Après les élections, Moncef Marzouki cherche à plonger la Tunisie dans le chaos


21 Décembre 2014

Tel est le plan diabolique de Moncef Marzouki, de ses troupes salafistes, de ses miliciens des LPR, de ses maîtres Qataris, de ses alliés Turcs et de quelques traîtres de la Garde présidentielle et du ministère de l’Intérieur. Toute la logistique est mise en place pour déclencher la guerre civile en Tunisie, dans un nouveau plan de déstabilisation qui vise aussi l’embrasement généralisée de la Libye et la déstabilisation de l’Algérie.


Le mercenaire No 1 du Qatar va d'abord simuler la victoire, puis crier à la fraude électorale pour enfin déclencher la guerre civile.
Tous les sondages rendus publics par certains organes locaux, et confidentiels de certaines institutions étrangères, indiquent clairement la victoire du candidat de « Nidaa Tounes », Béji Caïd Essebsi, sur le candidat de « Nidaa Qatar », Moncef Marzouki. Seuls points d’interrogation qui restent : le taux de participation et les scores du candidat gagnant et du candidat perdant. Selon nos informations confirmées par les estimations des résultats préliminaires dans un certain nombre de bureaux de vote, Béji Caïd Essebsi l’emporterai avec un score avoisinant les 56%. Dans tous les cas, il y aurait un écart de 10% entre BCE et Marzouki.

Face à cette défaite cuisante, l’actuel usurpateur de Carthage a préparé un scénario qui risque de plonger la Tunisie dans le chaos de l’anarchie et peut-être bien de la guerre civile. Dès cette après-midi du dimanche 21 décembre 2014, des manifestations vont sortir un peu partout en Tunisie et particulièrement dans le Sud, pour clamer la victoire de Moncef Marzouki. Tout de suite après l’annonce par l’ISIE des résultats officiels, ces manifestations vont tourner aux saccages et aux pillages, comme en janvier 2011, sous le prétexte fallacieux de fraude électorale et de retour de l’ancien régime au pouvoir.

Réseaux sociaux, nouveaux cybers-collabos, officines étrangères, médias qataris, milices des LPR et probablement même des attentats (qui ont d'ailleurs commencé à Haffouz et à Siliana)… tout va être entrepris pour provoquer l’anarchie dans le pays sur la base des faux clivages révolution/contre-révolution, Sud/Sahel, Nord/capitale, Bourguibistes/ Youssefistes, dictature/démocratie, riches/pauvres… Des équipes d’Al-Jazeera sont déjà en poste à Gabès, à Médenine et à Sidi-Bouzid pour passer en direct le nouveau film de la nouvelle « révolution tunisienne ».

Le plus grave dans cette conspiration dont l’étincelle devrait également affecter l’Algérie, c’est que des éléments de la Garde présidentielle et du ministère de l’Intérieur, ceux-là mêmes qui avaient déjà trahis la Tunisie en janvier 2011, ont assuré le mercenaire No 1 du Qatar, Moncef Marzouki, de leur soutien et de leur loyauté.

Une chose est certaine, Moncef Marzouki, qui a usurpé durant trois ans le palais de Carthage grâce au soutien massif d’Ennahdha, et qui a pris goût au pouvoir, ne quittera pas le palais sans provoquer des dégâts dont on ne mesure pas encore l’ampleur ni l’étendue. Dans tous ses discours, il l’avait implicitement déclaré : si je perds, ça sera la guerre. Dans l’interview qu’il vient d’accorder au quotidien Achourouk, samedi 20 décembre, Slim Riahi, le président de l’ULP à déclaré à la suite de sa rencontre avec le président usurpateur que « Moncef Marzouki m’a textuellement dit : après moi, le déluge » !

Slim Riahi a précisé que son interlocuteur « a évoqué la menace que la Tunisie entrerait dans un énorme chaos s’il ne remportait pas les élections présidentielles », ajoutant qu’il a été « atterré d’entendre Marzouki parler uniquement de la création d’un Conseil au sein de la présidence de la République composé des présidents des partis qui l’ont soutenu dans les élections ».

Le président de l’UPL n’a aucune raison de travestir les propos criminels de Moncef Marzouki d’autant plus que ce dernier les a publiquement tenu lors de ses meetings, notamment à Sfax et à Sidi-Bouzid. Ses troupes qui ne sont pas forcément politisés ni mues par des motivations idéologiques, sont prêtes à le suivre parce qu’on leur a mis dans la tête qu’une fois élu, Béji Caïd Essebsi mettra fin au trafic d’armes, de marchandises et de blanchiment d’argents entre la Libye et la Tunisie. Pour ces réseaux mafieux, il y va donc de leur avenir et de leur prospérité.  

C’est la dernière carte qui reste à jouer par le candidat du Qatar, de la Turquie, des miliciens des LPR, des djihadistes et des 23 000 criminels qu’il a amnistiés en trois ans de pouvoir. Sous l’emprise de sa mégalomanie, Moncef Marzouki a tout prévu, y compris dans le cas où son plan de destruction de la Tunisie tournerai mal pour lui. Il compte faire prévaloir ses pathologies psychanalytiques pour échapper à la justice tunisienne.

Mais, comme nous le disons depuis toujours contrairement à beaucoup d’autres confrères, Moncef Marzouki n’est pas un aliéné mental, mais un aliéné politique. Ce n’est pas un fou mais un mercenaire. Ce n’est pas un déséquilibré mais un TRAITRE.

Tous les patriotes que compte encore la Tunisie, les quelques éléments de la Garde présidentielle et du ministère de l’Intérieur qui ont misé sur Moncef Marzouki, doivent donc y prendre garde, veiller à la sauvegarde de la concorde civile pour éviter au pays la fracture régionaliste qui peut tourner à la guerre civile. Le traître qui a vendu son âme aux Frères musulmans est capable du pire.

Karim Zmerli