Selon Pierre Baylau, de l’hebdomadaire Le Point, « Dans l'équation déjà passablement compliquée de la crise syrienne, un facteur essentiel et très préoccupant est venu encore complexifier la donne : les services spécialisés estiment à environ 270 le nombre de Français qui se battent aux côtés des insurgés. Au total, entre 1 500 et 2 000 Européens ont rejoint les rangs de l'opposition armée au régime de Bachar el-Assad. Problème aggravant : ce sont surtout les groupes islamistes radicaux qui recrutent et, par conséquent, bénéficient de ce renfort. Si l'on ajoute les milliers de volontaires des pays arabes, dont 600 à 700 Tunisiens (…)
Toujours selon Pierre Baylau, l'un des rares journalistes Français à briser l'omerta, « Cette situation inquiète les autorités françaises, qui redoutent d'avoir à gérer un jour le retour dans l'Hexagone de ces combattants aguerris, vivier idéal pour de futurs réseaux terroristes. À chaque réunion des conseils interministériels consacrés à la Syrie, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, ne manque jamais de rappeler cette réalité. Raison de plus pour avancer avec une prudence de serpent sur le terrain miné d'éventuelles livraisons d'armes à l'opposition syrienne. Compte tenu de l'émiettement de celle-ci, de l'influence croissante des islamistes aidés par l'Arabie saoudite et le Qatar, la question de la traçabilité de ces armes s'apparente à la quadrature du cercle. Personne n'est en mesure de garantir que l'armement réclamé par l'opposition armée - engins antichars, armes antiaériennes, ne tomberaient pas, in fine, dans de mauvaises mains » (Le Point du 14 juin 2013).
L’auteur de cet article parle de 270 terroristes Français en Syrie et de 2000 Européens. Ce n'est pas tout à fait exact car le nombre des Français de « nationalité » islamique est estimé à 560 et celui des Européens à 4100, sans compter les Bosniaques, les Kosovars et les Tchétchènes. Selon le quotidien allemand Die Welt, qui cite un rapport des services de renseignements germaniques (voir vidéo), 95% des combattants de l'ASL sont des étrangers venus des quatre coins du monde, notamment d'Afrique et d'Europe. En mai dernier, pour ne pas alerter l’opinion publique européenne, le patron de l’anti-terrorisme de l’Union Européenne Gilles Kerchoe a ramené le nombre des islamo-terroristes européens à 500 ! Un chiffre dérisoire et volontairement revu à la baisse selon Soeren Kern, senior fellow de Gatestone Institute, basée à New-York. Le 24 avril dernier, un rapport de la BBC indiquait que les services de renseignement européens s’inquiétaient par la présence en Syrie de ces djihadistes européens.
Ils s’inquiètent pas tant pour la vie de ces Harkis des temps modernes, que pour le retour des survivants en Europe. Ils redoutent le transfert de technologie islamo-terroriste dans leur propre territoire. Le 26 avril dernier, dans le Der Spiegel Online, le ministre allemand de l’Intérieur, Hans-Peter Friedrich a reconnu la présence de ses « compatriotes » sur le front syrien. La semaine dernière, 21 juin 2013, le ministre de l’Intérieur espagnol, Jorge Fernandez Diaz, a critiqué l’envoie de djihadistes en Syrie, en annonçant le démantèlement de tout un réseau terroriste en Espagne.
Quant au gouvernement socialiste français, pas un mot pour la presse ! Comme l’écrit Pierre Baylau, notre confrère du Point, Manuel Valls -qui a eu le courage de parler "d'islamo-fascisme"-est parfaitement conscient du péril islamiste dans l’Hexagone; ses services de renseignement et de police sont en alerte permanent et ont même procédé à quelques arrestations, mais rien ne doit être communiqué aux médias. Raison d’Etat oblige ! Les Français ne doivent surtout pas apprendre que leur gouvernement soutient implicitement le terrorisme islamiste en Syrie et que beaucoup de leurs « compatriotes » combattent en Syrie aux côtés d’Al-Qaïda et du Front d’Al-Nousra. Ils doivent garder l’image fallacieuse du pays des droits de l’homme qui soutient la « résistance » syrienne dans son combat contre la « dictature » et pour le triomphe de la démocratie…wahhabite !
