Une compagnie de croisières basée aux Etats-Unis, dont des passagers israéliens ont été empêchés de débarquer au port de La Goulette, au nord de Tunis, a annoncé mardi qu'elle annulait toutes ses escales en Tunisie.
Norwegian Cruise Line (NCL), dont le siège se trouve à Miami, avait indiqué lundi qu'un petit nombre de ses passagers de nationalité israélienne n'avait pas pu quitter le navire dimanche "à cause d'une décision de dernière minute du gouvernement tunisien".
Les autorités tunisiennes ont parlé d'un "problème de procédure", mais le croisiériste les a accusées de discrimination.
"En réponse à cet acte discriminatoire, Norwegian Cruise Line annonce aujourd'hui qu'elle annule toutes les escales restantes en Tunisie et qu'elle ne reviendra pas", selon un communiqué reçu par l'AFP.
"Nous voulons envoyer un message fort à la Tunisie et aux ports à travers le monde que nous ne tolèrerons pas de tels actes de discrimination contre nos clients", a dit Kevin Sheehan, le patron de Norwegian Cruise Line.
"Nous sommes scandalisés par cet acte et par le fait que nous n'ayons pas été notifiés par avance de cette pratique", a-t-il poursuivi.
Une responsable du ministère du Tourisme avait affirmé lundi à l'AFP que les touristes israéliens "n'avaient pas de visas", tandis que le ministère de l'Intérieur s'est borné à dire que 14 touristes, sans mentionner leur nationalité, n'avaient pas été autorisés à entrer en Tunisie parce qu'ils ne répondaient "pas aux conditions légales d'entrée dans notre pays".
La question est sensible en Tunisie, comme dans la plupart des pays arabes, où la normalisation des relations avec Israël est taboue.
Le tourisme est un secteur-clé pour la Tunisie mais il est en crise depuis la révolution de 2011.
La saison 2013, qui aurait dû être celle du retour à l'équilibre, a été mise à mal par la multiplication des attaques attribuées à des groupes islamistes armés, une crise politique de plusieurs mois et des violences sociales.
AFP
Norwegian Cruise Line (NCL), dont le siège se trouve à Miami, avait indiqué lundi qu'un petit nombre de ses passagers de nationalité israélienne n'avait pas pu quitter le navire dimanche "à cause d'une décision de dernière minute du gouvernement tunisien".
Les autorités tunisiennes ont parlé d'un "problème de procédure", mais le croisiériste les a accusées de discrimination.
"En réponse à cet acte discriminatoire, Norwegian Cruise Line annonce aujourd'hui qu'elle annule toutes les escales restantes en Tunisie et qu'elle ne reviendra pas", selon un communiqué reçu par l'AFP.
"Nous voulons envoyer un message fort à la Tunisie et aux ports à travers le monde que nous ne tolèrerons pas de tels actes de discrimination contre nos clients", a dit Kevin Sheehan, le patron de Norwegian Cruise Line.
"Nous sommes scandalisés par cet acte et par le fait que nous n'ayons pas été notifiés par avance de cette pratique", a-t-il poursuivi.
Une responsable du ministère du Tourisme avait affirmé lundi à l'AFP que les touristes israéliens "n'avaient pas de visas", tandis que le ministère de l'Intérieur s'est borné à dire que 14 touristes, sans mentionner leur nationalité, n'avaient pas été autorisés à entrer en Tunisie parce qu'ils ne répondaient "pas aux conditions légales d'entrée dans notre pays".
La question est sensible en Tunisie, comme dans la plupart des pays arabes, où la normalisation des relations avec Israël est taboue.
Le tourisme est un secteur-clé pour la Tunisie mais il est en crise depuis la révolution de 2011.
La saison 2013, qui aurait dû être celle du retour à l'équilibre, a été mise à mal par la multiplication des attaques attribuées à des groupes islamistes armés, une crise politique de plusieurs mois et des violences sociales.
AFP