Kilani Bennasr, colonel de l'armée tunisienne à la retraite.
Pour une meilleure exploitation du succès de Nidaa Tounis, Mr Béji C. Sebsi devrait renoncer à sa candidature aux présidentielles. L'exploit de Nidda Tounis et sa réussite à remporter les élections législatives 2014 ressembleraient à la réussite de Ennahdha en 2011 où les électeurs ont choisi, les yeux fermés, ce parti pour oublier le "cauchemar" Ben Ali.
Le parti Ennahdha a failli gagner une deuxième fois les élections législatives , mais ses responsables étaient découragés de leurs propres défaillances durant ces trois dernières années et n'ont pas pu convaincre les tunisiens, qui ont fait une volte-face systématique vers Nidaa Tounis.
Les islamistes tunisiens n'arrêtent pas de manœuvrer ces derniers temps pour minimiser les dégats subis, réorienter la politique du pays et démontrer qu'ils sont toujours tenaces, en invitant des sommités reconnues pour leur haine anti-arabe, tel BHL, et des fanatiques étrangers, des charlatans et même des terroristes pourchassés dans leur pays et dans le monde.
Quand il s'agit de l'intérêt de l’État, il ne faut pas hésiter à sonner l'alarme : la Tunisie risque de partir pour cinq ans encore à la recherche de la stabilité. Il n'y a pas de doute, Monsieur Béji C. Essebsi, est à l'origine de cette victoire éclatante et ne peut pas espérer mieux ; mais pour consolider sa victoire qui est celle de toute la Tunisie, il faudrait valoriser l'expérience acquise et développer la stratégie de Nidaa Tounis qui doit être cohérente avec celle du pays.
Dans la conjoncture actuelle, la présidence de la Tunisie et la palais de Carthage ne devraient pas être les objectifs prioritaires de Monsieur Béji C. Essebsi, le pays se rappellera toujours de lui s'il garde ses distances du pouvoir et renonce à sa candidature aux présidentielles au profit d'un autre candidat.
Ainsi il continue à gérer l'action de son parti et du pays, et l'histoire lui réservera cent fois plus d'éloges que Bourguiba, président à vie, qui n'a quitté le pouvoir qu'acculé par le coup d'État de Ben Ali en 1987.
Ennahdah n'est pas le meilleur exemple à citer, mais c'est un modèle de parti bien organisé, qui tire sa force de sa discipline interne et de son chef, Mr Ghannouchi, qui a toujours renoncé au pouvoir, il sait qu'il est plus fort là où il est.
Pour plusieurs raisons et à l'occasion, Ennahdha préférerait le sage, Mr Béji K. Essebsi et son élection à la présidence la rassurerait. Et puis, c'est un vieux projet!
Mr Béji C. Essebsi, le politicien chevronné, est appelé à faire preuve de souplesse et de flexibilité, penser à l'avenir du pays pour tourner définitivement la page et écarter tout risque d'installation d'un État islamique en Tunisie; et ce en renonçant à sa candidature à la présidence en faveur d'un autre candidat dynamique à l'image de Mr Mustapha Kamel Nabli ou autre figure importante.
Les inquiétudes des tunisiens et tunisiennes sont d'autant plus grandes quand ils s'apercevraient que ceux qu'ils avaient élus n'avaient qu'une seule obsession, celle du pouvoir.
"La différence entre l'homme politique et l'homme d'Etat est la suivante : le premier pense à la prochaine élection, le second à la prochaine génération." James Freeman Clarke - 1810-1888
Kilani Bennasr, colonel de l’armée tunisienne à la retraite.
Le parti Ennahdha a failli gagner une deuxième fois les élections législatives , mais ses responsables étaient découragés de leurs propres défaillances durant ces trois dernières années et n'ont pas pu convaincre les tunisiens, qui ont fait une volte-face systématique vers Nidaa Tounis.
Les islamistes tunisiens n'arrêtent pas de manœuvrer ces derniers temps pour minimiser les dégats subis, réorienter la politique du pays et démontrer qu'ils sont toujours tenaces, en invitant des sommités reconnues pour leur haine anti-arabe, tel BHL, et des fanatiques étrangers, des charlatans et même des terroristes pourchassés dans leur pays et dans le monde.
Quand il s'agit de l'intérêt de l’État, il ne faut pas hésiter à sonner l'alarme : la Tunisie risque de partir pour cinq ans encore à la recherche de la stabilité. Il n'y a pas de doute, Monsieur Béji C. Essebsi, est à l'origine de cette victoire éclatante et ne peut pas espérer mieux ; mais pour consolider sa victoire qui est celle de toute la Tunisie, il faudrait valoriser l'expérience acquise et développer la stratégie de Nidaa Tounis qui doit être cohérente avec celle du pays.
Dans la conjoncture actuelle, la présidence de la Tunisie et la palais de Carthage ne devraient pas être les objectifs prioritaires de Monsieur Béji C. Essebsi, le pays se rappellera toujours de lui s'il garde ses distances du pouvoir et renonce à sa candidature aux présidentielles au profit d'un autre candidat.
Ainsi il continue à gérer l'action de son parti et du pays, et l'histoire lui réservera cent fois plus d'éloges que Bourguiba, président à vie, qui n'a quitté le pouvoir qu'acculé par le coup d'État de Ben Ali en 1987.
Ennahdah n'est pas le meilleur exemple à citer, mais c'est un modèle de parti bien organisé, qui tire sa force de sa discipline interne et de son chef, Mr Ghannouchi, qui a toujours renoncé au pouvoir, il sait qu'il est plus fort là où il est.
Pour plusieurs raisons et à l'occasion, Ennahdha préférerait le sage, Mr Béji K. Essebsi et son élection à la présidence la rassurerait. Et puis, c'est un vieux projet!
Mr Béji C. Essebsi, le politicien chevronné, est appelé à faire preuve de souplesse et de flexibilité, penser à l'avenir du pays pour tourner définitivement la page et écarter tout risque d'installation d'un État islamique en Tunisie; et ce en renonçant à sa candidature à la présidence en faveur d'un autre candidat dynamique à l'image de Mr Mustapha Kamel Nabli ou autre figure importante.
Les inquiétudes des tunisiens et tunisiennes sont d'autant plus grandes quand ils s'apercevraient que ceux qu'ils avaient élus n'avaient qu'une seule obsession, celle du pouvoir.
"La différence entre l'homme politique et l'homme d'Etat est la suivante : le premier pense à la prochaine élection, le second à la prochaine génération." James Freeman Clarke - 1810-1888
Kilani Bennasr, colonel de l’armée tunisienne à la retraite.