enrayer si ce n'est une action internationale contre le fléau de l’Etat islamiste. Quant à Ennahdha elle-même, tel le FN, elle ne fait que surfer sur les vagues antisémites et xénophobes, elle n'est pas la cause du mal qui prolifère comme les morpions dans les poils des barbes des escadrons de la mort qui colonisent le territoire tunisien depuis le 14 janvier 2011. On se doit plutôt de reconnaître à Ennahdha d'avoir révélé un visage méconnu et occulté d'une certaine Tunisie. Elle n'a fait que mettre sur les étals nauséabonds et abjects du nouveau Tuniastan, Tunisiestan ou Tounestan l'arrière-boutique, la marchandise en stock qui traînait dans l'arrière-boutique tunisienne et qu'on n'osait pas vendre publiquement de peur de subir le courroux de Ben Ali.
L'organisation mafieuse et terroriste d' Ennahdha ne fait que souffler sur la braise de la haine et du fanatisme religieux. Elle a eu le mérite d'enlever cette chape de plomb que Bourguiba et Ben Ali avaient mis pour contenir les pulsions obscurantistes et racistes de certains tunisiens. Le hic, ni Bourguiba ni notre ami Ben Ali, comme l'appelle Nicolas Beau, n'avaient jugés bons d'inscrire en toute lettre dans le préambule de la Constitution tunisienne la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et du Citoyen. Je ne crois pas non plus qu'il existe en Tunisie des lois réprimant l'apologie du nazisme, de l'incitation à la haine raciale et prohibant toute forme de discrimination religieuse, sexuelle, ethnique.
Certains ne manqueront pas de justifier l'injustifiable en évoquant la question palestinienne. Je leur fais juste remarquer que le ventre fécond de la bête immonde anti-juive puise ses racines dans les textes dits sacrés de la religion musulmane et dans le subconscient culturel. Instrumentaliser la cause palestinienne pour servir d'alibi au climat raciste et xénophobe ambiant, c'est faire preuve non pas d'une cécité mentale, mais surtout de racisme anti-palestinien. Les palestiniens savent que pour défendre leur cause, il n'y a pas meilleur atout que l'humanisme. L'argument fallacieux que certains s'amusent à invoquer pour défendre l'indéfendable me fait penser à celui d'un criminel pris en flagrant délit de passage à l'acte et qu'au lieu de répondre de ses actes, il les justifie par les agissements supposés délictueux et illégaux de tiers. Une sorte de justicier qui se lave les mains de ses propres crimes et qui ne fait qu'appliquer la Loi du Talion. Personne n'est habilité à se faire justicier du peuple palestinien et qui est le seul à trouver une issue au conflit qui l'oppose à l'Etat d'Israël. C'est comme si le grand père du Roi de Jordanie et les Saoudiens étaient blancs comme neige et n'avaient pas contribué avant 1948 à la tragédie de ce peuple Nous sommes dans le contexte tunisien et l'on se doit de condamner l'infamie qui frappe ce pays. Qui a aujourd'hui envie d'investir en Tunisie ? Personne ! Qui a envie de s'y rendre ? personne non plus. Qui veut la liquider en attisant les feux de l'antisémitisme ? Ennahdha, qui veut transformer la Tunisie en « suzeraineté wahhabite », comme dirait notre philosophe national.
http://www.tunisie-secret.com
Salem Benammar
La question que l'on doit toutefois se poser et si les masques n'étaient pas enfin tombés ? Si l'hitlérisme avait pu prospérer en Allemagne nazie c'est parce qu'il répondait aux attentes et aspirations des allemands et il n'avait fait que réveiller en eux les ressentiments refoulés. A n'en pas douter que l'organisation criminelle d'Ennahdha ne fait que catalyser et exciter les passions de violence, de la haine de l'autre et de fanatisme religieux qui couvent au sein d'une partie de la population tunisienne obsédée par le complot juif dont elle est nourrie au biberon avec l'enseignement coranique. Ennahdha n'a pas défiguré la Tunisie, elle ne fait que mettre les Tunisiens face à leur miroir, le vrai. Pas celui d'un peuple apaisé et pacifique mais d’un peuple belliqueux et intolérant. Elle la démythifie. Le spéctacle insoutenable pour la conscience humaine offert par des militants pro-islamistes, tels des Waffen SS, prenant d'assaut des commerces juifs et des synagogues, s'inscrit hélas dans la pure tradition judéophobe des sociétés musulmanes. Outre le soutien logistique et la protection dont ils bénéficiaient de la part des autorités tunisiennes de transition de la modernité vers l'obscurantisme, ils avaient implicitement l'adhésion d'une frange de la population tunisienne. La rue tunisienne ne semble pas s'en émouvoir particulièrement, aucune manifestation de protestation et de condamnation des dérives antisémites des assaillants qui avaient arboré en toute impunité les oriflammes et les bannières nazies à quelques encablures de la Synagogue de Ghriba, 3ème lieu saint du Judaïsme.
