Ce serait trop long de remonter à la naissance des Frères musulmans en Egypte (1928), jusqu’à l’assassinat de Sadate le 6 octobre 1981, pour retracer l’odyssée criminelle des islamistes, partout dans le monde arabo-musulman. On se contentera ici d’énumérer leurs crimes seulement à partir des années 90, en Algérie, en Turquie et en Egypte. S’il n’existe pas de faits marquants en Tunisie, ce n’est guère parce que la secte de Ghannouchi est pacifique, comme le propagent les alliés « progressistes » et « gauchistes » d’Ennahda depuis 20 ans, mais parce que Ben Ali ne leur pas laissé le temps de passer à l’action criminelle comme ils l’envisageaient en 1987, puis en 1991.
Rached Ghannouchi ne s’en cachait pas. En pleine tragédie algérienne, il déclarait au New York Times (14 janvier 1994) que « l’assassinat des intellectuels algériens est justifié parce qu’ils sont les avocats du diable ». Ce propos odieux légitimant la liquidation planifiée de l’intelligentsia algérienne par les barbares du FIS, avait fait à l‘époque la une du quotidien égyptien Al-Akhbar du 16 janvier 1994, et du journal également égyptien Al Wafd du 17 janvier 1994. Dans la même interview du New York Times, Rached Ghannouchi affichait son allergie à la démocratie car « nos sociétés musulmanes reposent sur d’autres valeurs », tout en léchant les bottes « des pays occidentaux qui nous permettent de bénéficier de la liberté et de la démocratie » !
Pendant que les élites algériennes se faisaient décapiter par la racaille du FIS, les jésuites du quotidien Le Monde s’interrogeaient : « Qui tue qui en Algérie ». Une manœuvre politicienne et pharisienne pour innocenter leurs harkis islamo-fascistes et souiller l’honneur et le patriotisme de l’armée algérienne, en butte alors à l’offensive islamiste, sous la houlette de Londres et Washington.
Les victimes de l’islamo-fascisme en Algérie
Hafidh Sanhadri, ancien ministre du Travail, tué le 14 mars 1993
Djillali Liabes, sociologue et ex-ministre sous la présidence de Boudiaf, tué le 16 mars 1993
Karima Belhadj, cadre administratif au ministère de l’Intérieur, tuée le 3 avril 1993
L’Hadi Flici, médecin pédiatre, tué le 17 mars 1993
Tahar Djaout, célèbre écrivain, mort le 2 juin 1993
Ahmed Asselah, directeur de l’Ecole des Beaux-arts d’Alger, tué avec son fils, le 5 mars 1994
Mahfoudh Boucebci, l’un des pères fondateurs de la psychiatrie algérienne, tué le 15 juin 1993
Mohamed Boukhobza, éminent sociologue, égorgé devant ses enfants, le 22 juin 1993
Djillali Belkhenchir, médecin et intellectuel, tué le 10 octobre 1993
Smaïl Yefsah, journaliste à la télévision algérienne, tué le 18 octobre 1993
Rachid Tigziri, intellectuel et cadre du RCD, tué le 31 janvier 1994
Abdelkhader Alloua, metteur en scène et grand dramaturge, tué le 10 mars 1994
Saïd Mekbel, directeur du journal Le Matin, tué le 3 décembre 1994…et la liste est encore très longue.
Les victimes de l’islamo-fascisme en Turquie
Muammer Aksoy, universitaire, assassiné le 31 janvier 1990
Cetin Emec, rédacteur en chef du journal Hürriyet, assassiné le 7 mars 1990
Turan Dursun, célèbre essayiste, assassiné le 4 septembre 1990
Bahriye Uçok, universitaire et députée, assassinée le 6 octobre 1990
Ugur Mumcu, chroniqueur du journal Cumhuriyet, assassiné le 24 janvier 1993
37 intellectuels Alévis sont morts dans l’incendie criminel de l’hôtel Madimak à Sivas, provoqué par les terroristes aux ordres d’Erdogan.
Les victimes de l’islamo-fascisme en Egypte
Rifaat al-Mahgoub, président de l’Assemblée nationale, tué en octobre 1990
Faraj Foda, grand écrivain, tué le 8 juin 1992 par Al-Gamaa al-islamiyya. Son assassin Abul-Alaa Abdrabbou, sera libéré par Mohamed Morsi en 2012 !
Raouf Khairat, officier supérieur au sein de la police, assassiné en avril 1994
Naguib Mahfouz, prix Nobel de littérature, échappe à un attentat en octobre 1994.
Et la liste est bien trop longue.
