Habib Bourguiba l'incarnation de la Tunisie et Rached Ghannouchi le mercenaire du Qatar.
Outre la nationalité qatarie que le roitelet de cet émirat offrait à tous ses mercenaires, dont le mufti de l’OTAN, Youssef Qaradaoui, Rached Ghannouchi est aussi titulaire de la nationalité soudanaise, que son beau frère Hassan Tourabi lui a octroyée, et de la nationalité britannique, qui lui a été accordée en 1994 pour services rendus au Military Intelligence, section 6, plus connu sous la dénomination MI6.
Le guide suprême de la république jasminienne et multinationale qu’est devenue la Tunisie, n’est pas un cas unique. Celui qu’il a désigné à Carthage, Moncef Marzouki, a la nationalité marocaine. Son conseiller qui n’a pas fini de démissionner, Aziz Krichen, a la nationalité française. Son autre conseiller et ex chef de cabinet, Imed Daïmi, est de nationalité française…
L’Assemblée constituante dite « nationale » représente un cas unique dans le monde. Sur les 217 membres qui y siègent illégalement depuis le 23 octobre 2012, 43 sont de nationalités étrangères, à commencer par la vice présidente de l’ANC, Meherzia Labidi. Ces 43 « élus » ne sont pas tous des islamistes.
Voici les pays représentés au sein de l’Assemblée constituante « nationale » : France (14), Allemagne (6), Belgique (5), Hollande (5), Italie (4), Grande Bretagne (4), Etats-Unis (2), Qatar (2), Afrique du Sud (1).
Les plus connus de ces binationaux sont : Walid Bennani, Selim Ben Hamidane, Ameur Larayedh, Selim Ben Abdessalem, Ferjani Doghmane, Néji Jmal, Dalila Babba, Karima Souid, Mohamed Elmay, Oussama Essghaïer, Imen Ben Ahmed, Abdessattar Dhifi, Fathi Ayadi, Firdaous Oueslati, Mabrouka Mbarek, Kamel Ben Amara, Ikbel Msadaa…
Mais il y a aussi ceux dont on ne se douterait pas, comme Moncef Cheikhrouhou (France), ou Karim Bouebdelli, qui a la double nationalité française et américaine, comme son père, Mohamed Bouebdelli, chef du parti républicain maghrébin.
Finalement, c’est une Assemblée « nationale » constituante à l’image d’un pays qui n’a plus de souveraineté et d’un peuple qui n’a plus de dignité. Une Assemblée qui a imposé au peuple tunisien une constitution revue et corrigée par Noah Feldman, l'inspirateur de la constitution irakienne après l'invasion yankee de l'Irak et sa mise sous tutelle. Cette ANC a été instaurée après la mascarade électorale d’octobre 2011, qui a été organisée par Kamel Jendoubi, lui-même de nationalité française !
Pour revenir à Bourguiba et Ghannouchi, la comparaison n’est évidemment pas possible puisqu’il faut comparer des êtres comparables. L’un est patriote, l’autre est mercenaire. L’un est moderniste, l’autre est obscurantiste, l’un est avocat, l’autre est instituteur. L’un est tunisien, l’autre est anglo-qataro-soudanais !
Lilia Ben Rejeb
Le guide suprême de la république jasminienne et multinationale qu’est devenue la Tunisie, n’est pas un cas unique. Celui qu’il a désigné à Carthage, Moncef Marzouki, a la nationalité marocaine. Son conseiller qui n’a pas fini de démissionner, Aziz Krichen, a la nationalité française. Son autre conseiller et ex chef de cabinet, Imed Daïmi, est de nationalité française…
L’Assemblée constituante dite « nationale » représente un cas unique dans le monde. Sur les 217 membres qui y siègent illégalement depuis le 23 octobre 2012, 43 sont de nationalités étrangères, à commencer par la vice présidente de l’ANC, Meherzia Labidi. Ces 43 « élus » ne sont pas tous des islamistes.
Voici les pays représentés au sein de l’Assemblée constituante « nationale » : France (14), Allemagne (6), Belgique (5), Hollande (5), Italie (4), Grande Bretagne (4), Etats-Unis (2), Qatar (2), Afrique du Sud (1).
Les plus connus de ces binationaux sont : Walid Bennani, Selim Ben Hamidane, Ameur Larayedh, Selim Ben Abdessalem, Ferjani Doghmane, Néji Jmal, Dalila Babba, Karima Souid, Mohamed Elmay, Oussama Essghaïer, Imen Ben Ahmed, Abdessattar Dhifi, Fathi Ayadi, Firdaous Oueslati, Mabrouka Mbarek, Kamel Ben Amara, Ikbel Msadaa…
Mais il y a aussi ceux dont on ne se douterait pas, comme Moncef Cheikhrouhou (France), ou Karim Bouebdelli, qui a la double nationalité française et américaine, comme son père, Mohamed Bouebdelli, chef du parti républicain maghrébin.
Finalement, c’est une Assemblée « nationale » constituante à l’image d’un pays qui n’a plus de souveraineté et d’un peuple qui n’a plus de dignité. Une Assemblée qui a imposé au peuple tunisien une constitution revue et corrigée par Noah Feldman, l'inspirateur de la constitution irakienne après l'invasion yankee de l'Irak et sa mise sous tutelle. Cette ANC a été instaurée après la mascarade électorale d’octobre 2011, qui a été organisée par Kamel Jendoubi, lui-même de nationalité française !
Pour revenir à Bourguiba et Ghannouchi, la comparaison n’est évidemment pas possible puisqu’il faut comparer des êtres comparables. L’un est patriote, l’autre est mercenaire. L’un est moderniste, l’autre est obscurantiste, l’un est avocat, l’autre est instituteur. L’un est tunisien, l’autre est anglo-qataro-soudanais !
Lilia Ben Rejeb