L’origine de la bombe qui a détruit l’A320 égyptien serait l’aéroport Tunis-Carthage


20 Mai 2016

C’est du moins ce que pensent certains experts après le crash du Vol MS804 qui a disparu des radars jeudi à 2’29 en s’écrasant au large de l’île grecque de Karpathos et en faisant 56 morts. On ne sait pas en revanche ce que pense exactement l’auteur de l’article qui va suivre, qui semble douter de la version des experts et qui pratique la litote apprise à Jeune Afrique. On lui rappellera qu’il y a seulement deux jours, une hôtesse de l’air de la compagnie Tunisair et le chef de cabine ont été violemment tabassé par un « déséquilibré mental ». Dans l’avion, il n’y avait pas un agent de sécurité armé -comme il y en avait autrefois- pour empêcher cette agression en plein vol. A plus forte raison un terroriste de commettre un attentat !!! Si l'aéroport de Tunis-Carthage est devenu une auberge espagnole, celui de Roissy Charles de Gaulle ou d'Orly ne sont pas pour autant des citadelles imprenables. Leur talon d'Achille : le nombre d'agents de surveillance ou de maintenance venant de la "diversité" et dont certains pourraient être sensibles à l'idéologie islamiste. Autrement dit, la bombe qui a détruit le Vol MS804 pourrait avoir été placée par un bagagiste de la diversité ou un travailleur émigré, et pourquoi pas d'origine égyptienne.


L'aéroport de Tunis-Carthage après la "révolution" de la brouette.
L’hypothèse d’une bombe à retardement qui serait la cause de la disparition en vol de l’avion d’Egyptair se faisant de plus en plus plausible, les spécialistes après coup du terrorisme ont rapidement trouvé l’aéroport responsable de l’embarquement de l’engin explosif dont on nous dit qu’il pourrait être miniaturisé à la taille d’un IPhone : ça ne peut pas être Paris d’où l’avion est parti, ni Le Caire dont l’avion est parti pour rejoindre Paris, mais peut-être Tunis dont l’avion est parti pour rejoindre le Caire avant d’aller à Paris, ou peut-être encore Asmara dont l’avion était parti un jour avant pour rejoindre le Caire avant d’aller à Tunis.

Les contrôles et les scanners étant réputés infaillibles à Paris; la sécurité des aéroports égyptiens étant désormais confiée à des sociétés anglaises réputées aussi infaillibles; Asmara n’ayant pas de passé terroriste, ne reste en fin de course que l’aéroport de Tunis.
Décidément on ne prête qu’aux riches ! Et nous qui croyions que les avions étaient checkes de fond en comble à chaque arrivée et avant chaque embarquement ! Je me demande comment un bagage contenant une bombe a pu voyager de Tunis au Caire, du Caire à Paris puis repartir de Paris pour exploser entre la Grèce et l Égypte. Trop fort ce terroriste-là!

Souffrant elle-même dans sa chair du terrorisme, la Tunisie se serait bien passée de cette "célébrité"-là. Et dire que l imprudente ministre du tourisme déclarait il y à peine 24 heures que la saison estivale était à nouveau prometteuse !

Hamid Chabaane, ancien journaliste de Jeune Afrique