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Syrie : c’est tranché, ce sont les rebelles qui ont utilisé du gaz Sarin de combat


2 Septembre 2013

Excellent article d’Alex Lantier, que vous ne risquez pas de lire dans les médias Mainstream, financés par les capitaux du Golfe et des Etats-Unis, première puissance corrompue et corruptrice. Tout comme François Hollande et David Cameron, Barack Hussein sait parfaitement que ce sont leurs mercenaires islamo-terroristes qui ont fait usage de gaz mortel pour justifier une intervention militaire contre la Syrie, au nom des droits de l’homme bien évidemment !


Syrie : c’est tranché, ce sont les rebelles qui ont utilisé du gaz Sarin de combat
Son rapport fait voler en éclats les mensonges sur lesquels Washington et ses alliés européens fondent leur campagne pour une guerre avec la Syrie, et selon lesquels les Etats-Unis et leurs alliés se préparent à attaquer la Syrie pour protéger la population syrienne des armes chimiques d’Assad. En fait, les preuves disponibles concernant l’utilisation de gaz sarin mettent en cause les « rebelles » dominés par les islamistes et qui sont armés par des pays du Moyen-Orient, alliés aux Etats-Unis et sous la supervision de la CIA.

Les déclarations de Del Ponte coïncident avec les frappes aériennes totalement illégales d’Israël contre la Syrie et qui ont été approuvées par le président Obama. Ces actes de guerre représentent une intensification majeure de la guerre sectaire, instiguée et soutenue par les Etats-Unis, pour un changement de régime en Syrie, guerre qui est elle-même une préparation à des attaques contre le principal allié du régime syrien dans la région, à savoir l’Iran.

Del Ponte a été précédemment procureur général du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie ainsi que du Tribunal pénal international pour le Rwanda, tous deux soutenus par l’Occident. Elle siège actuellement dans une commission d’enquête des Nations-unies sur la Syrie. Dans une interview accordée dimanche à la chaîne italiano-suisse RSI, elle a dit, « D’après les témoignages que nous avons recueillis, les rebelles ont eu recours à des armes chimiques, et ont utilisé du gaz sarin. »

Elle a expliqué, « Nos enquêteurs sont allés dans des pays voisins pour interviewer des victimes, des médecins et dans les antennes chirurgicales et d’après leur rapport de la semaine dernière que j’ai vu, il existe des suspicions fortes et concrètes, mais pas encore de preuve incontestable de l’utilisation de gaz sarin, d’après la manière dont les victimes ont été traitées. Et c’est de l’opposition, des rebelles, que cela venait, et non des autorités gouvernementales. » Elle a ajouté, « Ce n’est pas surprenant, puisque les opposants [c'est à dire l'opposition anti-Assad] sont infiltrés par des combattants étrangers. »

Dans une Vidéo interview à la BBC, del Ponte a dit, « Nous avons rassemblé des témoignages qui laissent penser que des armes chimiques ont été utilisées, en particulier du gaz de combat. Ce qui a émergé de notre enquête c’est que cela a été utilisé par les opposants, par les rebelles. Nous n’avons aucune, absolument aucune indication que le gouvernement, les autorités du gouvernement syrien, aient utilisé des armes chimiques. »

Ces déclarations démasquent la campagne des Etats-Unis sur les armes chimiques en Syrie comme étant une série de mensonges concoctés pour justifier une guerre d’agression au Moyen-Orient. Cette campagne a commencé fin mars, au moment où l’armée américaine annonçait les projets d’une intervention intensifiée en Syrie lorsque le régime d’Assad avait accusé l’opposition d’avoir lancé une roquette avec une ogive chimique à Khan al-Asal, près d’Aleppo. Elle avait tué 26 personnes, dont 16 soldats syriens, selon des sources de l’opposition.
L’opposition avait réagi en alléguant que c’était le régime d’Assad qui avait tiré cette roquette chimique. C’était fort peu probable étant donné que la roquette visait des forces pro-Assad.
Néanmoins l’establishment politique et médiatique américain a pris les allégations de l’opposition pour argent comptant, exigeant une intensification de l’intervention en Syrie, sur la base des remarques d’Obama d’août 2012 selon lesquelles l’utilisation d’armes chimiques par le gouvernement syrien serait une « ligne rouge » incitant les Etats-Unis à attaquer.

