Des élections qui lavent l'affront de la mascarade électorale d'octobre 2011.
Après quatre ans d’amateurisme politique, de mensonge, de corruption et de trahison, les Tunisiens viennent d’infliger aux arrivistes et aux usurpateurs une leçon magistrale. Les clowns de l’assemblée constituante et les malfaisants du CPR, d’Ennahdha et d’Ettakatol incarnent désormais une parenthèse de l’histoire tunisienne, celle d’un régime déchu, comme celui de Ben Ali.
Si ce dernier, malgré son autoritarisme et les méfaits de son entourage mafieux, peut se targuer de quelques acquis indéniables, notamment la sécurité, la souveraineté et la croissance économique, les Marzouki, Ben Jaafar, Jebali et Larayedh n’ont apporté au pays que la ruine et la désolation. En moins de quatre ans, ils ont provoqué la faillite économique de la Tunisie, détruit sa sécurité et terni son image dans le monde.
La victoire de Nidaa Tounes, qui a obtenu près de 90 sièges sur 217 à pourvoir dans le future parlement tunisien, est l’expression d’un peuple qui tient à son identité historique, à sa modernité, à sa personnalité et à sa souveraineté. C’est aussi la victoire du modèle bourguibien sur la contrefaçon islamiste ou droit-de-l’hommiste. C’est enfin la victoire des patriotes sur les mercenaires du Qatar qui a contribué à la déstabilisation de la Tunisie au profit des Frères musulmans.
Selon les derniers résultats des élections législatives, plusieurs candidats au discours hyper-révolutionnaire ont essuyé une défaite cuisante. Parmi ces candidats au parlement, Maya Jribi (Al Jomhouri), Mohamed Hamdi (L’Alliance Démocratique), Salma Baccar (UPT), Néjib Mrad (Liste « Tashih el Massar »), Selma Mabrouk (UPT), Mahmoud Baroudi (L’Alliance Démocratique), Najla Bouriel (L’Alliance Démocratique), Karima Souid (UPT), Sihem Badi (Congrès Pour la République), Mongi Bhar (Moubadara), Mohamed Gahbich (L’Alliance Démocratique), Mahmoud Baroudi (L’Alliance Démocratique), Hichem Hosni (Parti Populaire Progressiste), Issam Chebbi (Al Jomhouri), Khlil Zaouia (Ettakatol), Lobna Jribi (Ettakatol), Abdelwaheb el Heni (Al Majd), Tahar Hmila (Al Iklaâ), Touhami Abdouli (Front du Salut National), Abdelwaheb Maater (CPR).
Le plus joyeux dans ces élections c’est que toute la racaille du CPR a été balayée, ce qui devrait constituer un message clair à leur chef, Moncef Marzouki, candidat obstiné aux élections présidentielles. Les Tunisiens ne verront plus parler en leur nom Mohamed Abbou, Sihem Badi, éjectée de France 1, Slim Ben Hmidène éjecté de l’Ariana, Abdelwaheb Maâtar éjecté de Sfax 2, Imed Daïmi éjecté de Medenine, Noura Ben Hassen éjectée de Sousse, Omar Chetoui éjecté de Tunis 1, Béchir Nefzi éjecté de Béja et bien d’autres.
Comme l’a écrit si justement BusinessNews, « les urnes ont parlé et il n’est pas interdit d’espérer que le dernier morceau qui reste du CPR finisse par imploser de lui-même, à moins qu’il n’y ait un procès pour le dissoudre au vu de tout le discours haineux prononcé durant ces trois dernières années ». L'une des vipères du marzoukisme, Samia Abbou, vient d'ailleurs de déclarer que "la victoire de Nidaa Tounes est une tragédie pour la démocratie émergente". C'est plutôt une tragédie personnelle, pour elle et son insignifiant époux.
