Si les éléments du groupe terroriste qui s’est attaqué à l’autocar transportant des militaires et leurs familles sont quasiment tous des tunisiens, leur chef est le dangereux terroriste algérien Anas al-Atri, alias Abou Anas, qui dirige les terroristes repliés dans les montagnes de Kasserine et du Kef, et dont l’une des cellules dormantes projetaient d’assassiner en octobre dernier l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique ainsi que des personnalités politiques tunisiennes.
C’est depuis le démantèlement de cette cellule terroriste par les forces de police qu’une fiche de recherche urgente a été émise contre un certain Majdi El-Abed, qui vient d’être arrêté dans la région de Jendouba et qui serait impliqué dans la dernière attaque contre le bus militaire. Ce criminel appartient à la milice terroriste Okba Idn Nafaa.
Cette attaque criminelle s’est déroulée dans la région de Nebber, sur la route reliant le Kef et Jendouba. Selon un bilan officiel, cinq militaires y ont trouvé la mort et douze autres sont gravement blessés. Les cinq vaillants soldats sont Haykel Jemaï, originaire de Ghzala (gouvernorat de Bizerte), Zouheir Likhili, originaire de Douar Hicher (gouvernorat de Mannouba), Eliès el-Mezni, originaire de OUled Manna (gouvernorat de Jendouba), Lamine Cherni, originaire de Fernana (gouvernorat de Jendouba), et Alaa el-Amri, du gouvernorat de Béja.
Le bilan aurait pu être beaucoup plus lourd n’eut été le courage d’un soldat qui a ouvert le feu sur deux des assaillants terroristes qui se sont approchés du bus pour achever l’ensemble de ses occupants. Le porte-parole du ministère de la Défense, Belhassen Oueslati, a déclaré que «Parmi les militaires qui étaient dans le bus, il y avait un soldat armé qui a ouvert le feu sur les deux terroristes et il est parvenu à les faire fuir et à se réfugier dans la montagne. Sans la riposte de ce soldat, les morts auraient été beaucoup plus nombreux ».
De sources sécuritaires, le groupe terroriste en question serait composé d’une quinzaine d’éléments, dont trois algériens, un libyen et onze tunisiens originaires de Kasserine, Jendouba et Siliana, qui ont fait de djebel Ouergha leur zone de repli et de trafic. Des autochtones qui s’adonnent précisément au trafic en tout genre et notamment celui des armes légères, seraient complices des terroristes et leur auraient signalé l’endroit et le passage de l’autocar militaire. Cette attaque criminelle serait une « vengeance » des six terroristes qui ont été récemment éliminés à Oued Ellil, dans le gouvernorat de l’Ariana.
En réaction à cette action terroriste, le général Rachid Ammar s’est réveillé de sa longue léthargie en s’adressant à la classe politique qui doit « assumer ses responsabilités loin des appels d'intimidation et menaces envers les citoyens, alors que nous sommes à quelques jours des présidentielles. Tous doivent prendre leurs dispositions pour garantir le déroulement des élections présidentielles à la date fixée et accélérer le processus de formation d'un nouveau gouvernement qui aura parmi ses priorités une lutte acharnée contre le terrorisme. La Tunisie a un peuple qui la protège et veille sur elle contre toute idée d'hégémonie ou de 'férocité' (التغول) de la part de quiconque pense rafler tout les pouvoirs ». L’allusion à l’usurpateur de Carthage, Moncef Marzouki, qui a libéré 23000 criminels de droit commun dont 9000 terroristes potentiels, est parfaitement claire.
Dans cette déclaration au journal Attounissia, le général à la retraite a ajouté que « cette opération démontre le changement tactique des terroristes, car la cible n'est plus le soldat qui a pris position à Jebal Châambi. Nous devons nous méfier de ce changement et nous préparer à l'affronter et à le combattre pour faire échouer leurs plans au cas où ces terroristes prévoyaient d'atteindre les soldats là où ils sont, même dans leur vie quotidienne ».
Une mise en garde à prendre très au sérieux, d’autant plus que les terroristes ne comptent pas rester les bras croisés dans les semaines et les mois qui viennent, surtout dans le cas où Moncef Marzouki ne serait pas élu à la présidence de la République ! Les alliés objectifs de ces terroristes, comme Imed Deghij, Rached Khiari et Mohamed Amine Akid, alias Recoba, le disent haut et fort, dans l’impunité la plus totale (voir l’article qui va suivre de Karim Zmerli).
