Moncef Ben Salem, siégeant à l'Assemblée (anti) Nationale Constituante, vendue au Qatar et aux Etats-Unis.
Décédé le mardi dernier à la l’âge de 62 ans et à la suite d’une longue maladie, Moncef Ben Salem a été inhumé hier, 25 mars 2015, au cimetière de Bir Salah de la délégation d'el Hancha à Sfax, sa ville natale. Avant le départ du cortège funèbre vers Sfax, une cérémonie d’hommage lui a été dédiée sous la direction de Rached Ghannouchi, au siège du parti islamiste Ennahdha à Montplaisir (Tunis).
Si nos valeurs islamiques nous interdisent de dire du mal d’un disparu, nos valeurs patriotiques nous y autorisent vivement. Qu’Allah lui accorde son pardon –il en aura bien besoin- mais que les Tunisiens sachent qui était cet homme.
La carrière terroriste de Moncef Ben Salem
Né le 1er avril 1953 dans le gouvernorat de Sfax, Moncef Ben Salem adhère au Mouvement de la Tendance Islamique (MTI) quasiment dès sa naissance clandestine en juin 1981. A l’époque et jusqu’à ce jour, beaucoup de scientifiques (physiciens, ingénieurs, médecins…) et jamais de littéraires (historiens, philosophes, sociologues…), trouvent dans l’islamisme l’idéologie idéale pour redresser le monde arabe et le hisser à la tête des nations. Un rêve d’imbéciles qui dénote les limites intellectuelles de ces « savants » islamistes.
Comme « l’ingénieur » Hamadi Jebali, notre « savant de renommée mondiale » a été impliqué dans le double attentat qui a visé le 3 août 1987, date anniversaire du Président Bourguiba, un hôtel à Sousse et un autre à Monastir. A l’époque mercenaires de l’Iran Khomeyniste, les islamistes Tunisiens travaillaient à la déstabilisation de l’Etat bourguibien, avec l’aval implicite des Etats-Unis. L’arrivée au pouvoir de Ben Ali, le 7 novembre 1987, avait mis fin aux complots islamistes, non sans leur proposer un nouveau deal avec le pouvoir, toujours sous la pression de nos « amis » Américains !
C’est ainsi que tous les détenus islamistes ont été libéré par Ben Ali. Les Ghannouchi, Jebali, Chourou, Larayedh, Harouni, Ben Salem…, ont été relaxé au nom de la « réconciliation nationale ». Contrairement à ce qui a été dit et écrit, Moncef Ben Salem a pu réintégrer à l’époque son poste de professeur à l’Ecole nationale d’ingénieur à Sfax, avec le versement rétroactif de deux années de salaire (1986-1988). Il y restera jusqu’en 1991, l’année de reprise du bras de fer entre le pouvoir et la secte islamiste. Observant jalousement ce qui se passait en Algérie où le FIS triomphait, les dirigeants d’Ennahdha étaient impatients de gouverner la Tunisie. Leur violence avait donc repris de plus belle particulièrement au sein de l’université, mais pas seulement.
Comme a fini par le reconnaître Salah Karkar avant son décès, Ennahdha a tenté à deux reprises d’assassiner Ben Ali, en 1991 à Sidi Bou Saïd, et en 1992, en ciblant son avion avec un lance-missile sol-air de marque Stinger, que la secte terroriste a pu obtenir grâce à ses amis Algériens de retour d’Afghanistan. Telle est la raison principale du retournement de Ben Ali contre Ennahdha et de sa décision d’éradiquer impitoyablement les islamistes (1992-1995).
Les recherches « scientifiques » de Moncef Ben Salem
Moncef Ben Salem était un « grand savant » qui a passé une bonne partie de sa vie à vouloir démontrer « mathématiquement » que la mère d’Habib Bourguiba était de confession juive ! Parce que les islamistes considèrent qu’être de mère juive est en soi une abjection, ils ont de tout temps jeté sur leurs adversaires cette « accusation » très grave à leurs yeux : Mustapha Kamel Ataturk, Nasser, Sadate, Khadafi, Saddam, Hafedh al-Assad, Hussein de Jordanie, Bourguiba… étaient tous de mères juives ! Les islamistes savaient très bien à quel point l’impact d’une telle filiation sur la conscience de la populace arabe était déterminant dans leur combat contre les régimes.