Le 26 avril, la Maison Blanche a approuvé cette campagne dans une lettre au Congrès déclarant: « La communauté américaine du renseignement, avec différents degrés de certitude, est parvenue à la conclusion que le régime syrien a utilisé des armes chimiques à petite échelle, en Syrie, en particulier du gaz sarin. » Cette déclaration n’avait en fait aucun fondement et était d’évidence fabriquée sans tenir compte des témoignages rassemblés par les Nations-unies. Même après les interviews de del Ponte, des responsables américains ont continué à faire des déclarations incendiaires laissant entendre qu’ Assad utilisait des armes chimiques. Un conseiller du gouvernement Obama a dit auNew York Times hier, «Il apparaît tout à fait clairement à tous qu’Assad est en train de faire des calculs pour voir si ces armes pourraient le sauver. »

L’utilisation de gaz sarin par l’opposition islamiste sunnite soutenue par les Etats-Unis, liée à al Qaïda et qui organise régulièrement des attaques terroristes en Syrie, soulève aussi la question de savoir comment elle a obtenu ce gaz. Le conseil américain des relations internationales décrit le sarin comme un produit «très dangereux et complexe à confectionner, » bien qu’il puisse être fait « par un chimiste formé avec des produits chimiques disponibles pour le grand public. »

Que les islamistes aient reçu le gaz sarin de leurs partisans étrangers, puis l’aient synthétisé eux-mêmes peut-être sous la surveillance de l’extérieur, ou qu’ils l’aient volé dans les stocks syriens, une chose est claire : son utilisation montre clairement la nature criminelle et téméraire du soutien des Etats-Unis à l’opposition islamiste.

Tout au long de la guerre syrienne, l’Etat et les médias américains ont agi suivant l’hypothèse qu’il est possible de manipuler la population par les mensonges les plus outranciers. Il importait peu que ces mensonges soient même vaguement plausibles, car on pouvait compter sur les médias pour les présenter de façon à ce qu’ils justifient l’attaque contre la Syrie.
A maintes reprises, lors du massacre de Houla en mai 2012 et du meurtre du journaliste Gilles Jacquier en janvier 2012, les médias ont fait porter sur le régime d’Assad la responsabilité des atrocités perpétrées par l’opposition, puis ont laissé tomber l’affaire lorsqu’il est apparu que c’était l’opposition qui en était responsable. Même l’annonce du gouvernement américain en décembre dernier que des forces d’opposition liées à Al Qaïda avaient perpétré des centaines de bombardements terroristes en Syrie n’ont pas affaibli le soutien des média pour la guerre.
A présent les médias américains sont en train d’enterrer la nouvelle de l’interview de del Ponte, au moment où Washington se prépare à une intervention directe en Syrie. Il n’a été fait aucune mention hier de son interview dans aucun des programmes d’information du soir des trois principaux réseaux. Au contraire, après les frappes aériennes d’Israël contre des cibles syriennes jeudi et dimanche, des responsables et des experts des médias américains se sont vanté que les forces américaines étaient en mesure d’attaquer les défenses aériennes syriennes en faisant peu de victimes. (voir Les frappes israéliennes en Syrie)