Nebil Ben Yahmed
C’est depuis le démantèlement de cette cellule terroriste par les forces de police qu’une fiche de recherche urgente a été émise contre un certain Majdi El-Abed, qui vient d’être arrêté dans la région de Jendouba et qui serait impliqué dans la dernière attaque contre le bus militaire. Ce criminel appartient à la milice terroriste Okba Idn Nafaa.
Cette attaque criminelle s’est déroulée dans la région de Nebber, sur la route reliant le Kef et Jendouba. Selon un bilan officiel, cinq militaires y ont trouvé la mort et douze autres sont gravement blessés. Les cinq vaillants soldats sont Haykel Jemaï, originaire de Ghzala (gouvernorat de Bizerte), Zouheir Likhili, originaire de Douar Hicher (gouvernorat de Mannouba), Eliès el-Mezni, originaire de OUled Manna (gouvernorat de Jendouba), Lamine Cherni, originaire de Fernana (gouvernorat de Jendouba), et Alaa el-Amri, du gouvernorat de Béja.
Le bilan aurait pu être beaucoup plus lourd n’eut été le courage d’un soldat qui a ouvert le feu sur deux des assaillants terroristes qui se sont approchés du bus pour achever l’ensemble de ses occupants. Le porte-parole du ministère de la Défense, Belhassen Oueslati, a déclaré que «Parmi les militaires qui étaient dans le bus, il y avait un soldat armé qui a ouvert le feu sur les deux terroristes et il est parvenu à les faire fuir et à se réfugier dans la montagne. Sans la riposte de ce soldat, les morts auraient été beaucoup plus nombreux ».
De sources sécuritaires, le groupe terroriste en question serait composé d’une quinzaine d’éléments, dont trois algériens, un libyen et onze tunisiens originaires de Kasserine, Jendouba et Siliana, qui ont fait de djebel Ouergha leur zone de repli et de trafic. Des autochtones qui s’adonnent précisément au trafic en tout genre et notamment celui des armes légères, seraient complices des terroristes et leur auraient signalé l’endroit et le passage de l’autocar militaire. Cette attaque criminelle serait une « vengeance » des six terroristes qui ont été récemment éliminés à Oued Ellil, dans le gouvernorat de l’Ariana.
En réaction à cette action terroriste, le général Rachid Ammar s’est réveillé de sa longue léthargie en s’adressant à la classe politique qui doit « assumer ses responsabilités loin des appels d'intimidation et menaces envers les citoyens, alors que nous sommes à quelques jours des présidentielles. Tous doivent prendre leurs dispositions pour garantir le déroulement des élections présidentielles à la date fixée et accélérer le processus de formation d'un nouveau gouvernement qui aura parmi ses priorités une lutte acharnée contre le terrorisme. La Tunisie a un peuple qui la protège et veille sur elle contre toute idée d'hégémonie ou de 'férocité' (التغول) de la part de quiconque pense rafler tout les pouvoirs ». L’allusion à l’usurpateur de Carthage, Moncef Marzouki, qui a libéré 23000 criminels de droit commun dont 9000 terroristes potentiels, est parfaitement claire.
Dans cette déclaration au journal Attounissia, le général à la retraite a ajouté que « cette opération démontre le changement tactique des terroristes, car la cible n'est plus le soldat qui a pris position à Jebal Châambi. Nous devons nous méfier de ce changement et nous préparer à l'affronter et à le combattre pour faire échouer leurs plans au cas où ces terroristes prévoyaient d'atteindre les soldats là où ils sont, même dans leur vie quotidienne ».
Une mise en garde à prendre très au sérieux, d’autant plus que les terroristes ne comptent pas rester les bras croisés dans les semaines et les mois qui viennent, surtout dans le cas où Moncef Marzouki ne serait pas élu à la présidence de la République ! Les alliés objectifs de ces terroristes, comme Imed Deghij, Rached Khiari et Mohamed Amine Akid, alias Recoba, le disent haut et fort, dans l’impunité la plus totale (voir l’article qui va suivre de Karim Zmerli).
Nebil Ben Yahmed