Cinq mois après le coup d’Etat islamo-atlantiste du 14 janvier 2011, Moncef Ben Salem déclarait devant une foule d’incultes venus l’écouter à Sfax que « Le juif Mendès France a dicté à Bourguiba les conditions de l’indépendance, à savoir la libération de la femme, la fermeture de la mosquée Al-Zitouna… Bourguiba était un vendu à Israël et à la France » (voir vidéo ci-dessous).
Il a par la suite fait une révélation « historique » capitale ! Un proche de Moufida Bourguiba (la première épouse du président), qu’il aurait rencontré en 1981 en Arabie Saoudite, lui aurait confié que, selon Moufida Bourguiba, son époux était un juif originaire de Tripoli, qu’il détestait l’islam et l’arabité… Dans son hystérie antisémite, Moncef Ben Salem disait que le Monsieur rencontré en Arabie Saoudite devait lui remettre la preuve écrite signée de la main même de Moufida Bourguiba, malheureusement il est mort avant !!!
Du terrorisme islamiste à l’affairisme véreux
Bombardé ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, la première décision de Moncef Ben Salem, mentionnée dans le JORT du 3 décembre 2011, a été de s’octroyer le titre de professeur des universités avec effet rétroactif de 25 ans. Il a ainsi empoché près de 600 000 dinars, considérant qu’il s’agit là que de justice rendue !
Sa boulimie ne s’est pas arrêtée à ce montant « dérisoire ». Il a également encaissé 720000 dinars comme compensation des années de prison et de privation, à l’instar des islamistes et des gauchistes qui ont eu droit aux mêmes compensations. Il a obtenu un prêt d’1,5 milliard pour l’un de ses fils pour créer une télévision. Il a obtenu un autre crédit de 800000 dinars pour un autre de ses fils pour lancer une entreprise d’export-import. Sans compter ce que Rached Ghannouchi lui a donné à titre personnel. Et pour cause !
Depuis son départ en exil en 1991, Rached Ghannouchi est devenu l’un des tunisiens les plus richissimes. Ses agents sillonnaient les pays arabes et musulmans à la recherche d’argent. L’Arabie Saoudite, l’Iran, le Koweït, le Qatar, le Soudan, l’Indonésie… les dollars coulaient à flot dans le coffre de Rached Ghannouchi. Cet argent quémandé était soi-disant pour les familles des « martyrs » et des « prisonniers » d’Ennahdha en Tunisie. Grace à des conflits internes entre Rached Ghannouchi, Salah Karkar et Habib Mokni, on a su par la suite que ces montants colossaux allaient sur le compte personnel du chef de la secte, Rached Ghannouchi et de sa fille Soumaya.
Les larmes de crocodiles de Rached Ghannouchi
C’est pour cette raison qu’après son retour en Tunisie, Rached Ghannouchi s’est senti obligé de faire preuve de « générosité » à l’égard de ses compagnons, notamment Hamadi Jebali, Ali Larayedh, Sadok Chourou et Moncef Ben Salem. Quant à Habib Mokni et Hechmi Hamdi, ils avaient déjà, à l’époque de l’exil doré, coupé à la source la part du pactole qui leur revenait !
Avant le départ de sa dépouille à El-Hancha dans le gouvernorat de Sfax, la secte islamo-mafieuse d’Ennahdha a rendu à Moncef Ben Salem l’hommage qu’il mérite. Les larmes aux yeux, c’est Rached Ghannouchi qui a conduit la prière pour les morts au siège même de son parti.
Dans un post publié sur son site, le parti Ennahdha s’est dit très affecté par la disparition de Moncef Ben Salem, « ce cavaliers d’Ennahdha et de ses dirigeants qui ont combattu la tyrannie et l’oppression sans jamais faiblir ». Ecrivant l’histoire à leur manière, les islamistes d’Ennahdha ont prétendu que Moncef Ben Salem « a combattu la dictature en tant que savant de renommée mondiale. Le régime déchu l'a empêché d’accomplir sa mission scientifique au sein de l’Université. Il l’a combattu en tant que militant, ce qui lui a valu de nombreuses années en prison. Il l’a combattu en contribuant à la réalisation des objectifs de la révolution et l’édification de la 2ème République en dirigeant le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique au sein du premier gouvernement élu après la révolution ».
Cette « deuxième république » restera dans l’histoire comme la période de la collaboration, de la trahison, de la corruption, du règne du Proconsul américain Jacob Walles, de la vente de la Tunisie au Qatar et à la Turquie, des visites répétitives de John McCain en Tunisie, de la collaboration dans la destruction de la Syrie,… et des conférences de Rached Ghannouchi à l’AIPAC, lors desquelles il avait oublié de dire devant ses maîtres « juifs » que son ministre de l’Enseignement supérieur était un misérable antisémite ! Qu’Allah lui pardonne !!!
