De gauche à droite, Mohamed Hnid, Ahmed Khattab, XX (inconnu), Abdeljawad Bouslimi, Slim Ben Hamidane, Abdellatif Mekki, Yassine Ayari.
Cet événement « historique » s’est déroulé le samedi 17 décembre dans l’Espace Seven Spirits, au 7 rue Sainte-Hélène dans le 13ème arrondissement de Paris. L’organisateur, un certain Mohamed Hnid, alias l’Akkarien. Inconnu jusqu’en 2011, ce Frère musulman s’est triplement transfiguré dès le 15 janvier de la même année : d’enseignant d’arabe émigré en France, il est devenu sur France 24 « professeur d’université », « analyste politique » et « opposant au régime Ben Ali », ce qui lui a valu une rapide et éphémère carrière politique auprès de Moncef Marzouki. Renvoyé de la présidence, il est devenu, toujours sur France 24, l’un des hauts parleurs du Qatar en France. Pour mener son business islamo-pécuniaire et obtenir quelque subsides du Qatar, il a fondé l’association « Centre des études arabes et de développement », au nom de laquelle il a organisé l’événement en question.
Ce devait être un grand rassemblement populaire pour motiver les troupes et mobiliser les masses franco-arabes contre les Etats syrien, égyptien, algérien et tunisien. Surprise des organisateurs, à peine une quarantaine d’individus se sont déplacées pour écouter des homélies pseudo-révolutionnaires qui ne trompent plus personne compte tenu du désastre et chaos auquel devait mener le printemps islamo-atlantiste. Parmi cette qarantaine d'individus, plusieurs de l'association "Aïn ala Tounis", dont Zied Dhib et Sonia Ben Khmis. Se sont relayés à la tribune, le Frère musulman tunisien Abdellatif Mekki, son alter ego Salim Ben Hamidane, à nouveau évadé dans un luxueux appartement du 16ème arrondissement après avoir profité de son passage à la tête du ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières (2011-2014) et ruiné le contribuable tunisien à la suite de l’affaire de la Banque Franco-tunisienne (BFT).
Le célèbre cyber-collabo Yassine Ayari est intervenu pour tourner en dérision les « complotistes », qui considèrent que la « révolution du jasmin » et son dérivée « printemps arabe » n’étaient qu’une vaste conspiration des islamistes et de leurs parrains anglo-américains. On peut comprendre son obstination à vouloir faire croire que le soulèvement de la Brouette était une authentique révolution populaire : Yassine Ayari, qui s’est auto-décerné un diplôme d’ingénieur en informatique, a été l’une des premières recrues de l’organisation subversive Freedom House, lorsqu’il résidait à Bruxelles. Touché par la gloriole et psychologiquement fragilisé et culpabilisé par l’assassinat, en 2011, de son père militaire au sein de l’armée de Ben Ali, il a basculé dans le radicalisme islamiste n’hésitant pas à faire l’apologie de Daech et d’Al-Qaïda…à partir de son appartement dans la banlieue nord de Paris !
A la suite du discours de l’islamo-marzoukiste Mohamed Hnid et de l’opposant syrien Ahmed Khattâb, qui a stigmatisé Bachar al-Assad et « son régime sanguinaire », un certain Abdeljawad Bouslimi a donné une conférence « très savante » sur la jeunesse tunisienne. Sociologue de formation, cet ancien habitué des réceptions de l’ambassade de Tunisie en France et de Botzaris enseigne effectivement à l’université française. Qu’est-il venu faire dans cette réunion de la secte des Frères musulmans ?
Présent mais refusant d’intervenir publiquement, l’égyptien Mohamed Mahsoub, qui a été ministre chargé des relations avec le Parlement sous la présidence de Mohamed Morsi. Il est resté à peine une heure avant de s’éclipser discrètement. Mohamed Mahsoub est membre du « Comité de défense des révolutions et de la démocratie » qui s’est constitué en janvier 2016 lors d’un grand rassemblement des Frères musulmans à Bobigny et qui compte Moncef Marzouki, l’égyptien Ayman Nour et la yéménite Tawakkol Karman.
L’un des financiers de ce « Comité de défense des révolutions et de la démocratie » ainsi que de cette rencontre du 17 décembre dernier dans le 13ème arrondissement de Paris, est le très discret Mohamed Ali Charrad (voir sa photo). Après avoir été veilleur de nuit dans un hôtel parisien (Campanille), puis propriétaire d’une pizzeria (secteur par excellence de blanchissement de l’argent islamiste en Europe), ce Frère musulman tunisien est devenu un puissant affairiste opérant notamment en tant que directeur commercial chez Dispro-France. Grâce aux moyens financiers dont il dispose, Mohamed Ali Charrad a réussi à tisser des liens « fraternels » avec certains élus locaux français et à élargir ainsi l’influence des Frères musulmans en France.
