Alors nous y sommes ! M. Beji Caïd Essebsi et Nida Tounes ont trahi ceux qui ont voté pour eux. Il n’y a absolument aucun autre mot que celui, très fort de trahison pour qualifier ce qui vient de se passer.
Certains vont essayer d’expliquer qu’il n'y avait pas d’autres solutions pour obtenir une majorité. Mais obtenir une majorité à n’importe quel prix c’est cela aussi la trahison de la démocratie.
J’admets que la position irresponsable du Front de gauche a, en partie, conduit à cette trahison mais dans la mesure où ce système électoral, voulu par Ennahdha pour fragiliser le pouvoir et conduire le pays dans l’impuissance ne permettait pas de respecter les valeurs sur lesquelles Nidaa Tounes a été élu, il se devait de renoncer et de mettre les partis et le pays devant leur responsabilité y compris de nouvelles élections.
En acceptant ce qu’il a accepté, qui désormais croira en la valeur du vote ? C’est donc un très mauvais coup porté à la démocratie dont tous les hommes politiques se gargarisent et qu’ils trahissent à la moindre difficulté.
Bravo à Ennahdha et à ce qu’elle a obtenu contre la volonté de beaucoup de tunisiens. Dommage pour le pays qui va encore régresser un peu plus, se perdre dans des querelles byzantines avec les obscurantistes qui continueront à placer leurs pions et leurs hommes un peu partout.
Alors c’est vrai c’est un coup de colère que je pousse. Mais je voudrai qu’il ait des suites et que des membres de Nidaa et même des parlementaires se révoltent contre ce mauvais coup fait à la volonté populaire.
Je dis aussi et clairement aux députés de Nida que lorsque la prochaine fois ils se présenteront devant les électeurs, et cela viendra plus tôt qu’ils ne pensent, les électeurs se souviendront de ceux qui en votant pour ce gouvernement ont admis la présence des islamistes.
Je leur prédis un sort analogue à ceux d’Etakattol et du CPR qui croyaient, après leur trahison (à la vérité moins énorme que celle de Nidaa) se présenter devant les électeurs. On sait ce qu’il est advenu. Ne croyez surtout pas que les électeurs et que la société civile auront la mémoire courte.
Jean-Pierre Ryf, publié le 2 février 2015 sur le Blog de Rachid Barnat, « La Troisième République Tunisienne ».
Certains vont essayer d’expliquer qu’il n'y avait pas d’autres solutions pour obtenir une majorité. Mais obtenir une majorité à n’importe quel prix c’est cela aussi la trahison de la démocratie.
J’admets que la position irresponsable du Front de gauche a, en partie, conduit à cette trahison mais dans la mesure où ce système électoral, voulu par Ennahdha pour fragiliser le pouvoir et conduire le pays dans l’impuissance ne permettait pas de respecter les valeurs sur lesquelles Nidaa Tounes a été élu, il se devait de renoncer et de mettre les partis et le pays devant leur responsabilité y compris de nouvelles élections.
En acceptant ce qu’il a accepté, qui désormais croira en la valeur du vote ? C’est donc un très mauvais coup porté à la démocratie dont tous les hommes politiques se gargarisent et qu’ils trahissent à la moindre difficulté.
Bravo à Ennahdha et à ce qu’elle a obtenu contre la volonté de beaucoup de tunisiens. Dommage pour le pays qui va encore régresser un peu plus, se perdre dans des querelles byzantines avec les obscurantistes qui continueront à placer leurs pions et leurs hommes un peu partout.
Alors c’est vrai c’est un coup de colère que je pousse. Mais je voudrai qu’il ait des suites et que des membres de Nidaa et même des parlementaires se révoltent contre ce mauvais coup fait à la volonté populaire.
Je dis aussi et clairement aux députés de Nida que lorsque la prochaine fois ils se présenteront devant les électeurs, et cela viendra plus tôt qu’ils ne pensent, les électeurs se souviendront de ceux qui en votant pour ce gouvernement ont admis la présence des islamistes.
Je leur prédis un sort analogue à ceux d’Etakattol et du CPR qui croyaient, après leur trahison (à la vérité moins énorme que celle de Nidaa) se présenter devant les électeurs. On sait ce qu’il est advenu. Ne croyez surtout pas que les électeurs et que la société civile auront la mémoire courte.
Jean-Pierre Ryf, publié le 2 février 2015 sur le Blog de Rachid Barnat, « La Troisième République Tunisienne ».