De gauche à droite: Youssef Qaradaoui, le grand prêtre de l'islamo-terrorisme, cheikha Mozza, la grande prêtresse de l'islamisme mondial, et Tariq Ramadan, mercenaire du Qatar et mégaphone de l'islamisme très "modéré" !
A la suite de l’incendie au cocktail molotov des locaux de Charlie Hebdo, le 2 novembre 2011, Stéphane Charbonnier (Charb) a été invité par Paul Ammar, pour son émission « Revu et corrigé » sur la Cinq. Etaient également présent sur le plateau l’avocat Gilles-William Goldnadel et le représentant suisse de l’islam de France ( !), coqueluche des télévisions françaises, le Frère musulman Tariq Ramadan.
Fidèle à sa rhétorique typiquement islamiste du « Oui, mais » et à sa duplicité légendaire, Tariq Ramadan avait alors condamné l’incendie de Charlie Hebdo mais en ajoutant tout de suite que ce journal fait « de l’humour tout à fait discutable ». « Je dirai même que c’est un humour de lâche » (voir vidéo ci-dessous).
Celui qui s’est érigé en chevalier blanc de l’islam et en défenseur des musulmans accusait les journalistes et les caricaturistes de Charlie Hebdo de racisme et d’islamophobie, ne concentrant leurs attaques que sur l’islam, ce qui est totalement faux. Charlie Hebdo n’épargnait jamais les intégristes catholiques et les extrémistes juifs. Il se moquait de tous les intégrismes et c’est ce qui caractérisait son combat héroïque pour la liberté d’expression et le respect des valeurs républicaines.
Le défunt Charb n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler à notre islamiste très « modéré », lors de cette émission de Paul Ammar, « qu’en 19 ans, Charlie Hebdo a eu 14 procès avec l’extrême-droite catholique et un seul procès avec l’islam ».
Maintenant que Charb est mort avec neuf autres courageux journalistes et caricaturistes de Charlie Hebdo, ainsi que deux vaillants policiers, on peut répondre à Tariq Ramadan que Stéphane Charbonnier était tout le contraire d’un « lâche ». C’était un dessinateur à l’humour décapant, un ardent combattant de la liberté d’expression et de la liberté tout court. Après l'incendie criminel au cocktail molotov des locaux de la son journal en novembre 2011, le caricaturiste avait exprimé sa détermination à faire paraître l'hebdomadaire, malgré le manque de matériel. Il affirmait avec assurance au micro de BFMTV: « Il va falloir qu'on trouve dans l'urgence des locaux et du matériel pour sortir la semaine prochaine, parce qu'il n'est pas question que l'on ne sorte pas ».
Réagissant au même événement dans les colonnes du Monde, le quotidien du « Qui tue qui en Algérie ?» et le propagandiste de « l’islamisme modéré », Stéphane Charbonnier avait ainsi rendu compte de son engagement et de son combat en faveur de la liberté d'expression: « Je n'ai pas de gosses, pas de femme, pas de voiture, pas de crédit. C'est peut-être un peu pompeux ce que je vais dire, mais je préfère mourir debout que vivre à genoux ».
Nous savons maintenant qu’il avait une compagne, la courageuse Jeannette Bougrab, qu’il voulait protéger, et une petite fille adoptée et désormais orpheline. Mais nous savons aussi qu’il a tenu parole, qu’il n’a jamais capitulé, contrairement aux nombreux journalistes, politiciens et intellectuels français qui se lamentent aujourd’hui sur les plateaux de télévision.
Si Charb et ses compagnons de lutte sont morts debout, le Frère musulman Tariq Ramadan, qui s’exprimait, le 8 janvier 2015, sur les ondes de la RTS Info (Suisse), par skype et en direct de Doha ( !), a eu l’outrecuidance de déclarer : « Non, je ne dis pas "Je suis Charlie", je suis pour la liberté d'expression", et je condamne « la stigmatisation à géométrie variable » de Charlie Hebdo.