Reprenant les mensonges concernant les armes de destruction massive (ADM) utilisés pour justifier la guerre contre l’Irak, l’élite dirigeante américaine place les armes chimiques au centre de sa propagande de guerre contre la Syrie. Hier le Washington Post écrivait: « Les frappes israéliennes, suite aux reportages de ces dernières semaines disant que les forces d’Assad déployaient probablement des armes chimiques en quantité inconnue, semblaient étayer la position de ceux qui pensent depuis longtemps que les Etats-Unis devraient apporter un soutien direct aux rebelles. »

Le New York Times a fait remarquer qu’Obama pourrait utliser les armes chimiques comme prétexte pour faire la guerre s’il attaquait sans l’autorisation des Nations-unies. Il écrit : « Il est presque certain que la Russie mettrait son veto à tout effort visant à obtenir l’autorisation du Conseil de sécurité de l’ONU pour une action militaire. Jusqu’à présent, M. Obama a évité de rechercher une telle autorisation et c’est donc une raison pour laquelle l’utilisation passée ou à venir d’armes chimiques pourrait servir d’argument juridique pour mener des frappes. »
Le journal n’a pas fait remarquer que, dans un tel cas, la guerre d’Obama contre la Syrie serait tout aussi illégale du point de vue du droit international que l’invasion de l’Irak par Bush, il y a dix ans. Cette guerre-là qui a coûté la vie à un million d’Irakiens et a fait des dizaines de milliers de morts et blessé américains, et a aussi coûté des milliers de milliards de dollars, est profondément détestée par la classe ouvrière américaine et internationale.

Ce besoin de l’élite dirigeante américaine de minimiser la guerre en Irak au moment où elle se prépare à lancer un bain de sang similaire en Syrie sous-tend l’article du New York Times d’hier écrit par l’ancien chef de la rédaction du Times, Bill Keller, et intitulé « La Syrie n’est pas l’Irak. » Déplorant le fait que l’expérience de la guerre en Irak, que lui-même et le Times avaient promue avec de faux reportages sur les armes de destruction massive de l’Irak, l’avait rendu «réticent vis à vis des armes », Keller a carrément affirmé, « Pour ne pas se tromper en Syrie, il faut commencer par se remettre de l’Irak. »

Par « se remettre de l’Irak », Keller veut dire surmonter les inquiétudes concernant l’action militaire et les massacres de masse pour écraser ceux qui s’opposent à la politique américaine. Il écrit que, « En Syrie, je crains que la prudence ne soit devenue du fatalisme… Notre réticence à armer les rebelles ou à défendre les civils pour qu’ils ne soient pas massacrés dans leur maison a convaincu le régime d’Assad (et le monde) que nous ne sommes pas sérieux. » Déclarant que Washington est en train de préparer des plans militaires « au cas où l’utilisation par Assad d’armes chimiques nous force la main, » il demande une intervention rapide et écrit, « Pourquoi attendre la prochaine atrocité? »

L’article va-t-en guerre de Keller est un exemple particulièrement clair de la manière dont la promotion par les médias d’une politique impérialiste est coupée de la réalité. Le fait qu’il n’existe aucune preuve qu’Assad ait utilisé des armes chimiques, ou que la prochaine atrocité en Syrie sera probablement perpétrée par les forces soutenues par les Etats-Unis, importent peu au Times. La seule chose qui compte est de bien présenter la prochaine guerre américaine, et tant pis pour la réalité des faits.

La faillite intellectuelle et morale collective des médias et de l’élite dirigeante explique le fait que les révélations explosives de del Ponte puissent être enterrées sans commentaire. Enivrée par sa propre propagande mensongère, prête à tout pour effacer les conclusions que la population a tirées de la dernière débâcle sanglante de Washington, la classe dirigeante américaine est en train de se précipiter à tombeau ouvert vers une nouvelle catastrophe.Tunisie-Secret.com

 Alex Lantier (Mondialisation.ca), repris par Jwek.com, le 14 mai 2013

 
 


           


1.Posté par aziz23 le 03/09/2013 13:54
Un secret de polichinelle c'est évident dès le départ ça se voyait à l'oeil nue ke c'est les islamistes ki ont utiliser le gaz et fournie par les les monarchies du golf je dirai plutôt les chiens des USA

2.Posté par c.i.a. le 06/09/2013 15:34
Avant c'étais Sadam qui gazait les kurdes, et maintenant c'est les rebelles Syriens, qui gas les Syriens! Je n'os pas imaginer ce que l'islam ferait avec l'arme nucléaire, les musulmans l ' utiliseraient sur le champ, pour avoirs la très grande joie, de rejoindre mahomet en n'enfer!

