Photo des membres de l'ISIE qui ont été selectionné le 8 janvier 2014 par une ANC liiègitime depuis le 23 octobre 2012. Photo publiée par Shems FM.
Même si nous n’avons pas encore toutes les données nécessaires, l’affaire est suffisamment grave pour que nous n'ayions aucune hésitation à la publier dès aujourd’hui afin d’alerter les partis politiques concernés par les prochaines élections législatives et présidentielles, ainsi que l’opinion publique.
Il y a quelques mois, nous apprenions que l’ISIE aurait lancé un appel d’offre pour se doter d'un système informatique spécialisé dans la gestion des élections. On a cru comprendre à l’époque que cet appel d'offre a été remporté par une société dont le PDG est tunisien. Rien d’alarmant jusqu’à présent.
Mais voilà qu’il y a près d'un mois, nous apprenons que l'ISIE a annulé l’appel d’offre en question, sans autre explication. Soucieuse de son image de marque, la société qui a remporté cet appel d’offre a voulu connaitre les raisons de cette annulation qui ressemble à un revirement. On lui a alors répondu que, désormais, l'ISIE a pris la décision de se doter elle même de son propre système informatique. Autrement dit, passez, il n'y a rien à voir!
Dès lors, la question serait la suivante : sachant la qualité de verrouillage "bunker" d'un tel logiciel, l'ISIE a t-elle les moyens technologiques et humains de mener à bien sa mission en sécurisant le système informatique électoral ?
Celui qui a été chargé par L'« Instance supérieure indépendante pour les élections » de mettre au point le logiciel « purement tunisien » et qui est d’ailleurs membre de l’ISIE, s’appelle Riadh Bouhouch, un informaticien formé aux Etats-Unis !On rappelle au passage que les membres de l'ISIE ont été choisis, le 8 janvier 2014, par les membre d'une ANC qui n'a aucune légitimité depuis le 23 octobre 2012 ! Ces membres de l'ISIE sont: Lamia Zargouni représentante du corps de la magistrature, Kamel Toujani représentant des avocats, Chafik Sarsar représentant des universitaires, Anouar Ben Hassan représentant des finances publiques, Faouzia Drissi représentante des Tunisiens résidants à l’étranger, Mourad Ben Moula représentant des magistrats administratifs, Nabil Baffoun représentant des huissiers, Riadh Bouhouch représentant des ingénieurs informatiques, Khamael Fennich spécialiste en communication.
Sans mettre en doute la formation universitaire de Riadh Bouhouch, ni son intégrité morale, nous avons déjà pu mesurer les compétences informatiques de l’ISIE avec les trois méthodes d’inscriptions des électeurs : l'inscription manuelle avec le déplacement des employés de l'ISIE dans les régions, l'inscription en ligne pour les tunisiens à l'étranger et l'inscription via SMS pour les électeurs se trouvant en Tunisie. Pour les inscriptions en ligne et par SMS, ce fut une gabegie totale, plusieurs électeurs résidants à l’étranger ayant eu des difficultés énormes de s’inscrire au point d’abandonner.
Investigation menée par un informateur de Tunisie-Secret au sein de l’ISIE, nous avons découvert qu’en réalité, il n’y a jamais eu d’appel d’offre, mais juste une présentation de la société informatique (...). Cette société est Sud-américaine et son PDG serait de nationalité française. Pourquoi a-t-il été choisi au début, ensuite congédié au profit de Riadh Bouhouch qui va mettre au point lui-même le logiciel informatique de gestion des élections ?
Notre journal soupçonne Ennahdha sur laquelle pèsent de fortes présomptions de falsification. Soit qu’Ennahdha bénéficie de quelques complicités au sein de l’ISIE suffisamment influentes pour persuader cette instance chargée de mener et de contrôler les élections de ne pas adopter les meilleurs logiciels informatiques qui sont utilisés en Europe et dont la fiabilité est connue et reconnue ; soit que l’ISIE, de son propre gré a décidé de s'appuyer sur des compétences « purement » tunisiennes pour inventer son propre logiciel informatique.
Une chose est certaine, dans cette affaire, la main d’Ennahdha, qui compte en son sein plusieurs ingénieurs en informatique, n’est pas loin. N’a-t-elle pas déjà, lors des élections d’octobre 2011, trafiqué les résultats avec la complicité active de Kamel Jendoubi ? Et qu’est-ce qui l’empêcherai de réitérer le coup en octobre 2014 ?
D’ores et déjà, il est de la responsabilité des partis politiques candidats aux élections d’envoyer à l’ISIE des experts en informatique indépendants, accompagnés d’un huissier pour demander des explications aux membres de cette « Instance supérieure indépendante pour les élections », notamment à Riadh Bouhouch.