On peut en revanche regretter l’échec de l’Union pour la Tunisie, notamment de Fadhel Moussa, Samir Taïeb, Nadia Chaâbane, Selma Baccar, Tasnim Gazbar et Selma Mabrouk, la grande masse des sympathisants de ce parti ayant préféré voter pour la cellule mère, Nidaa Tounes. Malgré tout, on peut aussi déplorer l'échec du parti d'Ahmed Nejib Chebbi qui a chèrement payé ses accointances et sa servitude à l'égard des islamistes. Il n'est d'ailleurs pas le seul.
Ettakatol de Mustapha Ben Jaafar a été aussi l’un des grands perdants de ces élections législatives. Présent sur le plateau d’Al Wataniya 1, le 27 octobre 2014, le porte-parole officiel de ce parti incolore et inodore, comme son fondateur, a indiqué que son parti « ne s’attendait pas à un tel résultat et une telle défaite aux législatives ». Plutôt que de faire une autocritique, Mohamed Bennour a évoqué des causes imaginaires de cette défaite cuisante. Pour lui, le phénomène du « vote dit utile » a profité à Nidaa Tounes, et certains « partis démocrates et progressistes, dont Al Massar, se sont laissés entraîner par ce courant en soutenant Nidaa Tounes ».
Avec ces résultats, les Tunisiens peuvent se remettre à rêver d’un avenir meilleur, et les victorieux peuvent se remettre à la tâche pour sauver l’économie du pays et restaurer la sécurité. Mais la bataille n’est pas pour autant définitivement gagnée. Nidaa Tounes et l’ensemble des partis politiques progressistes et patriotiques, ainsi que la société civile doivent se mobiliser pour arracher la présidence à l’usurpateur Moncef Marzouki et aux différents prétendants qui aspirent à la présidence sans trop se soucier du long terme.
Il y a quatre jours, le 24 octobre dernier, sur sa chaîne de télévision "nationale", Al-Jazeera, Moncef Marzouki déclarait: "Nous aurions pu nous débarrasser de l'ancien régime et des symboles de la contre-révolution, par les tribunaux populaires, mais on ne l'a pas voulu. Nous avons préféré les éloigner par la démocratie et par les urnes". La démocratie vient de s'exprimer en infligeant à son microscopique parti, le CPR, une leçon inoubliable...en attendant la grande claque des élections présidentielles !
Nebil Ben Yahmed
Si ce dernier, malgré son autoritarisme et les méfaits de son entourage mafieux, peut se targuer de quelques acquis indéniables, notamment la sécurité, la souveraineté et la croissance économique, les Marzouki, Ben Jaafar, Jebali et Larayedh n’ont apporté au pays que la ruine et la désolation. En moins de quatre ans, ils ont provoqué la faillite économique de la Tunisie, détruit sa sécurité et terni son image dans le monde.
La victoire de Nidaa Tounes, qui a obtenu près de 90 sièges sur 217 à pourvoir dans le future parlement tunisien, est l’expression d’un peuple qui tient à son identité historique, à sa modernité, à sa personnalité et à sa souveraineté. C’est aussi la victoire du modèle bourguibien sur la contrefaçon islamiste ou droit-de-l’hommiste. C’est enfin la victoire des patriotes sur les mercenaires du Qatar qui a contribué à la déstabilisation de la Tunisie au profit des Frères musulmans.
Selon les derniers résultats des élections législatives, plusieurs candidats au discours hyper-révolutionnaire ont essuyé une défaite cuisante. Parmi ces candidats au parlement, Maya Jribi (Al Jomhouri), Mohamed Hamdi (L’Alliance Démocratique), Salma Baccar (UPT), Néjib Mrad (Liste « Tashih el Massar »), Selma Mabrouk (UPT), Mahmoud Baroudi (L’Alliance Démocratique), Najla Bouriel (L’Alliance Démocratique), Karima Souid (UPT), Sihem Badi (Congrès Pour la République), Mongi Bhar (Moubadara), Mohamed Gahbich (L’Alliance Démocratique), Mahmoud Baroudi (L’Alliance Démocratique), Hichem Hosni (Parti Populaire Progressiste), Issam Chebbi (Al Jomhouri), Khlil Zaouia (Ettakatol), Lobna Jribi (Ettakatol), Abdelwaheb el Heni (Al Majd), Tahar Hmila (Al Iklaâ), Touhami Abdouli (Front du Salut National), Abdelwaheb Maater (CPR).