3.Posté par BECHIR le 06/09/2013 18:04
L'affaire des journalistes du journal Le M onde, ne tenait pas la route. C'est une opération montée de toutes pieces, afin de tromper l'opinion publique française, Européenne et internationale. Les français ne sont pas duppes, puisque 58% de personnes interrogées sont oposés à toutes frappes militaires sur la Syrie. Il en est de même pour tous les pays d'Europe. Ces va t'en guerre tels que Hollande et Obama (prix Nobel de la Paix) devrait être traduit devant le tribunal international. Ce ne serait que justice.

J'ai eu l'occasion d'en parler l'ors d'un précédent article publié par TS. Rien ne correspond dans la démarche des deux journalistes, aux dispositions prises par l'organisation internationale pour les armes chimiques. Cette organisation OIAC, basée aux Pays Bas, dispose d'un corps d'inspecteurs internationaux, excellemment formés aux techniques de prélèvements et disposant d'une dizaine de laboratoires de part le monde, accrédités et rompus aux dernières techniques d'analyses chimiques, bactériologiques, radiologiques et nucléaires.

Pourquoi les gouvernements, US, FR, GB et tous ceux qui ont signés la convention de désarmement, ne les ont ils pas activés ? Cela a été fait pour l'Irak et ça n'a servi à rien. J'ai bien peur que pour la Syrie, le scénario se reproduise.

Ces affaires internationales se traitent à haut niveau, dans le secret des chancelleries, puis au niveau des chefs d'états. Certains l'ont compris, Qatar, Arabie Saoudite et quelques autres. Mais ils ne pèsent pas lourd dans balance. Ce sont des marionnettes qui se font manipuler, comme 95% des états de la planète.

4.Posté par tontonamen le 06/09/2013 19:40
Comment peut on rester indifférent à cela? les US devraient au moins se justifier par rapport à ces "réalités"

5.Posté par Norst le 07/09/2013 13:29
On n'y croit même plus à tout ça.
On est dans un monde où tout le monde est désabusé, où un système à pris le pas sur l'humanité.

Certaines personnes bien placées décident de qui a le droit de vivre et qui a le droit de mourir

sachant qu'elles peuvent toujours ré-écrire l'histoire à grands renforts de médias.
Les libertés sont bafouées, les révolutions des peuples comme le printemps arabe ramenées à des risques d'immigration.

On a à faire à un prix Nobel de la paix (B. OBAMA) qui veut bombarder un pays qui souffre déjà beaucoup et avoir je ne sais quel avantage géo-politique, au prix de ce massacre qui ne sera jamais nommé comme tel.
Et il n'est qu'un rouage d'une machine dans un pays qui n'a pas peur de tuer ses propres présidents si ils ne font pas ce que l'on attend d'eux (voir les frères Kennedy).
Quand au pays des droits de l'homme il n'existe plus, il est rentré dans l'OTAN et le dernier batsion de mauvaise conscience de l'occident assassin et conquérant est devenu le premier larbin des ces puissances.

Je ne doute pas que l'on puisse tuer des innocents parceque l'on a des armes qui risquent de périmer si on ne s'en sert pas. Nous vivons dans un monde décadent qui sème les graines de sa propre fin, car lorsque l'on sème l'esprit de vengeance parmi les peuple étrangers, on fini toujours par récolter ce que l'on a semé.

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