Tunisie-Secret.com
Karim Zmerli
Rapport de la télévision syrienne qui évoque la déclaration du ministre espagnol de l'Intérieur et qui indique que 95% des "rebelles syriens" sont des étrangers. Attention vidéo choquante.
Toujours selon Pierre Baylau, l'un des rares journalistes Français à briser l'omerta, « Cette situation inquiète les autorités françaises, qui redoutent d'avoir à gérer un jour le retour dans l'Hexagone de ces combattants aguerris, vivier idéal pour de futurs réseaux terroristes. À chaque réunion des conseils interministériels consacrés à la Syrie, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, ne manque jamais de rappeler cette réalité. Raison de plus pour avancer avec une prudence de serpent sur le terrain miné d'éventuelles livraisons d'armes à l'opposition syrienne. Compte tenu de l'émiettement de celle-ci, de l'influence croissante des islamistes aidés par l'Arabie saoudite et le Qatar, la question de la traçabilité de ces armes s'apparente à la quadrature du cercle. Personne n'est en mesure de garantir que l'armement réclamé par l'opposition armée - engins antichars, armes antiaériennes, ne tomberaient pas, in fine, dans de mauvaises mains » (Le Point du 14 juin 2013).
L’auteur de cet article parle de 270 terroristes Français en Syrie et de 2000 Européens. Ce n'est pas tout à fait exact car le nombre des Français de « nationalité » islamique est estimé à 560 et celui des Européens à 4100, sans compter les Bosniaques, les Kosovars et les Tchétchènes. Selon le quotidien allemand Die Welt, qui cite un rapport des services de renseignements germaniques (voir vidéo), 95% des combattants de l'ASL sont des étrangers venus des quatre coins du monde, notamment d'Afrique et d'Europe. En mai dernier, pour ne pas alerter l’opinion publique européenne, le patron de l’anti-terrorisme de l’Union Européenne Gilles Kerchoe a ramené le nombre des islamo-terroristes européens à 500 ! Un chiffre dérisoire et volontairement revu à la baisse selon Soeren Kern, senior fellow de Gatestone Institute, basée à New-York. Le 24 avril dernier, un rapport de la BBC indiquait que les services de renseignement européens s’inquiétaient par la présence en Syrie de ces djihadistes européens.
Ils s’inquiètent pas tant pour la vie de ces Harkis des temps modernes, que pour le retour des survivants en Europe. Ils redoutent le transfert de technologie islamo-terroriste dans leur propre territoire. Le 26 avril dernier, dans le Der Spiegel Online, le ministre allemand de l’Intérieur, Hans-Peter Friedrich a reconnu la présence de ses « compatriotes » sur le front syrien. La semaine dernière, 21 juin 2013, le ministre de l’Intérieur espagnol, Jorge Fernandez Diaz, a critiqué l’envoie de djihadistes en Syrie, en annonçant le démantèlement de tout un réseau terroriste en Espagne.
Quant au gouvernement socialiste français, pas un mot pour la presse ! Comme l’écrit Pierre Baylau, notre confrère du Point, Manuel Valls -qui a eu le courage de parler "d'islamo-fascisme"-est parfaitement conscient du péril islamiste dans l’Hexagone; ses services de renseignement et de police sont en alerte permanent et ont même procédé à quelques arrestations, mais rien ne doit être communiqué aux médias. Raison d’Etat oblige ! Les Français ne doivent surtout pas apprendre que leur gouvernement soutient implicitement le terrorisme islamiste en Syrie et que beaucoup de leurs « compatriotes » combattent en Syrie aux côtés d’Al-Qaïda et du Front d’Al-Nousra. Ils doivent garder l’image fallacieuse du pays des droits de l’homme qui soutient la « résistance » syrienne dans son combat contre la « dictature » et pour le triomphe de la démocratie…wahhabite !
Tunisie-Secret.com
Karim Zmerli
Rapport de la télévision syrienne qui évoque la déclaration du ministre espagnol de l'Intérieur et qui indique que 95% des "rebelles syriens" sont des étrangers. Attention vidéo choquante.