Déclarée organisation terroriste par certains pays arabes et par la Russie, devenue indésirable dans son propre fief en Grande Bretagne, la secte des Frères musulmans, dont le « Centre des études arabes et de développement » n’est qu’une des nombreuses vitrines françaises, continue son activisme en France. Pas pour longtemps, puisqu’en cas d’élection de François Fillon, elle sera immédiatement dissoute.
Nebil Ben Yahmed
Ce devait être un grand rassemblement populaire pour motiver les troupes et mobiliser les masses franco-arabes contre les Etats syrien, égyptien, algérien et tunisien. Surprise des organisateurs, à peine une quarantaine d’individus se sont déplacées pour écouter des homélies pseudo-révolutionnaires qui ne trompent plus personne compte tenu du désastre et chaos auquel devait mener le printemps islamo-atlantiste. Parmi cette qarantaine d'individus, plusieurs de l'association "Aïn ala Tounis", dont Zied Dhib et Sonia Ben Khmis. Se sont relayés à la tribune, le Frère musulman tunisien Abdellatif Mekki, son alter ego Salim Ben Hamidane, à nouveau évadé dans un luxueux appartement du 16ème arrondissement après avoir profité de son passage à la tête du ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières (2011-2014) et ruiné le contribuable tunisien à la suite de l’affaire de la Banque Franco-tunisienne (BFT).
Le célèbre cyber-collabo Yassine Ayari est intervenu pour tourner en dérision les « complotistes », qui considèrent que la « révolution du jasmin » et son dérivée « printemps arabe » n’étaient qu’une vaste conspiration des islamistes et de leurs parrains anglo-américains. On peut comprendre son obstination à vouloir faire croire que le soulèvement de la Brouette était une authentique révolution populaire : Yassine Ayari, qui s’est auto-décerné un diplôme d’ingénieur en informatique, a été l’une des premières recrues de l’organisation subversive Freedom House, lorsqu’il résidait à Bruxelles. Touché par la gloriole et psychologiquement fragilisé et culpabilisé par l’assassinat, en 2011, de son père militaire au sein de l’armée de Ben Ali, il a basculé dans le radicalisme islamiste n’hésitant pas à faire l’apologie de Daech et d’Al-Qaïda…à partir de son appartement dans la banlieue nord de Paris !
A la suite du discours de l’islamo-marzoukiste Mohamed Hnid et de l’opposant syrien Ahmed Khattâb, qui a stigmatisé Bachar al-Assad et « son régime sanguinaire », un certain Abdeljawad Bouslimi a donné une conférence « très savante » sur la jeunesse tunisienne. Sociologue de formation, cet ancien habitué des réceptions de l’ambassade de Tunisie en France et de Botzaris enseigne effectivement à l’université française. Qu’est-il venu faire dans cette réunion de la secte des Frères musulmans ?
Présent mais refusant d’intervenir publiquement, l’égyptien Mohamed Mahsoub, qui a été ministre chargé des relations avec le Parlement sous la présidence de Mohamed Morsi. Il est resté à peine une heure avant de s’éclipser discrètement. Mohamed Mahsoub est membre du « Comité de défense des révolutions et de la démocratie » qui s’est constitué en janvier 2016 lors d’un grand rassemblement des Frères musulmans à Bobigny et qui compte Moncef Marzouki, l’égyptien Ayman Nour et la yéménite Tawakkol Karman.
L’un des financiers de ce « Comité de défense des révolutions et de la démocratie » ainsi que de cette rencontre du 17 décembre dernier dans le 13ème arrondissement de Paris, est le très discret Mohamed Ali Charrad (voir sa photo). Après avoir été veilleur de nuit dans un hôtel parisien (Campanille), puis propriétaire d’une pizzeria (secteur par excellence de blanchissement de l’argent islamiste en Europe), ce Frère musulman tunisien est devenu un puissant affairiste opérant notamment en tant que directeur commercial chez Dispro-France. Grâce aux moyens financiers dont il dispose, Mohamed Ali Charrad a réussi à tisser des liens « fraternels » avec certains élus locaux français et à élargir ainsi l’influence des Frères musulmans en France.
Déclarée organisation terroriste par certains pays arabes et par la Russie, devenue indésirable dans son propre fief en Grande Bretagne, la secte des Frères musulmans, dont le « Centre des études arabes et de développement » n’est qu’une des nombreuses vitrines françaises, continue son activisme en France. Pas pour longtemps, puisqu’en cas d’élection de François Fillon, elle sera immédiatement dissoute.
Nebil Ben Yahmed
Abdellatif Mekki.
Slim Ben Hamidane.
Yassine Ayari.
Abdeljawad Bouslimi.
Au premier rang, de droite à gauche, Mohamed Ali Charrad, Ahmed Salem (égyptien).