Le choix de Djerba, symbole du pluralisme culturel tunisien et de l'implantation millénaire du judaïsme en Tunisie vers le 7ème avant J.C., pour marquer l'entrée définitive du pays dans le monde des ténèbres nazies, est un message sans équivoque adressé à la communauté juive tunisienne et à tous les tunisiens épris de paix et de démocratie que la purification de la Tunisie est inéluctable et qu'ils auront le choix entre l'exil ou la mort. De même que les propos scandaleux tenus par des responsables nahdhaouis, dont ce secrétaire d’Etat chargé de l’immigration, un certain Houssine Jaziri, se plaignant que la tenue du meeting de Nidaa Tounis avait lieu dans un hôtel « propriété d'un juif », en l'occurrence le Groupe Partouche, et contre lesquels il y a une nécessité impérieuse de dépôt de plainte pour incitation à la haine raciale, laissent clairement entendre que les tunisiens qui ont voté majoritairement pour la Troïka ont voté pour la barabrie nazie contre la civilisation.
Nonobstant la complicité bienveillante du ministre de l'intérieur, un espèce de clone de Joseph Goebels, agissant sous les ordres de son marionnettiste Rached Ghannouchi, qui est certainement le maître d'oeuvre de cette démonstration de force ignoble qui d'après certains témoignages de bonne foi avait mis à leur disposition toute la logistique nécessaire pour le bon déroulement de l'opération commando aux frais du pauvre contribuable tunisien appauvri et exsangue. La Tunisie est en voie de nazification irréversible que rien ne peut enrayer si ce n'est une action internationale contre le fléau de l’Etat islamiste. Quant à Ennahdha elle-même, tel le FN, elle ne fait que surfer sur les vagues antisémites et xénophobes, elle n'est pas la cause du mal qui prolifère comme les morpions dans les poils des barbes des escadrons de la mort qui colonisent le territoire tunisien depuis le 14 janvier 2011. On se doit plutôt de reconnaître à Ennahdha d'avoir révélé un visage méconnu et occulté d'une certaine Tunisie. Elle n'a fait que mettre sur les étals nauséabonds et abjects du nouveau Tuniastan, Tunisiestan ou Tounestan l'arrière-boutique, la marchandise en stock qui traînait dans l'arrière-boutique tunisienne et qu'on n'osait pas vendre publiquement de peur de subir le courroux de Ben Ali.
L'organisation mafieuse et terroriste d' Ennahdha ne fait que souffler sur la braise de la haine et du fanatisme religieux. Elle a eu le mérite d'enlever cette chape de plomb que Bourguiba et Ben Ali avaient mis pour contenir les pulsions obscurantistes et racistes de certains tunisiens. Le hic, ni Bourguiba ni notre ami Ben Ali, comme l'appelle Nicolas Beau, n'avaient jugés bons d'inscrire en toute lettre dans le préambule de la Constitution tunisienne la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et du Citoyen. Je ne crois pas non plus qu'il existe en Tunisie des lois réprimant l'apologie du nazisme, de l'incitation à la haine raciale et prohibant toute forme de discrimination religieuse, sexuelle, ethnique.
Certains ne manqueront pas de justifier l'injustifiable en évoquant la question palestinienne. Je leur fais juste remarquer que le ventre fécond de la bête immonde anti-juive puise ses racines dans les textes dits sacrés de la religion musulmane et dans le subconscient culturel. Instrumentaliser la cause palestinienne pour servir d'alibi au climat raciste et xénophobe ambiant, c'est faire preuve non pas d'une cécité mentale, mais surtout de racisme anti-palestinien. Les palestiniens savent que pour défendre leur cause, il n'y a pas meilleur atout que l'humanisme. L'argument fallacieux que certains s'amusent à invoquer pour défendre l'indéfendable me fait penser à celui d'un criminel pris en flagrant délit de passage à l'acte et qu'au lieu de répondre de ses actes, il les justifie par les agissements supposés délictueux et illégaux de tiers. Une sorte de justicier qui se lave les mains de ses propres crimes et qui ne fait qu'appliquer la Loi du Talion. Personne n'est habilité à se faire justicier du peuple palestinien et qui est le seul à trouver une issue au conflit qui l'oppose à l'Etat d'Israël. C'est comme si le grand père du Roi de Jordanie et les Saoudiens étaient blancs comme neige et n'avaient pas contribué avant 1948 à la tragédie de ce peuple Nous sommes dans le contexte tunisien et l'on se doit de condamner l'infamie qui frappe ce pays. Qui a aujourd'hui envie d'investir en Tunisie ? Personne ! Qui a envie de s'y rendre ? personne non plus. Qui veut la liquider en attisant les feux de l'antisémitisme ? Ennahdha, qui veut transformer la Tunisie en « suzeraineté wahhabite », comme dirait notre philosophe national.
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Salem Benammar