Daniel Rubintein, ancien Ambassadeur des Etats-Unis en Tunisie (2015-2017).
Selon le quotidien The Independent (voir lien ci-dessous), trois semaines avant son investiture officielle, Donald Trump avait donné l’ordre à tous les Ambassadeurs américains « sans exception » de quitter leurs chancelleries avant son arrivée à la Maison Blanche, le 20 janvier dernier. Habituellement, la tradition américaine exige de laisser aux diplomates au moins deux mois afin de leur permettre d’organiser leur départ. Mais pas cette fois-ci. Ainsi en a décidé le nouvel homme fort de Washington. Jusqu’à ce jour, aucun remplaçant n'a encore été nommé et cela risque de prendre quelque temps puisque c'est le Sénat qui entérinera officiellement les nominations présidentielles.
Toujours selon nos confrères du The Independent qui déplore cette décision, « C'est début janvier que le département d'État a envoyé aux ambassadeurs leur lettre de fin de mission. D'ordinaire, lors d'une passation de pouvoir, ces derniers sont autorisés à rester en poste quelque temps pour ne pas perturber leur vie de famille, ni la scolarité des enfants de ces représentants américains à l'étranger. Ce que chamboule complètement cette décision de Donald Trump ».
Deux jours après la date limite imposée par Donald Trump, une centaine d’ambassadeurs ont déjà bel et bien quitté leurs postes, selon le journal The Independent. Parmi eux, Daniel Rubinstein, qui a été nommé par Barack Hussein Obama Ambassadeur, le 8 juin 2015, en succédant à Jacob Walles. La nomination à Tunis de cet ancien Consul général à Jérusalem (2009-2012) intervenait trois semaines après la visite de Béji Caïd Essebsi à la Maison Blanche et la ratification de l’acte de protectorat par John Kerry et Mohsen Marzouk, le 20 mai 2015. Barack Hussein Obama, avait indiqué à l’époque sa volonté de « renforcer les liens entre son pays et la Tunisie », notamment en désignant ce pays « allié majeur non-membre de l’OTAN ». Autrement dit, protectorat américain et base avancée des intérêts atlantistes dans la région.
A l’inverse de plusieurs Ambassadeurs américains qui ont publiquement annoncé leur départ et exprimé des mots de remerciements à l’égard des pays hôtes, notamment Matthew barzun qui était en poste en Grande Bretagne, Daniel Rubinsttein, en homme du renseignement, a caché la mauvaise nouvelle et choisi de quitter la Tunisie en catimini et sans même rendre visite de courtoisie au Bey de Carthage, encore moins aux centaines de mercenaires Tunisiens qui étaient à ses ordres, des Frères musulmans aux camarades du prolétariat, en passant par les partis, les syndicats, les députés, les associations, les instituts de sondage, les médias, les ministères...
C’est une très mauvaise nouvelle pour tous les mercenaires locaux des Etats-Unis qui faisaient la queue devant le bureau du Proconsul américain (en lien notre article d’archive), à l’instar de leurs semblables en Irak à l’époque du Proconsul Paul Bremer. Avec le prochain Ambassadeur américain, ça sera fini les salamalek, la servitude et les rapports. Représentant d’un Etat souverainiste et isolationniste, il attendra des Tunisiens un peu de dignité et un semblant de patriotisme !
Nebil Ben Yahmed
The Independent du 21 janvier 2017 :
http://www.independent.co.uk/news/world/americas/donald-trump-fires-us-ambassadors-no-replacements-a7538256.html
A lire dans nos archives, “L’élite tunisienne en file indienne chez le Proconsul Rubintein” :
http://www.tunisie-secret.com/L-elite-tunisienne-en-file-indienne-chez-le-Proconsul-Rubinstein_a1607.html
Toujours selon nos confrères du The Independent qui déplore cette décision, « C'est début janvier que le département d'État a envoyé aux ambassadeurs leur lettre de fin de mission. D'ordinaire, lors d'une passation de pouvoir, ces derniers sont autorisés à rester en poste quelque temps pour ne pas perturber leur vie de famille, ni la scolarité des enfants de ces représentants américains à l'étranger. Ce que chamboule complètement cette décision de Donald Trump ».
Deux jours après la date limite imposée par Donald Trump, une centaine d’ambassadeurs ont déjà bel et bien quitté leurs postes, selon le journal The Independent. Parmi eux, Daniel Rubinstein, qui a été nommé par Barack Hussein Obama Ambassadeur, le 8 juin 2015, en succédant à Jacob Walles. La nomination à Tunis de cet ancien Consul général à Jérusalem (2009-2012) intervenait trois semaines après la visite de Béji Caïd Essebsi à la Maison Blanche et la ratification de l’acte de protectorat par John Kerry et Mohsen Marzouk, le 20 mai 2015. Barack Hussein Obama, avait indiqué à l’époque sa volonté de « renforcer les liens entre son pays et la Tunisie », notamment en désignant ce pays « allié majeur non-membre de l’OTAN ». Autrement dit, protectorat américain et base avancée des intérêts atlantistes dans la région.
A l’inverse de plusieurs Ambassadeurs américains qui ont publiquement annoncé leur départ et exprimé des mots de remerciements à l’égard des pays hôtes, notamment Matthew barzun qui était en poste en Grande Bretagne, Daniel Rubinsttein, en homme du renseignement, a caché la mauvaise nouvelle et choisi de quitter la Tunisie en catimini et sans même rendre visite de courtoisie au Bey de Carthage, encore moins aux centaines de mercenaires Tunisiens qui étaient à ses ordres, des Frères musulmans aux camarades du prolétariat, en passant par les partis, les syndicats, les députés, les associations, les instituts de sondage, les médias, les ministères...
C’est une très mauvaise nouvelle pour tous les mercenaires locaux des Etats-Unis qui faisaient la queue devant le bureau du Proconsul américain (en lien notre article d’archive), à l’instar de leurs semblables en Irak à l’époque du Proconsul Paul Bremer. Avec le prochain Ambassadeur américain, ça sera fini les salamalek, la servitude et les rapports. Représentant d’un Etat souverainiste et isolationniste, il attendra des Tunisiens un peu de dignité et un semblant de patriotisme !
Nebil Ben Yahmed
The Independent du 21 janvier 2017 :
http://www.independent.co.uk/news/world/americas/donald-trump-fires-us-ambassadors-no-replacements-a7538256.html
A lire dans nos archives, “L’élite tunisienne en file indienne chez le Proconsul Rubintein” :
http://www.tunisie-secret.com/L-elite-tunisienne-en-file-indienne-chez-le-Proconsul-Rubinstein_a1607.html
Signature du Pacte de Protectorat entre John Kerry et Mohsen Marzouk, le 20 mai 2015.