Dans l’article de T.S., « Ghannouchi a donné son accord pour assassiner quatre personnalités tunisiennes », publié le 24 décembre dernier, nous écrivions ceci : « Abstraction faite de toutes ces informations, nous pensons que, tôt ou tard, les islamistes vont passer à la violence et au terrorisme, et que ce cycle commencera précisément par l’élimination de toutes les personnes dans lesquelles Rached Ghannouchi verrait un concurrent politique sérieux ou une menace qui limiterait l’hégémonie d’Ennahda. C’est dans la logique même de ce mouvement théocratique, qui n’a jamais hésité de recourir à la violence pour usurper le pouvoir. A plus forte raison aujourd’hui, que le pouvoir est entre ses mains et qu’il ne lâchera plus jamais sans provoquer un bain de sang ».
Cela s’appelle tuer pour donner l’exemple. Ce n’est pas le premier cas mais le second, Lotfi Nakhd, de Nidaa Tounès ayant été tué par les « gardiens de la révolution » il y a déjà quelques mois. Pour ceux qui connaissent très bien la psychologie et les méthodes des islamistes, pas seulement en Tunisie d’ailleurs, ces assassinats sont dans la logique même des choses. Leurs buts, faire régner un climat de terreur, éradiquer les poches de résistance à la dictature islamiste, délivrer aux opposants un message clair : disparaitre totalement de la scène, ou s’abstenir de critiquer Ennahda. C’est inédit dans l’histoire de la Tunisie, que ce soit sous Bourguiba ou sous Ben Ali.
Dans l’article de T.S. en décembre dernier, nous avons cité quatre noms : Béji Caïd Essebsi, Hamma Hammami, Tahar Ben Hassine et Amor Shabou. Nous avons volontairement rendu public leurs noms pour alerter la classe politique et l’opinion publique tunisiennes. Nous comprenons donc pourquoi les commanditaires des assassinats ont changé de cibles. Ce serait trop flagrant pour eux. Plutôt que Hamma Hammami, c’est donc Chokri Belaïd qui a été abattu.
Certains n’ont pas pris au sérieux nos alertes et nos mises en garde. Nous espérons qu’ils vont désormais prendre en considérations nos informations. D’autres assassinats seront commis dans les semaines qui viennent. Des attentats plus sophistiqués seront perpétrés dans la capitale et ailleurs : voitures piégées, trains explosés, administrations ciblées…Des événements qui annoncent une guerre civile de plus en plus probable. Ce n’est pas de l’alarmisme mais des prévisions qui découlent de notre connaissance parfaite de l'islamisme "modéré" et de la situation générale du pays.
Karim Zmerli
Cela s’appelle tuer pour donner l’exemple. Ce n’est pas le premier cas mais le second, Lotfi Nakhd, de Nidaa Tounès ayant été tué par les « gardiens de la révolution » il y a déjà quelques mois. Pour ceux qui connaissent très bien la psychologie et les méthodes des islamistes, pas seulement en Tunisie d’ailleurs, ces assassinats sont dans la logique même des choses. Leurs buts, faire régner un climat de terreur, éradiquer les poches de résistance à la dictature islamiste, délivrer aux opposants un message clair : disparaitre totalement de la scène, ou s’abstenir de critiquer Ennahda. C’est inédit dans l’histoire de la Tunisie, que ce soit sous Bourguiba ou sous Ben Ali.
Dans l’article de T.S. en décembre dernier, nous avons cité quatre noms : Béji Caïd Essebsi, Hamma Hammami, Tahar Ben Hassine et Amor Shabou. Nous avons volontairement rendu public leurs noms pour alerter la classe politique et l’opinion publique tunisiennes. Nous comprenons donc pourquoi les commanditaires des assassinats ont changé de cibles. Ce serait trop flagrant pour eux. Plutôt que Hamma Hammami, c’est donc Chokri Belaïd qui a été abattu.
Certains n’ont pas pris au sérieux nos alertes et nos mises en garde. Nous espérons qu’ils vont désormais prendre en considérations nos informations. D’autres assassinats seront commis dans les semaines qui viennent. Des attentats plus sophistiqués seront perpétrés dans la capitale et ailleurs : voitures piégées, trains explosés, administrations ciblées…Des événements qui annoncent une guerre civile de plus en plus probable. Ce n’est pas de l’alarmisme mais des prévisions qui découlent de notre connaissance parfaite de l'islamisme "modéré" et de la situation générale du pays.
Karim Zmerli
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