Parce qu’ils sont obscurantistes, les Lumières sont leur ennemi. Parce qu’ils sont des ignorants, les intellectuels sont leur bête noire. Parce qu’ils sont des mercenaires, leurs premiers obstacles sont les patriotes. Que mes compatriotes tunisiens méditent bien le passé criminel des islamistes. Qu’ils le méditent pour savoir ce qui les attend sous la démocratie islamiste de Rached Ghannouchi et de Moncef Marzouki, le traitre suprême qui veut faire oublier jusqu’au nom du Combattant suprême.Tunisie-Secret.com
Karim Zmerli
Rached Ghannouchi ne s’en cachait pas. En pleine tragédie algérienne, il déclarait au New York Times (14 janvier 1994) que « l’assassinat des intellectuels algériens est justifié parce qu’ils sont les avocats du diable ». Ce propos odieux légitimant la liquidation planifiée de l’intelligentsia algérienne par les barbares du FIS, avait fait à l‘époque la une du quotidien égyptien Al-Akhbar du 16 janvier 1994, et du journal également égyptien Al Wafd du 17 janvier 1994. Dans la même interview du New York Times, Rached Ghannouchi affichait son allergie à la démocratie car « nos sociétés musulmanes reposent sur d’autres valeurs », tout en léchant les bottes « des pays occidentaux qui nous permettent de bénéficier de la liberté et de la démocratie » !
Pendant que les élites algériennes se faisaient décapiter par la racaille du FIS, les jésuites du quotidien Le Monde s’interrogeaient : « Qui tue qui en Algérie ». Une manœuvre politicienne et pharisienne pour innocenter leurs harkis islamo-fascistes et souiller l’honneur et le patriotisme de l’armée algérienne, en butte alors à l’offensive islamiste, sous la houlette de Londres et Washington.
Les victimes de l’islamo-fascisme en Algérie
Hafidh Sanhadri, ancien ministre du Travail, tué le 14 mars 1993
Djillali Liabes, sociologue et ex-ministre sous la présidence de Boudiaf, tué le 16 mars 1993
Karima Belhadj, cadre administratif au ministère de l’Intérieur, tuée le 3 avril 1993
L’Hadi Flici, médecin pédiatre, tué le 17 mars 1993
Tahar Djaout, célèbre écrivain, mort le 2 juin 1993
Ahmed Asselah, directeur de l’Ecole des Beaux-arts d’Alger, tué avec son fils, le 5 mars 1994
Mahfoudh Boucebci, l’un des pères fondateurs de la psychiatrie algérienne, tué le 15 juin 1993
Mohamed Boukhobza, éminent sociologue, égorgé devant ses enfants, le 22 juin 1993
Djillali Belkhenchir, médecin et intellectuel, tué le 10 octobre 1993
Smaïl Yefsah, journaliste à la télévision algérienne, tué le 18 octobre 1993
Rachid Tigziri, intellectuel et cadre du RCD, tué le 31 janvier 1994
Abdelkhader Alloua, metteur en scène et grand dramaturge, tué le 10 mars 1994
Saïd Mekbel, directeur du journal Le Matin, tué le 3 décembre 1994…et la liste est encore très longue.
Les victimes de l’islamo-fascisme en Turquie
Muammer Aksoy, universitaire, assassiné le 31 janvier 1990
Cetin Emec, rédacteur en chef du journal Hürriyet, assassiné le 7 mars 1990
Turan Dursun, célèbre essayiste, assassiné le 4 septembre 1990
Bahriye Uçok, universitaire et députée, assassinée le 6 octobre 1990
Ugur Mumcu, chroniqueur du journal Cumhuriyet, assassiné le 24 janvier 1993
37 intellectuels Alévis sont morts dans l’incendie criminel de l’hôtel Madimak à Sivas, provoqué par les terroristes aux ordres d’Erdogan.
Les victimes de l’islamo-fascisme en Egypte
Rifaat al-Mahgoub, président de l’Assemblée nationale, tué en octobre 1990
Faraj Foda, grand écrivain, tué le 8 juin 1992 par Al-Gamaa al-islamiyya. Son assassin Abul-Alaa Abdrabbou, sera libéré par Mohamed Morsi en 2012 !
Raouf Khairat, officier supérieur au sein de la police, assassiné en avril 1994
Naguib Mahfouz, prix Nobel de littérature, échappe à un attentat en octobre 1994.
Et la liste est bien trop longue.
Parce qu’ils sont obscurantistes, les Lumières sont leur ennemi. Parce qu’ils sont des ignorants, les intellectuels sont leur bête noire. Parce qu’ils sont des mercenaires, leurs premiers obstacles sont les patriotes. Que mes compatriotes tunisiens méditent bien le passé criminel des islamistes. Qu’ils le méditent pour savoir ce qui les attend sous la démocratie islamiste de Rached Ghannouchi et de Moncef Marzouki, le traitre suprême qui veut faire oublier jusqu’au nom du Combattant suprême.Tunisie-Secret.com
Karim Zmerli