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Exclusif : les frères Saïd et Cherif Kouachi s’entrainaient en Tunisie auprès de Boubaker al-Hakim


8 Janvier 2015

Dès hier soir, à la suite de notre article « Daech fait un carnage à Paris », nous avons révélé l’identité des deux principaux terroristes de l’acte de guerre commis contre la France et dans le siège de Charlie Hebdo. Il s’agit des frères Kouachi, Saïd et Cherif, bien connu des services antiterroristes français, qui ont effectué des séjours en Tunisie dès 2012.


Les deux terroristes islamistes qui sont les auteurs du carnage de Charlie Hebdo. A gauche, Cherif Kouachi, à droite son frère Saïd Kouachi.
Les deux terroristes islamistes qui sont les auteurs du carnage de Charlie Hebdo. A gauche, Cherif Kouachi, à droite son frère Saïd Kouachi.
La petite phrase prononcée ce matin par le directeur du service politique de BFM-TV ne nous a pas échappé : « Cherif Kouachi aurait effectué un stage d’entrainement en Tunisie ». Si le conditionnel peut se comprendre pour une chaîne de télévision française, il est incongru pour Tunisie-Secret. Et pour cause ! Toujours sur BFM-TV, le meilleur connaisseur de l’islamisme en France, Gilles Kepel, a laissé entendre que Cherif Kouachi et Boubaker al-Hakim se connaissaient. C'est un euphémisme. Cherif et Saïd Kouachi ont été converti à l'islamisme par l'imam autoproclamé de la mosquée de Stalingrad, Farid Benyettou, et au terrorisme, par Boubaker al-Hakim, le franco-tunisien qui a préparé et ordonné l'assassinat de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi en 2013.       

Cherif Kouachi, un ancien d’Al-Qaïda en Irak  

Les frères Kouachi sont deux dangereux terroristes islamistes qui ont bien profité du laxisme de la justice française. Tout comme leur caïd, le franco-tunisien Boubaker al-Hakim. Agé de 32 ans, Cherif Kouachi, ex-rappeur et malfrat, était bien connu des services antiterroristes français et du FBI américain, qui est sans doute à l’origine du mandat de recherche qui a été émis hier contre lui et son frère ! 

Comme viennent de l’écrire nos confrères du Point, Cherif Kouachi « a été condamné une première fois en 2008 pour avoir participé à une filière d'envoi de combattants en Irak. Né en novembre 1982 dans le 10e arrondissement de Paris, de nationalité française, surnommé Abou Issen, Chérif Kouachi a fait partie de ce qui a été appelé "la filière des Buttes-Chaumont" : une organisation qui, entre 2003 et 2005, aurait incité une dizaine de jeunes Français, tous Parisiens, âgés de moins de 25 ans et domiciliés dans ce quartier, à partir combattre en Irak ». Or, dans ce procès de 2008, le principal cerveau de ce réseau de recrutement de djihadistes pour l’Irak s’appelle Boubaker al-Hakim, dont nous avons plusieurs fois parlé et qui est l’organisateur du double assassinat de Chokri Belaïd et de Mohamed Brahmi.

Toujours selon Le Point, Cherif Kouachi a été interpellé en janvier 2005, « juste avant de s'envoler pour la Syrie, puis l'Irak. Il avait été ensuite mis en examen pour "association de malfaiteurs en vue de préparer des actes terroristes". Jugé en 2008, Kouachi, qui encourait jusqu'à dix ans de prison, n'avait pourtant écopé que de trois ans d'emprisonnement, dont 18 mois avec sursis. Depuis, lui et son frère aîné Saïd, âgé de 34 ans, avaient tout fait pour se faire oublier des services de renseignements, en partant se "mettre au vert" en province, notamment dans la région de Reims ».

Il n’y a pas que Cherif Kouachi à avoir bénéficié de la « clémence » de la justice française. Son recruteur, Boubaker al-Hakim, a eu droit au même traitement de faveur. Dans la même affaire du groupe des Buttes-Chaumont, Boubaker al-Hakim a été condamné à huit ans de prison ferme, mais il n’en a fait que quatre !
  
