Béji Caïd Essebsi et Taïeb Baccouche, ou l'alliance entre le "prolétariat bourgeois" et la "bourgeoisie prolétaire" !
La décision incompréhensible, annoncée par le Conseil national de Nida Tounes, tenu le 15 juin 2014, de se présenter aux élections législatives sous la bannière exclusive de Nida Tounes, dénote un esprit triomphaliste, égoïste voire même méprisant envers les partenaires politiques de la première heure.
Si pour certains c'est une surprise, pour d'autres elle est une dérive de plus. Un coup de grâce pour les forces démocratiques et progressistes qui ont œuvré à faire vivre l'idée d'Union depuis la création de Nida Tounes.
Les forces politiques qui ont aidé par leurs soutiens à l'émergence et au développement de ce nouveau parti découvrent que l'idée d'Union n'était qu'un leurre pour les forces réactionnaires qui tiennent aujourd'hui Nida Tounes par le pouvoir de l'argent, l'arrogance et la mobilisation des anciennes méthodes.
Les mêmes qui ont toujours manifesté haine et méfiance vis-à-vis du camp progressiste et démocratique qui a toujours lutté contre l'ancienne dictature et pour la défense des principes d'égalité et des valeurs partagées avec les partenaires de l'Union pour la Tunisie (UpT) ou du Front de salut national (FSN).
Cette décision contestable, du point de vue du fonctionnement démocratique des institutions politiques, ne tient compte ni de nos engagements moraux et politiques antérieurs, ni du rôle joué par nos partenaires pour que Nida Tournes fasse partie du paysage politique à ses débuts.
Les arguments avancés ne peuvent justifier une telle décision et sont loin de convaincre tous ceux et celles qui ont œuvré dans le sens de l'Union des forces démocratiques, pour la construction d'un véritable front d'union qui soit une alternative sérieuse, crédible et populaire pour mettre en place un projet national face au pouvoir d'Ennahdha et de la troïka.
Les acteurs de la société civile, les intellectuels et les partis politiques démocratiques et progressistes, mis devant le fait accompli, déplorent cette décision qui remet tout en cause. Cette attitude irresponsable, chauvine et bassement électoraliste dilapide tout le capital de confiance acquit grâce aux luttes menées par l'opposition démocratique et ses députés, par la jeunesse, par les femmes et tous les acteurs de la société civile.
Nida Tounes a émergé grâce au travail collectif mené avec les partis de l'opposition démocratique, dans le cadre du FSN et de ses relations privilégiées avec le Front Populaire et les partis de l'UpT.
Tous ces pas gagnés vers la démocratie sont le résultat d'un combat partagé pour l'adoption d'une Constitution moderne, la condamnation unanime du terrorisme et des assassinats politiques et toute sorte de violence, de luttes pour les libertés, la culture, pour le triomphe du dialogue national et la formation d'un gouvernement dit de compétences.
La société tunisienne tient aujourd'hui à préserver ces acquis en les protégeant contre toutes les menaces extérieures et intérieures. Balayer d'un revers de la main ces conquêtes collectives, traduit une vision à très court terme, une volonté de prise de pouvoir par certains et ce, sans vision stratégique pour la construction d'une société démocratique et pluraliste.
Nous estimons que les conditions de cette union sont largement réunies. Les Tunisiennes et les Tunisiens sont favorables à cette option crédible d'union dans l'intérêt de la nation. Tous ceux et celles qui ont participé aux luttes communes contre les gouvernements successifs de la Troïka ne peuvent pas comprendre les logiques de refus de l'Union et le non respect de la parole donnée.
Les promesses faites et les engagements pris doivent être respectés. Nous devons aujourd'hui défendre l'option de l'Union des forces démocratiques pour redonner espoir et confiance à notre peuple et sa jeunesse.
En tant qu'Aile progressiste et démocratique à Nida Tounes, nous refusons les anciennes méthodes, le clanisme et le culte de la personnalité. Nous croyons plus que jamais à «l'Union pour la Tunisie», car grâce à cette union dans la diversité, tout deviendra possible. Notre projet est surtout de défendre notre patrie contre l'obscurantisme et d'unir toutes les bonnes volontés, pour bâtir ensemble, une Tunisie libre, démocratique et prospère.
Notre mission est d'appeler à l'Union lors des prochaines élections, afin de répondre aux attentes de nos compatriotes et éviter le sectarisme et la division. Elle appuie les forces démocratiques unies pour préserver les acquis, bâtir la démocratie, garantir les équilibres économiques et sociaux, protéger notre société et notre culture des dérives de l'extrémisme, de l'autoritarisme, de la corruption et du népotisme.
Les acquis des luttes conduites ensemble ne doivent pas être dilapidés sur l'autel de l'opportunisme et de la volonté de réhabilitation des forces de l'ancienne dictature. Préservons notre union, respectons nos engagements avec nos partenaires et les acteurs de la société civile.
N'oublions pas les martyrs et tous les symboles d'une révolution toujours en cours. La contre- révolution agit contre l'union, restons vigilant(e)s. Soyons conscients des enjeux pour l'avenir du pays, pour les régions marginalisées et pour nos enfants. L'avenir est à nous. L'Union c'est la Tunisie d'abord.