Le plus joyeux dans ces élections c’est que toute la racaille du CPR a été balayée, ce qui devrait constituer un message clair à leur chef, Moncef Marzouki, candidat obstiné aux élections présidentielles. Les Tunisiens ne verront plus parler en leur nom Mohamed Abbou, Sihem Badi, éjectée de France 1, Slim Ben Hmidène éjecté de l’Ariana, Abdelwaheb Maâtar éjecté de Sfax 2, Imed Daïmi éjecté de Medenine, Noura Ben Hassen éjectée de Sousse, Omar Chetoui éjecté de Tunis 1, Béchir Nefzi éjecté de Béja et bien d’autres.
Comme l’a écrit si justement BusinessNews, « les urnes ont parlé et il n’est pas interdit d’espérer que le dernier morceau qui reste du CPR finisse par imploser de lui-même, à moins qu’il n’y ait un procès pour le dissoudre au vu de tout le discours haineux prononcé durant ces trois dernières années ». L'une des vipères du marzoukisme, Samia Abbou, vient d'ailleurs de déclarer que "la victoire de Nidaa Tounes est une tragédie pour la démocratie émergente". C'est plutôt une tragédie personnelle, pour elle et son insignifiant époux.
On peut en revanche regretter l’échec de l’Union pour la Tunisie, notamment de Fadhel Moussa, Samir Taïeb, Nadia Chaâbane, Selma Baccar, Tasnim Gazbar et Selma Mabrouk, la grande masse des sympathisants de ce parti ayant préféré voter pour la cellule mère, Nidaa Tounes. Malgré tout, on peut aussi déplorer l'échec du parti d'Ahmed Nejib Chebbi qui a chèrement payé ses accointances et sa servitude à l'égard des islamistes. Il n'est d'ailleurs pas le seul.
Ettakatol de Mustapha Ben Jaafar a été aussi l’un des grands perdants de ces élections législatives. Présent sur le plateau d’Al Wataniya 1, le 27 octobre 2014, le porte-parole officiel de ce parti incolore et inodore, comme son fondateur, a indiqué que son parti « ne s’attendait pas à un tel résultat et une telle défaite aux législatives ». Plutôt que de faire une autocritique, Mohamed Bennour a évoqué des causes imaginaires de cette défaite cuisante. Pour lui, le phénomène du « vote dit utile » a profité à Nidaa Tounes, et certains « partis démocrates et progressistes, dont Al Massar, se sont laissés entraîner par ce courant en soutenant Nidaa Tounes ».
Avec ces résultats, les Tunisiens peuvent se remettre à rêver d’un avenir meilleur, et les victorieux peuvent se remettre à la tâche pour sauver l’économie du pays et restaurer la sécurité. Mais la bataille n’est pas pour autant définitivement gagnée. Nidaa Tounes et l’ensemble des partis politiques progressistes et patriotiques, ainsi que la société civile doivent se mobiliser pour arracher la présidence à l’usurpateur Moncef Marzouki et aux différents prétendants qui aspirent à la présidence sans trop se soucier du long terme.
Il y a quatre jours, le 24 octobre dernier, sur sa chaîne de télévision "nationale", Al-Jazeera, Moncef Marzouki déclarait: "Nous aurions pu nous débarrasser de l'ancien régime et des symboles de la contre-révolution, par les tribunaux populaires, mais on ne l'a pas voulu. Nous avons préféré les éloigner par la démocratie et par les urnes". La démocratie vient de s'exprimer en infligeant à son microscopique parti, le CPR, une leçon inoubliable...en attendant la grande claque des élections présidentielles !
Nebil Ben Yahmed