Boubaker al-Hakim, libéré des prisons françaises et extradé au pays de la « révolution du jasmin »
 

Comme le franco-algérien Cherif Kouachi, Boubaker al-Hakim est né à Paris le 1er août 1983, de parents tunisiens. C’est un terroriste notoire dont l’ancien régime de Ben Ali avait demandé l’extradition par le biais d’Interpol (6 mai 2001). Les services tunisiens l’ont repéré par rapport à son gourou, un certain Farid Benyettou, chef du « groupe des Buttes-Chaumont » et membre d’Ennahdha. Cet intégriste également militant du FIS et du GIA a été mis  en examen et écroué à Paris en janvier 2005, parce qu’il était considéré par les enquêteurs comme le chef spirituel et recruteur du groupe de jeune parisiens qui cherchaient à rejoindre le djihad en Irak. Le 4 juin 2005, Boubaker el-Hakim - dont le frère Radwan, 19 ans, a été tué le 17 juillet 2004 en Irak -, a été mis en examen pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste" par le juge de la section anti-terroriste du Parquet de Paris, Jean-François Ricard. Il a ensuite été placé sous mandat de dépôt par un juge des libertés et de la détention (JLD), conformément aux réquisitions du parquet. C'est grâce au gouvernement syrien que ce terroriste a été livré à la France en 2005, lorsque ce pays combattait le terrorisme islamiste! En 2008, il a été condamné à 8 ans de prison ferme. Il n’en a fait que quatre, puisqu’il a été relâché en décembre 2012, dans l’euphorie du « printemps arabe ».

A l'instar d'autres pays européens, la France voulait se débarrasser de sa racaille islamo-terroriste. C'est le cas de la Belgique avec Tarek Maaroufi et Walid Bannani. Deux semaines après la libération de Boubaker el-Hakim, ce dernier est rentré en Tunisie ! Moins de deux mois après son retour, il a préparé et conçu l’assassinat de Chokri Belaïd, le 6 février 2013, puis celui de Mohamed Brahmi, le 25 juillet 2013 !

Depuis, profitant de complicités des éléments islamistes qui ont phagocyté le ministère tunisien de l’Intérieur, Boubaker al-Hakim a pu quitter la Tunisie pour la Libye en compagnie de Seifallah Ben Hassine, alias Abou Iyadh. Actuellement, il se trouve aux frontières irako-syriennes, combattant au sein des barbares de Daech.

Les frères Kouachi hôtes de Boubaker al-Hakim en Tunisie

Après sa libération anticipée en 2010, Cherif Kouachi s'est fait oublier en se repliant sur Aubervilliers où il a habité quelque temps. Son frère Saïd s'est installé à Reims. Les frères terroristes n’ont pas pour autant disparu des radars des services de renseignement français et américains, qui les repèrent au Yémen. Ils sont d'ailleurs fichés par le FBI dès 2011. En 2012, Saïd Kouachi a passé ses « vacances d’été » en Tunisie, probablement à Hammamet. En janvier 2013, Cherif Kouachi s’est rendu en Tunisie à la suite d’une reprise de contact avec Boubaker al-Hakim, qui venait à son tour d’être relâché par la justice française malgré sa condamnation à 8 ans de prison ferme dans l’affaire de la filière des Buttes-Chaumont. Dès sa libération en décembre 2012, ce dernier s’est installé chez sa tante dans la banlieue de Tunis, la Tunisie étant devenue pour lui et ses semblables la nouvelle terre du djihad. C’est dans ce pays livré aux islamistes et devenu terre promise de l’Internationale terroriste que Cherif Kouachi, suivi par son frère Saïd, s’est installé durant près de deux mois. Après avoir suivi un stage de "perfectionnement" dans le maniement des armes, ces deux sinistres criminels ont probablement suivi Boubaker al-Hakim dans sa fuite en Libye. Ce dernier reparti en Syrie via les frontières turques, les frères Kouachi ont dû regagner la France il y a trois ou quatre mois parce qu’ils avaient une mission à accomplir.

Dans l’attaque de Charlie Hebdo, nos deux psychopathes n’ont pas agi en « loups solitaires », expression inventée par certains imbéciles pour éviter les « amalgames », mais en soldats d’Allah obéissants aux ordres de Boubaker al-Hakim, l’un des principaux sanguinaires de Daech en Irak et en Syrie.
         