Karim Zmerli
Vidéo de Moncef Ben Salem à Sfax, en 2011 :
Si nos valeurs islamiques nous interdisent de dire du mal d’un disparu, nos valeurs patriotiques nous y autorisent vivement. Qu’Allah lui accorde son pardon –il en aura bien besoin- mais que les Tunisiens sachent qui était cet homme.
La carrière terroriste de Moncef Ben Salem
Né le 1er avril 1953 dans le gouvernorat de Sfax, Moncef Ben Salem adhère au Mouvement de la Tendance Islamique (MTI) quasiment dès sa naissance clandestine en juin 1981. A l’époque et jusqu’à ce jour, beaucoup de scientifiques (physiciens, ingénieurs, médecins…) et jamais de littéraires (historiens, philosophes, sociologues…), trouvent dans l’islamisme l’idéologie idéale pour redresser le monde arabe et le hisser à la tête des nations. Un rêve d’imbéciles qui dénote les limites intellectuelles de ces « savants » islamistes.
Comme « l’ingénieur » Hamadi Jebali, notre « savant de renommée mondiale » a été impliqué dans le double attentat qui a visé le 3 août 1987, date anniversaire du Président Bourguiba, un hôtel à Sousse et un autre à Monastir. A l’époque mercenaires de l’Iran Khomeyniste, les islamistes Tunisiens travaillaient à la déstabilisation de l’Etat bourguibien, avec l’aval implicite des Etats-Unis. L’arrivée au pouvoir de Ben Ali, le 7 novembre 1987, avait mis fin aux complots islamistes, non sans leur proposer un nouveau deal avec le pouvoir, toujours sous la pression de nos « amis » Américains !
C’est ainsi que tous les détenus islamistes ont été libéré par Ben Ali. Les Ghannouchi, Jebali, Chourou, Larayedh, Harouni, Ben Salem…, ont été relaxé au nom de la « réconciliation nationale ». Contrairement à ce qui a été dit et écrit, Moncef Ben Salem a pu réintégrer à l’époque son poste de professeur à l’Ecole nationale d’ingénieur à Sfax, avec le versement rétroactif de deux années de salaire (1986-1988). Il y restera jusqu’en 1991, l’année de reprise du bras de fer entre le pouvoir et la secte islamiste. Observant jalousement ce qui se passait en Algérie où le FIS triomphait, les dirigeants d’Ennahdha étaient impatients de gouverner la Tunisie. Leur violence avait donc repris de plus belle particulièrement au sein de l’université, mais pas seulement.
Comme a fini par le reconnaître Salah Karkar avant son décès, Ennahdha a tenté à deux reprises d’assassiner Ben Ali, en 1991 à Sidi Bou Saïd, et en 1992, en ciblant son avion avec un lance-missile sol-air de marque Stinger, que la secte terroriste a pu obtenir grâce à ses amis Algériens de retour d’Afghanistan. Telle est la raison principale du retournement de Ben Ali contre Ennahdha et de sa décision d’éradiquer impitoyablement les islamistes (1992-1995).
Les recherches « scientifiques » de Moncef Ben Salem
Moncef Ben Salem était un « grand savant » qui a passé une bonne partie de sa vie à vouloir démontrer « mathématiquement » que la mère d’Habib Bourguiba était de confession juive ! Parce que les islamistes considèrent qu’être de mère juive est en soi une abjection, ils ont de tout temps jeté sur leurs adversaires cette « accusation » très grave à leurs yeux : Mustapha Kamel Ataturk, Nasser, Sadate, Khadafi, Saddam, Hafedh al-Assad, Hussein de Jordanie, Bourguiba… étaient tous de mères juives ! Les islamistes savaient très bien à quel point l’impact d’une telle filiation sur la conscience de la populace arabe était déterminant dans leur combat contre les régimes.
Cinq mois après le coup d’Etat islamo-atlantiste du 14 janvier 2011, Moncef Ben Salem déclarait devant une foule d’incultes venus l’écouter à Sfax que « Le juif Mendès France a dicté à Bourguiba les conditions de l’indépendance, à savoir la libération de la femme, la fermeture de la mosquée Al-Zitouna… Bourguiba était un vendu à Israël et à la France » (voir vidéo ci-dessous).