Comme il serait prudent et indispensable que les principaux partis en compétition électorale de mettre un observateur dans chaque bureau de vote pour comptabiliser manuellement les voix exprimées en vue de les comparer aux résultats informatiques.
Lilia Ben Rejeb
Il y a quelques mois, nous apprenions que l’ISIE aurait lancé un appel d’offre pour se doter d'un système informatique spécialisé dans la gestion des élections. On a cru comprendre à l’époque que cet appel d'offre a été remporté par une société dont le PDG est tunisien. Rien d’alarmant jusqu’à présent.
Mais voilà qu’il y a près d'un mois, nous apprenons que l'ISIE a annulé l’appel d’offre en question, sans autre explication. Soucieuse de son image de marque, la société qui a remporté cet appel d’offre a voulu connaitre les raisons de cette annulation qui ressemble à un revirement. On lui a alors répondu que, désormais, l'ISIE a pris la décision de se doter elle même de son propre système informatique. Autrement dit, passez, il n'y a rien à voir!
Dès lors, la question serait la suivante : sachant la qualité de verrouillage "bunker" d'un tel logiciel, l'ISIE a t-elle les moyens technologiques et humains de mener à bien sa mission en sécurisant le système informatique électoral ?
Celui qui a été chargé par L'« Instance supérieure indépendante pour les élections » de mettre au point le logiciel « purement tunisien » et qui est d’ailleurs membre de l’ISIE, s’appelle Riadh Bouhouch, un informaticien formé aux Etats-Unis !On rappelle au passage que les membres de l'ISIE ont été choisis, le 8 janvier 2014, par les membre d'une ANC qui n'a aucune légitimité depuis le 23 octobre 2012 ! Ces membres de l'ISIE sont: Lamia Zargouni représentante du corps de la magistrature, Kamel Toujani représentant des avocats, Chafik Sarsar représentant des universitaires, Anouar Ben Hassan représentant des finances publiques, Faouzia Drissi représentante des Tunisiens résidants à l’étranger, Mourad Ben Moula représentant des magistrats administratifs, Nabil Baffoun représentant des huissiers, Riadh Bouhouch représentant des ingénieurs informatiques, Khamael Fennich spécialiste en communication.
Sans mettre en doute la formation universitaire de Riadh Bouhouch, ni son intégrité morale, nous avons déjà pu mesurer les compétences informatiques de l’ISIE avec les trois méthodes d’inscriptions des électeurs : l'inscription manuelle avec le déplacement des employés de l'ISIE dans les régions, l'inscription en ligne pour les tunisiens à l'étranger et l'inscription via SMS pour les électeurs se trouvant en Tunisie. Pour les inscriptions en ligne et par SMS, ce fut une gabegie totale, plusieurs électeurs résidants à l’étranger ayant eu des difficultés énormes de s’inscrire au point d’abandonner.
Investigation menée par un informateur de Tunisie-Secret au sein de l’ISIE, nous avons découvert qu’en réalité, il n’y a jamais eu d’appel d’offre, mais juste une présentation de la société informatique (...). Cette société est Sud-américaine et son PDG serait de nationalité française. Pourquoi a-t-il été choisi au début, ensuite congédié au profit de Riadh Bouhouch qui va mettre au point lui-même le logiciel informatique de gestion des élections ?
Notre journal soupçonne Ennahdha sur laquelle pèsent de fortes présomptions de falsification. Soit qu’Ennahdha bénéficie de quelques complicités au sein de l’ISIE suffisamment influentes pour persuader cette instance chargée de mener et de contrôler les élections de ne pas adopter les meilleurs logiciels informatiques qui sont utilisés en Europe et dont la fiabilité est connue et reconnue ; soit que l’ISIE, de son propre gré a décidé de s'appuyer sur des compétences « purement » tunisiennes pour inventer son propre logiciel informatique.
Une chose est certaine, dans cette affaire, la main d’Ennahdha, qui compte en son sein plusieurs ingénieurs en informatique, n’est pas loin. N’a-t-elle pas déjà, lors des élections d’octobre 2011, trafiqué les résultats avec la complicité active de Kamel Jendoubi ? Et qu’est-ce qui l’empêcherai de réitérer le coup en octobre 2014 ?
D’ores et déjà, il est de la responsabilité des partis politiques candidats aux élections d’envoyer à l’ISIE des experts en informatique indépendants, accompagnés d’un huissier pour demander des explications aux membres de cette « Instance supérieure indépendante pour les élections », notamment à Riadh Bouhouch.
Comme il serait prudent et indispensable que les principaux partis en compétition électorale de mettre un observateur dans chaque bureau de vote pour comptabiliser manuellement les voix exprimées en vue de les comparer aux résultats informatiques.
Lilia Ben Rejeb