Rached Ghannouchi, Ali Larayedh, Rafik Bouchlaka, en position d'écoliers devant le maître de l'école, John McCain.
Depuis le coup d’Etat du 14 janvier 2011, c’est la dix huitième fois que John McCain visite sa troisième colonie après l’Irak et la Libye. Le sénateur le plus raciste et le plus corrompu du Sénat américain a été le tout premier à se rendre, en janvier 2011, dans cette Tunisie « libérée » de son indépendance et dont l’expérience « révolutionnaire » allait bientôt servir de modèle pour détruire la Libye, l’Egypte, le Yémen et la Syrie.
Ce criminel de guerre dont la responsabilité dans le génocide du peuple irakien n’est pas moins importante que celle de George Bush, Donald Rumsfeld, Dick Cheney, Paul Wolfowitz et Richard Perle, était là, en Tunisie, à chaque étape de son asservissement et de la répartition de ses richesses. Il était là lors des élections pipées du 23 octobre 2011, lors de l’investiture du premier gouvernement déjà « démocratique », lors de la séance inaugurale de l’Assemblée dite constituante, lors de l’adoption d’une constitution rédigée, revue et corrigée par des ONG américaines… sans énumérer les visites secrètes concernant la destruction de la Libye, l’anéantissement de la Syrie et les projets « libérateurs » de l’Algérie.
Cette fois-ci, John McCain était là pour fêter avec le peuple tunisien la consécration de sa « seconde république » qui doit servir de modèle au monde arabe ! Il a rencontré l’équivalent de Nouri al-Maliki, Ibrahim al-Jaafari et Ahmed Chalabi, à savoir Rached Ghannouchi, Béji Caïd Essebsi et Habib Essid. Mais pas seulement. Il a également rencontré Mehdi Jomaa et Hamadi Jebali, alias le 6ème calife. Seconde république ou deuxième colonisation ?
Il était là pour féliciter ses mercenaires d’avoir bien appliqué à la lettre la feuille de route américaine, c’est-à-dire le partage équitable du pouvoir entre Ennahdha et Nidaa Tounès. Ce sénateur mafieux, qui adore les musulmans, s’est dit « honoré en cette journée historique », où la Tunisie célèbre l’investiture du « premier gouvernement issu d’élections libres après la révolution ». Il a réitéré son optimisme quant à la « réussite de l’expérience tunisienne », en affirmant qu’elle sera « le modèle à suivre pour le reste des pays du Moyen-Orient dans la réalisation de la liberté et la démocratie ».
Ce criminel de guerre qui appartient à l’extrême-droite américaine et qui a juré assister de son vivant à la disparition de la Syrie et au désarmement de l’Iran, a même rendu un hommage très émouvant au militant d’extrême-gauche, Chokri Belaïd, le qualifiant de « l’une des plus importantes victimes du terrorisme auquel la Tunisie et la région font face depuis des années ». Les soldats égorgés à Chaambi étaient des martyrs de catégorie inférieure !
Sur le plan économique, il parait que les USA vont soutenir la Tunisie. Le sénateur affairiste a annoncé que son pays « envisage plusieurs approches, dont une convention de libre échange qui aura un impact positif sur l’économie tunisienne ». Certains pays d’Amérique latine et de l’ex-URSS savent ce que cela signifie !
Ce vendredi 6 février 2015, à l’aéroport de Tunis-Carthage, il y a avait une dizaine de patriotes et de militants panarabes à manifester contre la visite de John McCain en Tunisie (voir photo ci-dessous). Le grand peuple tunisien qui a fait la très grande « révolution » de la dignité, ne se sentait pas concerné. Depuis sa lobotomisation en janvier 2011, il ne se souvient plus ni de son indépendance, ni de son histoire, ni de son honneur, ni de sa dignité.
Selon un ancien ministre des Affaires étrangères de l’ère Bourguiba, le colonel Kadhafi aurait un jour de 1975 confié à Houari Boumédiène : « Méfiez-vous des Tunisiens, c’est un peuple qui s’achète et qui se vend. Depuis les Puniques, la trahison jalonne son histoire et l’amour du colon définit sa nature ». C’est dans les mémoires de Mohamed Masmoudi, « Les arabes dans la tempête », édité à Paris en 1977.