Il a par la suite fait une révélation « historique » capitale ! Un proche de Moufida Bourguiba (la première épouse du président), qu’il aurait rencontré en 1981 en Arabie Saoudite, lui aurait confié que, selon Moufida Bourguiba, son époux était un juif originaire de Tripoli, qu’il détestait l’islam et l’arabité… Dans son hystérie antisémite, Moncef Ben Salem disait que le Monsieur rencontré en Arabie Saoudite devait lui remettre la preuve écrite signée de la main même de Moufida Bourguiba, malheureusement il est mort avant !!!
Du terrorisme islamiste à l’affairisme véreux
Bombardé ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, la première décision de Moncef Ben Salem, mentionnée dans le JORT du 3 décembre 2011, a été de s’octroyer le titre de professeur des universités avec effet rétroactif de 25 ans. Il a ainsi empoché près de 600 000 dinars, considérant qu’il s’agit là que de justice rendue !
Sa boulimie ne s’est pas arrêtée à ce montant « dérisoire ». Il a également encaissé 720000 dinars comme compensation des années de prison et de privation, à l’instar des islamistes et des gauchistes qui ont eu droit aux mêmes compensations. Il a obtenu un prêt d’1,5 milliard pour l’un de ses fils pour créer une télévision. Il a obtenu un autre crédit de 800000 dinars pour un autre de ses fils pour lancer une entreprise d’export-import. Sans compter ce que Rached Ghannouchi lui a donné à titre personnel. Et pour cause !
Depuis son départ en exil en 1991, Rached Ghannouchi est devenu l’un des tunisiens les plus richissimes. Ses agents sillonnaient les pays arabes et musulmans à la recherche d’argent. L’Arabie Saoudite, l’Iran, le Koweït, le Qatar, le Soudan, l’Indonésie… les dollars coulaient à flot dans le coffre de Rached Ghannouchi. Cet argent quémandé était soi-disant pour les familles des « martyrs » et des « prisonniers » d’Ennahdha en Tunisie. Grace à des conflits internes entre Rached Ghannouchi, Salah Karkar et Habib Mokni, on a su par la suite que ces montants colossaux allaient sur le compte personnel du chef de la secte, Rached Ghannouchi et de sa fille Soumaya.
Les larmes de crocodiles de Rached Ghannouchi
C’est pour cette raison qu’après son retour en Tunisie, Rached Ghannouchi s’est senti obligé de faire preuve de « générosité » à l’égard de ses compagnons, notamment Hamadi Jebali, Ali Larayedh, Sadok Chourou et Moncef Ben Salem. Quant à Habib Mokni et Hechmi Hamdi, ils avaient déjà, à l’époque de l’exil doré, coupé à la source la part du pactole qui leur revenait !
Avant le départ de sa dépouille à El-Hancha dans le gouvernorat de Sfax, la secte islamo-mafieuse d’Ennahdha a rendu à Moncef Ben Salem l’hommage qu’il mérite. Les larmes aux yeux, c’est Rached Ghannouchi qui a conduit la prière pour les morts au siège même de son parti.
Dans un post publié sur son site, le parti Ennahdha s’est dit très affecté par la disparition de Moncef Ben Salem, « ce cavaliers d’Ennahdha et de ses dirigeants qui ont combattu la tyrannie et l’oppression sans jamais faiblir ». Ecrivant l’histoire à leur manière, les islamistes d’Ennahdha ont prétendu que Moncef Ben Salem « a combattu la dictature en tant que savant de renommée mondiale. Le régime déchu l'a empêché d’accomplir sa mission scientifique au sein de l’Université. Il l’a combattu en tant que militant, ce qui lui a valu de nombreuses années en prison. Il l’a combattu en contribuant à la réalisation des objectifs de la révolution et l’édification de la 2ème République en dirigeant le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique au sein du premier gouvernement élu après la révolution ».
Cette « deuxième république » restera dans l’histoire comme la période de la collaboration, de la trahison, de la corruption, du règne du Proconsul américain Jacob Walles, de la vente de la Tunisie au Qatar et à la Turquie, des visites répétitives de John McCain en Tunisie, de la collaboration dans la destruction de la Syrie,… et des conférences de Rached Ghannouchi à l’AIPAC, lors desquelles il avait oublié de dire devant ses maîtres « juifs » que son ministre de l’Enseignement supérieur était un misérable antisémite ! Qu’Allah lui pardonne !!!
Karim Zmerli
Vidéo de Moncef Ben Salem à Sfax, en 2011 :