Le couple "révolutionnaire", Bassem Bouguerra, Emna Ben Jemaa.
N’ayant pas réussi à se faire élire ni en octobre 2011, ni octobre 2014, comme tous les cybers-collabos qui rêvaient d’une carrière parlementaire et même ministérielle, certains se sont recyclés dans le monde des affaires, comme Bassem Bouguerra ou Slim Amamou, et d’autre dans le business des ONG financées par l’Occident, comme une certaine Amira Yahyaoui, qui vient d’ailleurs de toucher un chèque équivalent à 180 000 dinars de la Fondation Jacques Chirac, qu’elle va certainement partager avec les pauvres de Sidi Bouzid et de Kasserine !
Selon le très sérieux bulletin français « Maghreb Confidentiel » No1135 en date du 4 décembre 2014, Bassem Bouguerra, « Candidat malheureux d'Afek Tounes aux législatives d'octobre (il était tête de liste pour la circonscription Amérique du Nord), a tout de même eu une bonne raison de célébrer le début des travaux de la toute nouvelle Assemblée des représentants du peuple (ARP), le 2 décembre. C'est sa société Tunpixel, fondée en septembre, qui a été choisie pour installer le système de messagerie électronique de l'institution, au nez et à la barbe des géants du secteur ».
Société fondée en septembre 2014, marché public obtenu en décembre 2014 ! C’est du jamais vu au pays de la « révolution du jasmin ». Belhassen Trabelsi n’aurait pas fait mieux. Recette de ce miracle : un petit coup de fil de l’ambassade des Etats-Unis en Tunisie, le siège du Proconsul Jacob Walles, à Mustapha Ben Jaafar et à Mehdi Jomaa, le premier ministre Total du gouvernement dit des technocrates.
Toujours selon Maghreb Confidentiel, « Bassem Bouguerra est surtout l'une des figures tutélaires du petit monde des cyber-activistes tunisiens. Il préside l'Association tunisienne de réforme des institutions (Reform.tn), qu'il a cofondée en mai 2012 avec, entre autres, Slim Amamou (éphémère secrétaire d'Etat à la jeunesse et aux sports du premier gouvernement post-Ben Ali) et la militante Emna Ben Jemaa. Celle-ci plaide notamment pour une réforme des institutions sécuritaires. Reform.tn est financée, entre autres, par le département d'Etat américain via le US-Middle East Partnership Initiative (MEPI, voir MC nº936) et le réseau Open Society Foundations de George Soros. Bassem Bouguerra est par ailleurs non resident fellow du think-tank américain Atlantic Council ».
Mais nos confrères français ignorent que « la militante » Emna Ben Jemaa et Bassem Bouguerra sont mariés. Outre les sommes d’argent qu’ils perçoivent des Affaires étrangères américaines via le MEPI et le financement qu’ils touchent de l’Open Society de George Soros (selon Maghreb Confidentiel) dans le cadre de leurs associations respectives, Bassem Bouguerra et Emna Ben Jemaa-Bouguerra font donc jouer leurs relations auprès du Proconsul américain et au sein de l’actuel gouvernement pour obtenir des marchés publics. Pire encore, alors qu'il est sur le point de "dégager", Mustapha Ben Jaafar signe le contrat attribué à Tunpixel, obligeant ainsi la nouvelle Assemblée nationale d'avaliser un contrat qu'elle n'a pas vu ni étudié, et encore moins validée.
A l'un de ses amis sur Twitter qui lui demandait s'il y a eu un appel d'offre, Bassem Bouguerra a répondu que ce sont les Nations-Unies qui auraient lancé cet appel d'offre et que c'est une société italienne, avec laquelle il est associé, qui a remporté le marché. Appel d'offre de Nations-Unies ! Une histoire de cyber-collabos pour la consommation des supers-cons !
On rappellera ici que ce n'est pas la première fois que Bassem Bouguerra remporte un contrat avec l'Etat. Il a déjà mis son nez dans le domaine hautement sensible du ministère de l'Intérieur en se faisant attribuer la formation des agents de police en matière de "gestion de crise et de droit de l'homme"! L'ex ingénieur chez Yahoo, comme il le répète souvent, a ainsi des compétences dans le domaine policier et sécuritaire !
Le marché que Tunpixel vient d’emporter est estimé à plusieurs millions de dinars. Les règles d’attribution de ce marché à Bassem Bouguerra ont-elles été rigoureusement respectées ? Y a-t-il eu au préalable un appel d’offre ? Mustapha Ben Jaafar avait-il le droit de signer ce contrat? Le gouvernement actuel devait-il l'autoriser? L’association Tunisienne pour la Transparence Financière que dirige Sami Remadi devrait se pencher sur cette affaire, qui n’est pas moins grave que les factures de dépenses de Moncef Marzouki récemment révélées par Anonymous.
