John Kerry et Abdel Fattah Al-Sissi, des postures qui en disent long !
C’est le quotidien Al-Ahram qui a révélé cette humiliation infligée au chef de la diplomatie américaine qui s’est rendu en Egypte pour discutailler de la tragédie palestinienne. Selon le site de France24, il s’agit d’une mesure sans précédent dans les annales diplomatiques. « Habituellement, le ministre des Affaires étrangères américain est chaleureusement reçu et la fouille est tout à fait contraire aux traditions diplomatiques », lit-on sur le site de France24.
Ont également été soumis à la fouille, Jonathan F. l’adjoint de son chef de cabinet, David Thorne, son principal conseiller et la porte-parole des Affaires étrangères, outre les membres de son service de sécurité. En franchissant le portique de détection de métaux, l’un d’eux a été prié de vider ses poches à deux reprises.
Cette attitude dans laquelle les Américains ne verront pas un incident diplomatique, est à comparer avec la servilité et l’indignité tunisiennes de l’après « révolution » de la dignité ! Au pays de la « révolution du jasmin », ce sont les ministres, les membres de l’ANC, les chefs d’entreprises, les hommes d’affaire, les nouvelles figurines de la société civile… qui se font fouiller avant d’être reçu par le Pronconsul de l’empire américain, Jacob Walles.
En mars 2011, avant la conférence d’Hillary Clinton à Tunis, tous les diplomates tunisiens et les journalistes présents ont été préalablement fouillé par les agents de sécurité américains. Pire encore que cette humiliation, ils ont subi l’épreuve des chiens renifleurs. Des chiens bien américains !
C’est l’une des différences entre l’Egypte et la Tunisie. Il y en aura bien d’autres entre un pays dirigé par le général élu Abdel Fattah Al-Sissi et le mercenaire désigné Moncef Marzouki !
Lilia Ben Rejeb
Ont également été soumis à la fouille, Jonathan F. l’adjoint de son chef de cabinet, David Thorne, son principal conseiller et la porte-parole des Affaires étrangères, outre les membres de son service de sécurité. En franchissant le portique de détection de métaux, l’un d’eux a été prié de vider ses poches à deux reprises.
Cette attitude dans laquelle les Américains ne verront pas un incident diplomatique, est à comparer avec la servilité et l’indignité tunisiennes de l’après « révolution » de la dignité ! Au pays de la « révolution du jasmin », ce sont les ministres, les membres de l’ANC, les chefs d’entreprises, les hommes d’affaire, les nouvelles figurines de la société civile… qui se font fouiller avant d’être reçu par le Pronconsul de l’empire américain, Jacob Walles.
En mars 2011, avant la conférence d’Hillary Clinton à Tunis, tous les diplomates tunisiens et les journalistes présents ont été préalablement fouillé par les agents de sécurité américains. Pire encore que cette humiliation, ils ont subi l’épreuve des chiens renifleurs. Des chiens bien américains !
C’est l’une des différences entre l’Egypte et la Tunisie. Il y en aura bien d’autres entre un pays dirigé par le général élu Abdel Fattah Al-Sissi et le mercenaire désigné Moncef Marzouki !
Lilia Ben Rejeb