On ne connait pas la réponse de Houari Boumédiène à l’époque, mais on peut s’imaginer celle de Bouteflika aujourd’hui !!!
Nebil Ben Yahmed
Ce criminel de guerre dont la responsabilité dans le génocide du peuple irakien n’est pas moins importante que celle de George Bush, Donald Rumsfeld, Dick Cheney, Paul Wolfowitz et Richard Perle, était là, en Tunisie, à chaque étape de son asservissement et de la répartition de ses richesses. Il était là lors des élections pipées du 23 octobre 2011, lors de l’investiture du premier gouvernement déjà « démocratique », lors de la séance inaugurale de l’Assemblée dite constituante, lors de l’adoption d’une constitution rédigée, revue et corrigée par des ONG américaines… sans énumérer les visites secrètes concernant la destruction de la Libye, l’anéantissement de la Syrie et les projets « libérateurs » de l’Algérie.
Cette fois-ci, John McCain était là pour fêter avec le peuple tunisien la consécration de sa « seconde république » qui doit servir de modèle au monde arabe ! Il a rencontré l’équivalent de Nouri al-Maliki, Ibrahim al-Jaafari et Ahmed Chalabi, à savoir Rached Ghannouchi, Béji Caïd Essebsi et Habib Essid. Mais pas seulement. Il a également rencontré Mehdi Jomaa et Hamadi Jebali, alias le 6ème calife. Seconde république ou deuxième colonisation ?
Il était là pour féliciter ses mercenaires d’avoir bien appliqué à la lettre la feuille de route américaine, c’est-à-dire le partage équitable du pouvoir entre Ennahdha et Nidaa Tounès. Ce sénateur mafieux, qui adore les musulmans, s’est dit « honoré en cette journée historique », où la Tunisie célèbre l’investiture du « premier gouvernement issu d’élections libres après la révolution ». Il a réitéré son optimisme quant à la « réussite de l’expérience tunisienne », en affirmant qu’elle sera « le modèle à suivre pour le reste des pays du Moyen-Orient dans la réalisation de la liberté et la démocratie ».
Ce criminel de guerre qui appartient à l’extrême-droite américaine et qui a juré assister de son vivant à la disparition de la Syrie et au désarmement de l’Iran, a même rendu un hommage très émouvant au militant d’extrême-gauche, Chokri Belaïd, le qualifiant de « l’une des plus importantes victimes du terrorisme auquel la Tunisie et la région font face depuis des années ». Les soldats égorgés à Chaambi étaient des martyrs de catégorie inférieure !
Sur le plan économique, il parait que les USA vont soutenir la Tunisie. Le sénateur affairiste a annoncé que son pays « envisage plusieurs approches, dont une convention de libre échange qui aura un impact positif sur l’économie tunisienne ». Certains pays d’Amérique latine et de l’ex-URSS savent ce que cela signifie !
Ce vendredi 6 février 2015, à l’aéroport de Tunis-Carthage, il y a avait une dizaine de patriotes et de militants panarabes à manifester contre la visite de John McCain en Tunisie (voir photo ci-dessous). Le grand peuple tunisien qui a fait la très grande « révolution » de la dignité, ne se sentait pas concerné. Depuis sa lobotomisation en janvier 2011, il ne se souvient plus ni de son indépendance, ni de son histoire, ni de son honneur, ni de sa dignité.
Selon un ancien ministre des Affaires étrangères de l’ère Bourguiba, le colonel Kadhafi aurait un jour de 1975 confié à Houari Boumédiène : « Méfiez-vous des Tunisiens, c’est un peuple qui s’achète et qui se vend. Depuis les Puniques, la trahison jalonne son histoire et l’amour du colon définit sa nature ». C’est dans les mémoires de Mohamed Masmoudi, « Les arabes dans la tempête », édité à Paris en 1977.
On ne connait pas la réponse de Houari Boumédiène à l’époque, mais on peut s’imaginer celle de Bouteflika aujourd’hui !!!
Nebil Ben Yahmed
Femmes patriotes manifestants à l'aéroport de Tunis-Carthage.
Ils ne sont pas plus de dix personnes manifestant contre l'arrivée à Tunis du criminel de guerre John McCain.
Photo de famille en présence du Proconsul de Tunisie, Jacob Wallas et de Joseph Lieberman.
Au palais de Carthage, avec Béji Caïd Essebsi.