Nebil Ben Yahmed
Bassem Bouguerra par lui-même
Selon le très sérieux bulletin français « Maghreb Confidentiel » No1135 en date du 4 décembre 2014, Bassem Bouguerra, « Candidat malheureux d'Afek Tounes aux législatives d'octobre (il était tête de liste pour la circonscription Amérique du Nord), a tout de même eu une bonne raison de célébrer le début des travaux de la toute nouvelle Assemblée des représentants du peuple (ARP), le 2 décembre. C'est sa société Tunpixel, fondée en septembre, qui a été choisie pour installer le système de messagerie électronique de l'institution, au nez et à la barbe des géants du secteur ».
Société fondée en septembre 2014, marché public obtenu en décembre 2014 ! C’est du jamais vu au pays de la « révolution du jasmin ». Belhassen Trabelsi n’aurait pas fait mieux. Recette de ce miracle : un petit coup de fil de l’ambassade des Etats-Unis en Tunisie, le siège du Proconsul Jacob Walles, à Mustapha Ben Jaafar et à Mehdi Jomaa, le premier ministre Total du gouvernement dit des technocrates.
Toujours selon Maghreb Confidentiel, « Bassem Bouguerra est surtout l'une des figures tutélaires du petit monde des cyber-activistes tunisiens. Il préside l'Association tunisienne de réforme des institutions (Reform.tn), qu'il a cofondée en mai 2012 avec, entre autres, Slim Amamou (éphémère secrétaire d'Etat à la jeunesse et aux sports du premier gouvernement post-Ben Ali) et la militante Emna Ben Jemaa. Celle-ci plaide notamment pour une réforme des institutions sécuritaires. Reform.tn est financée, entre autres, par le département d'Etat américain via le US-Middle East Partnership Initiative (MEPI, voir MC nº936) et le réseau Open Society Foundations de George Soros. Bassem Bouguerra est par ailleurs non resident fellow du think-tank américain Atlantic Council ».
Mais nos confrères français ignorent que « la militante » Emna Ben Jemaa et Bassem Bouguerra sont mariés. Outre les sommes d’argent qu’ils perçoivent des Affaires étrangères américaines via le MEPI et le financement qu’ils touchent de l’Open Society de George Soros (selon Maghreb Confidentiel) dans le cadre de leurs associations respectives, Bassem Bouguerra et Emna Ben Jemaa-Bouguerra font donc jouer leurs relations auprès du Proconsul américain et au sein de l’actuel gouvernement pour obtenir des marchés publics. Pire encore, alors qu'il est sur le point de "dégager", Mustapha Ben Jaafar signe le contrat attribué à Tunpixel, obligeant ainsi la nouvelle Assemblée nationale d'avaliser un contrat qu'elle n'a pas vu ni étudié, et encore moins validée.
A l'un de ses amis sur Twitter qui lui demandait s'il y a eu un appel d'offre, Bassem Bouguerra a répondu que ce sont les Nations-Unies qui auraient lancé cet appel d'offre et que c'est une société italienne, avec laquelle il est associé, qui a remporté le marché. Appel d'offre de Nations-Unies ! Une histoire de cyber-collabos pour la consommation des supers-cons !
On rappellera ici que ce n'est pas la première fois que Bassem Bouguerra remporte un contrat avec l'Etat. Il a déjà mis son nez dans le domaine hautement sensible du ministère de l'Intérieur en se faisant attribuer la formation des agents de police en matière de "gestion de crise et de droit de l'homme"! L'ex ingénieur chez Yahoo, comme il le répète souvent, a ainsi des compétences dans le domaine policier et sécuritaire !
Le marché que Tunpixel vient d’emporter est estimé à plusieurs millions de dinars. Les règles d’attribution de ce marché à Bassem Bouguerra ont-elles été rigoureusement respectées ? Y a-t-il eu au préalable un appel d’offre ? Mustapha Ben Jaafar avait-il le droit de signer ce contrat? Le gouvernement actuel devait-il l'autoriser? L’association Tunisienne pour la Transparence Financière que dirige Sami Remadi devrait se pencher sur cette affaire, qui n’est pas moins grave que les factures de dépenses de Moncef Marzouki récemment révélées par Anonymous.
Nebil Ben Yahmed
Bassem Bouguerra par lui-même