On se demande alors qui est le lâche et qui est le courageux ! Celui qui est mort debout, payant ainsi la rançon de la liberté, ou le mercenaire du Qatar, le principal émirat arabe qui soutient les frères musulmans, y compris en France, et qui finance le terrorisme islamiste mondial.
Lilia Ben Rejeb
Fidèle à sa rhétorique typiquement islamiste du « Oui, mais » et à sa duplicité légendaire, Tariq Ramadan avait alors condamné l’incendie de Charlie Hebdo mais en ajoutant tout de suite que ce journal fait « de l’humour tout à fait discutable ». « Je dirai même que c’est un humour de lâche » (voir vidéo ci-dessous).
Celui qui s’est érigé en chevalier blanc de l’islam et en défenseur des musulmans accusait les journalistes et les caricaturistes de Charlie Hebdo de racisme et d’islamophobie, ne concentrant leurs attaques que sur l’islam, ce qui est totalement faux. Charlie Hebdo n’épargnait jamais les intégristes catholiques et les extrémistes juifs. Il se moquait de tous les intégrismes et c’est ce qui caractérisait son combat héroïque pour la liberté d’expression et le respect des valeurs républicaines.
Le défunt Charb n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler à notre islamiste très « modéré », lors de cette émission de Paul Ammar, « qu’en 19 ans, Charlie Hebdo a eu 14 procès avec l’extrême-droite catholique et un seul procès avec l’islam ».
Maintenant que Charb est mort avec neuf autres courageux journalistes et caricaturistes de Charlie Hebdo, ainsi que deux vaillants policiers, on peut répondre à Tariq Ramadan que Stéphane Charbonnier était tout le contraire d’un « lâche ». C’était un dessinateur à l’humour décapant, un ardent combattant de la liberté d’expression et de la liberté tout court. Après l'incendie criminel au cocktail molotov des locaux de la son journal en novembre 2011, le caricaturiste avait exprimé sa détermination à faire paraître l'hebdomadaire, malgré le manque de matériel. Il affirmait avec assurance au micro de BFMTV: « Il va falloir qu'on trouve dans l'urgence des locaux et du matériel pour sortir la semaine prochaine, parce qu'il n'est pas question que l'on ne sorte pas ».
Réagissant au même événement dans les colonnes du Monde, le quotidien du « Qui tue qui en Algérie ?» et le propagandiste de « l’islamisme modéré », Stéphane Charbonnier avait ainsi rendu compte de son engagement et de son combat en faveur de la liberté d'expression: « Je n'ai pas de gosses, pas de femme, pas de voiture, pas de crédit. C'est peut-être un peu pompeux ce que je vais dire, mais je préfère mourir debout que vivre à genoux ».
Nous savons maintenant qu’il avait une compagne, la courageuse Jeannette Bougrab, qu’il voulait protéger, et une petite fille adoptée et désormais orpheline. Mais nous savons aussi qu’il a tenu parole, qu’il n’a jamais capitulé, contrairement aux nombreux journalistes, politiciens et intellectuels français qui se lamentent aujourd’hui sur les plateaux de télévision.
Si Charb et ses compagnons de lutte sont morts debout, le Frère musulman Tariq Ramadan, qui s’exprimait, le 8 janvier 2015, sur les ondes de la RTS Info (Suisse), par skype et en direct de Doha ( !), a eu l’outrecuidance de déclarer : « Non, je ne dis pas "Je suis Charlie", je suis pour la liberté d'expression", et je condamne « la stigmatisation à géométrie variable » de Charlie Hebdo.
On se demande alors qui est le lâche et qui est le courageux ! Celui qui est mort debout, payant ainsi la rançon de la liberté, ou le mercenaire du Qatar, le principal émirat arabe qui soutient les frères musulmans, y compris en France, et qui finance le terrorisme islamiste mondial.
Lilia Ben Rejeb