Nebil Ben Yahmed

A lire dans nos archives :  
Explosif : Toute la vérité sur l’assassinat de Mohamed Brahmi et sur le terroriste Boubaker el-Hakim

Explosif : Toute la vérité sur l’assassinat de Mohamed Brahmi et sur le terroriste Boubaker el-Hakim - 27/07/2013

Lotfi Ben Jeddou, le ministre de l’Intérieur, n’a pas dit toute la vérité sur les assassins de Mohamed Brahmi. Ou bien il prend les Tunisiens pour des idiots, ou bien il est idiot lui-même, ou bien encore il travaille plus pour Ennahda que pour la...

 


           


1.Posté par nadlaj le 08/01/2015 15:08
Dans ce cas, dites "en soldats de Boubaker al Hakim " et non "en soldats d'Allah". Laissez donc Dieu en dehors de tout ça !

2.Posté par lotfi le 08/01/2015 15:39
Allah allah! Grace à ennahdha et au tartour marzouki, on est devenus une base d'entraienement de jihadistes et de tueurs en Tunisie. C'est les sportifs dont parlaient laarayedh et khriji! Pourquoi laisse t on tout cela impuni? Et vous voulez qu'on ait des touristes en Tunisie!

3.Posté par amabis le 09/01/2015 19:59
billahi si lotfi va te faire chiller avec tes touristes

4.Posté par Johor le 10/01/2015 16:08
Si amabis, il se trouve que nos jeunes trouvent que l'agriculture est trop fatigante et salissante, en plus de l'élevage. Le tourisme au moins est un des rare secteur qui les attire, et qui rapporte surtout en devises.
Lotfi a tout à fait raison.
De plus, si on développe un tourisme écologique de qualité en préservant ce que DIEU nous a confié en faune et flore, que ce soit au Sud, à l'Est, au Nord ou à l'Ouest. Le tourisme permet d'entretenir non seulement les hôtels et autres complexes (sans le concours de ces crétins du Golf, mais en toute autosuffisance, autrefois enviée par le Maroc), mais d'entretenir aussi les villages, valoriser nos traditions, notre artisanat, notre savoir faire et notre art culinaire, NOTRE SAVOIR VIVRE, chose étouffée par des arrivistes entretenus par le Qatar et le Royaume Uni (entre autre de pseudos réfugiés politiques) venus comme des légions de criquets de l'Etranger, pour apprendre au Peuple Tunisien comment vivre et lui faire la morale et la leçon. ..
Vive la Tunisie Nouvelle, celle qui respecte ses anciennes traditions sans déverser dans le rigorisme satanique des faux dévots et des bigotes qui roulent en 4x4.
Vive la Tunisie apaisée, sans haine, et incha Allah à nouveau prospère, la Tunisie que nous tunisiens et le reste du Monde, aiment.

5.Posté par yam alias gavroche le 10/01/2015 16:35
in n,y a jamais eu de terrains d entrainement pour les soi disant jihadistes notre pays est bien gardé,meme la réolution dite du jasmin n,a pas de sens la revolution au fait est un hasard du calendrier car je ne suis pas débilée pour dire que bouazizi a été programmé pour se transformer en torche humaine faut le faire cher confrère bien à contrario le hasard a voulu que son acte désespéré fut le détonateur d,une série de révolte dans la région de sidi bou zid zone de misère et de désarroi ,sidi bou zid n,est pas sidi bou ou carthage ou la cité ennasr c est au fond un bled de misère et de chomage ,par relation de cause à effet la revolution du jasmin ,n,est donc que la révolte de gens qui ont faim et qui sont oubliés tout comme moi et mes freres retraités arrivés au terme de notre vie nous ne bénéficions d,aucune attention plus encore nous sommes devenus des mendiants faisant la queue pour se faire soigner et obtenir grace à un carnet cnam de soins qq medicaments importés soit de jordanie ou meme placebo . alors cher journaliste ou scribe soyez mieux convaincants et cessez de nous prendre pour des idiots il nya jamais eu de camps d,entrainement en tunisie sauf si la tunisie est aux confins de benghazi ou de damas ou de kerbala .allons donc soignez votre image et evitez les amalgames ceux qui vous lisent aimeraient faire de votre journal une caricature.

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