Signataires :
Hédi Jilani, Hédi Chenchabi, Hédi Benzarti, Ahmed Nouisser, Farouk Bensalah, Mohamed Zendah, Issam Berrezouga.
Si pour certains c'est une surprise, pour d'autres elle est une dérive de plus. Un coup de grâce pour les forces démocratiques et progressistes qui ont œuvré à faire vivre l'idée d'Union depuis la création de Nida Tounes.
Les forces politiques qui ont aidé par leurs soutiens à l'émergence et au développement de ce nouveau parti découvrent que l'idée d'Union n'était qu'un leurre pour les forces réactionnaires qui tiennent aujourd'hui Nida Tounes par le pouvoir de l'argent, l'arrogance et la mobilisation des anciennes méthodes.
Les mêmes qui ont toujours manifesté haine et méfiance vis-à-vis du camp progressiste et démocratique qui a toujours lutté contre l'ancienne dictature et pour la défense des principes d'égalité et des valeurs partagées avec les partenaires de l'Union pour la Tunisie (UpT) ou du Front de salut national (FSN).
Cette décision contestable, du point de vue du fonctionnement démocratique des institutions politiques, ne tient compte ni de nos engagements moraux et politiques antérieurs, ni du rôle joué par nos partenaires pour que Nida Tournes fasse partie du paysage politique à ses débuts.
Les arguments avancés ne peuvent justifier une telle décision et sont loin de convaincre tous ceux et celles qui ont œuvré dans le sens de l'Union des forces démocratiques, pour la construction d'un véritable front d'union qui soit une alternative sérieuse, crédible et populaire pour mettre en place un projet national face au pouvoir d'Ennahdha et de la troïka.
Les acteurs de la société civile, les intellectuels et les partis politiques démocratiques et progressistes, mis devant le fait accompli, déplorent cette décision qui remet tout en cause. Cette attitude irresponsable, chauvine et bassement électoraliste dilapide tout le capital de confiance acquit grâce aux luttes menées par l'opposition démocratique et ses députés, par la jeunesse, par les femmes et tous les acteurs de la société civile.
Nida Tounes a émergé grâce au travail collectif mené avec les partis de l'opposition démocratique, dans le cadre du FSN et de ses relations privilégiées avec le Front Populaire et les partis de l'UpT.
Tous ces pas gagnés vers la démocratie sont le résultat d'un combat partagé pour l'adoption d'une Constitution moderne, la condamnation unanime du terrorisme et des assassinats politiques et toute sorte de violence, de luttes pour les libertés, la culture, pour le triomphe du dialogue national et la formation d'un gouvernement dit de compétences.
La société tunisienne tient aujourd'hui à préserver ces acquis en les protégeant contre toutes les menaces extérieures et intérieures. Balayer d'un revers de la main ces conquêtes collectives, traduit une vision à très court terme, une volonté de prise de pouvoir par certains et ce, sans vision stratégique pour la construction d'une société démocratique et pluraliste.
Nous estimons que les conditions de cette union sont largement réunies. Les Tunisiennes et les Tunisiens sont favorables à cette option crédible d'union dans l'intérêt de la nation. Tous ceux et celles qui ont participé aux luttes communes contre les gouvernements successifs de la Troïka ne peuvent pas comprendre les logiques de refus de l'Union et le non respect de la parole donnée.
Les promesses faites et les engagements pris doivent être respectés. Nous devons aujourd'hui défendre l'option de l'Union des forces démocratiques pour redonner espoir et confiance à notre peuple et sa jeunesse.
En tant qu'Aile progressiste et démocratique à Nida Tounes, nous refusons les anciennes méthodes, le clanisme et le culte de la personnalité. Nous croyons plus que jamais à «l'Union pour la Tunisie», car grâce à cette union dans la diversité, tout deviendra possible. Notre projet est surtout de défendre notre patrie contre l'obscurantisme et d'unir toutes les bonnes volontés, pour bâtir ensemble, une Tunisie libre, démocratique et prospère.
Notre mission est d'appeler à l'Union lors des prochaines élections, afin de répondre aux attentes de nos compatriotes et éviter le sectarisme et la division. Elle appuie les forces démocratiques unies pour préserver les acquis, bâtir la démocratie, garantir les équilibres économiques et sociaux, protéger notre société et notre culture des dérives de l'extrémisme, de l'autoritarisme, de la corruption et du népotisme.
Les acquis des luttes conduites ensemble ne doivent pas être dilapidés sur l'autel de l'opportunisme et de la volonté de réhabilitation des forces de l'ancienne dictature. Préservons notre union, respectons nos engagements avec nos partenaires et les acteurs de la société civile.
N'oublions pas les martyrs et tous les symboles d'une révolution toujours en cours. La contre- révolution agit contre l'union, restons vigilant(e)s. Soyons conscients des enjeux pour l'avenir du pays, pour les régions marginalisées et pour nos enfants. L'avenir est à nous. L'Union c'est la Tunisie d'abord.
Signataires :
Hédi Jilani, Hédi Chenchabi, Hédi Benzarti, Ahmed Nouisser, Farouk Bensalah, Mohamed Zendah, Issam Berrezouga.